Diminuer ou arrêter une drogue

Tu souhaites diminuer ou arrêter de consommer une drogue ? Tu trouveras dans cette fiche différentes pistes. A toi de voir ce qui te convient le mieux.

Essayer par soi-même de diminuer ou arrêter sa consommation de drogue

Tu peux commencer par te fixer un objectif. Par exemple, fixer une quantité maximum à ne pas dépasser par jour. Nous te conseillons de commencer par un objectif « simple ». Par exemple : « Ne pas consommer pendant la journée / entre telle et telle heure. » Ou « Consommer la moitié de ce que je consomme quotidiennement. » Ou bien encore « Ne pas avoir plus que x quantité chez moi ». Adapte ensuite ton objectif quand tu y es arrivé. Ça te motivera plus qu’un objectif compliqué comme arrêter du jour au lendemain.

Tu peux aussi mettre en place un « plan d’urgence ». Réfléchir à l’avance à ce que tu vas faire concrètement et précisément la prochaine fois que tu sentiras l’envie de consommer. Par exemple : « Je vais téléphoner à mon ami X et s’il ne répond pas à Y. » « Je vais courir 3 tours du pâté de maison. » « Je vais cuisiner un bon plat ou prendre une douche. »

Il peut être utile d’identifier pourquoi tu as commencé à consommer. Quels besoins tu as satisfait par cette consommation. Si c’est simplement une habitude qui s’est installée ou si ça a servi à calmer des émotions désagréables, un sentiment de solitude ou de mal-être. Il serait alors important de voir comment tu peux trouver une alternative, une autre façon de te sentir mieux qu’en consommant. Ça peut être des nouvelles activités ou reprendre des loisirs que tu as peut-être délaissés et qui te faisaient du bien. Par exemple un sport, une activité artistique ou encore nouer de nouvelles relations (avec des personnes non consommatrices).

Souvent il ne s’agit pas simplement de ‘dire non’ ou de ‘vouloir’ pour parvenir à arrêter… Si tu as déjà essayé de diminuer ou d’arrêter sans y arriver, il y a d’autres pistes.

Cure de sevrage & médicaments

Une drogue est un produit qui perturbe le fonctionnement de notre cerveau. Cela se traduit par un déséquilibre de la chimie du cerveau. Résultat : on a trop de neurotransmetteurs d’un type ou trop peu de certains autres. Vu comme ça, ‘arrêter la drogue’ consiste à faire en sorte que notre cerveau se rééquilibre, revienne à la ‘normale’. Parfois donner des médicaments peut accélérer le retour à l’équilibre. On peut aussi donner des médicaments pour remplacer la drogue sans les dangers. Idéalement, ces prescriptions ne se prolongent pas trop dans le temps, car la personne risque de devenir dépendante du médicament qui va à son tour dérégler la chimie du cerveau, et tout sera à refaire.
Les médicaments sont utiles et donnent de bons résultats, mais on observe que pour certains, cela n’empêche pas de recommencer à consommer.

Si tu es dépendant et que tu arrêtes de consommer, tu peux avoir des symptômes de manque comme la transpiration, des tremblements, des nausées,… Ton corps sera désintoxiqué après quelques semaines d’arrêt total de la consommation. Une cure d’une à trois semaines dans un hôpital ou un centre spécialisé est possible. Cela dépend aussi du ou des produits consommés. C’est à évaluer avec un médecin.

Suivre une thérapie & changer d’environnement

Parfois des personnes qui sortent d’une cure de sevrage qui a pleinement réussi (plus aucun symptôme de manque) se remettent à consommer rapidement après leur sortie, car rien n’a changé dans leur vie quotidienne.

Pour arrêter il faut aussi très souvent opérer des changements dans son propre environnement : faire le tri dans ses copains et éviter ceux qui consomment, changer de numéro de téléphone, ne plus passer par les lieux de deal, éviter certaines situations qui donnent envie de consommer,…

Se débarrasser de la dépendance psychologique, c’est-à-dire l’envie irrésistible de consommer, peut prendre du temps. Souvent l’envie reste là même longtemps après l’arrêt de la consommation. C’est normal.

Tu peux demander l’aide de ton entourage : parents, frère, sœurs ou amis. En leur expliquant ta situation et en leur demandant clairement ce que tu attends d’eux, ils pourront mieux te comprendre et te soutenir dans ta démarche. Rien de mieux que d’être bien entouré pour atteindre tes objectifs !

Des professionnels peuvent aussi t’aider. Par exemple, ton médecin traitant si tu te sens à l’aise avec lui. Ou encore des psychologues spécialisés qui seront prêts à t’écouter et te soutenir dans tes démarches. Tu trouveras quelques adresses sur notre fiche « Où trouver de l’aide ? ».

Pour arrêter ou diminuer la cigarette l’App tabac stop peut également t’aider.

Tu peux y arriver !

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147 questions déjà posées

  1. Drogue
    3 avril 2024

    Comment faire pour arrêter de prendre de la drogue qui s’appelle bouster?

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      4 avril 2024

      Salut Drogue,

      Nous avons bien reçu ton message et nous allons essayer de te répondre au mieux. Tu cherches des conseils pour arrêter de consommer une drogue nommée “bouster”. Bien que nous ne connaissions pas cette substance, nous sommes prêts à te fournir des informations utiles pour t’aider dans ta démarche.

      Pour mettre un terme à toute consommation de drogue, les recommandations générales restent similaires, quel que soit le type de substance. Nous t’encourageons à consulter les informations ci-dessus, qui offrent des conseils pratiques pour arrêter. Voici quelques conseils issus de cette fiche :

      Tu peux envisager d’entreprendre cette démarche seul ou en te faisant accompagner. Si tu désires te lancer dans le processus seul, voici quelques propositions de choses à faire :

      – Fixe-toi des objectifs réalistes et ajuste-les au fur et à mesure de tes progrès.

      -Prévois des stratégies pour faire face aux envies de consommer

      – Identifie les besoins que ta consommation comble afin de trouver des alternatives plus saines.

      -Modifier ton environnement en évitant certaines situations ou personnes peut également faciliter ta démarche vers l’abstinence.

      Si tu souhaites te faire accompagner dans la démarche :

      -Tu peux solliciter l’aide de professionnels de la santé et/ou envisager des traitements médicamenteux pour atténuer les symptômes de sevrage.

      -Parler de tes difficultés avec des professionnels de santé et/ou tes proches peut également t’apporter du soutien.

      Nous espérons que ces conseils te seront utiles.

      Prends soin de toi! 😊

      L’équipe du Pélican

       

      Répondre
  2. Dams 15
    20 mars 2024

    Bonjour,

    Y a t’il des aliments a prendre lors de l’arrêt de la cocaïne?

    Des boissons particulières.

    Cordialement,

    Damien

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      28 mars 2024

      Hello Damien,

      A notre connaissance, il n’existe pas d’aliments ou de boissons spécifiques à consommer lors d’un arrêt de la cocaïne.

      Ce qui peut être intéressant c’est de privilégier une alimentation saine et équilibrée et de boire beaucoup d’eau. Cela te permet d’être dans de bonnes conditions pour entamer le processus de sevrage.

      Bonne continuation! 😊

      L’équipe du Pélican.

       

      Répondre
  3. Laps
    10 mars 2024

    Je prends du crack tout les jours depuis 1 an et demi et la en continue depuis 2 mois non stop comment je peut faire pour arrêter cette merde c un enfer je mets entre 100et 200 e par jour je fait du porte à porte et kan j’en ai pas j’ai pas la pêche mais l’argent que je fait je le remets dedans c un cercle sans fin

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      14 mars 2024

      Salut Laps,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Tu dis consommer du crack depuis un an et demi et tu te demandes comment faire pour sortir du cercle vicieux. Nous allons essayer de te répondre au mieux.

      Pour arrêter de consommer, il existe différentes ressources que tu pourras mobiliser.

      – Le sevrage est un processus qui vise à réduire ou arrêter progressivement la consommation d’une drogue à l’aide d’un professionnel de la santé. Cela dure environ deux à trois semaines. Cela va permettre d’habituer ton corps à l’absence de crack et à minimiser les symptômes de manque. Suite à cette cure, tu pourras également faire une post-cure.

      – La post-cure va permettre de maintenir la sobriété que tu as rencontrée lors de ta cure et de trouver des stratégies pour ne pas reconsommer. Le but est de t’aider à maintenir l’arrêt du crack et de te permettre de réintégrer ta vie quotidienne en l’absence de consommation. Les post-cures durent quelques mois.

      – Les suivis psychologiques accompagnent et soutiennent la personne qui se pose des questions par rapport à son rapport au produit et/ou qui voudrait changer ses habitudes et maintenir un changement. Un psychologue travaillant dans le secteur des addictions peut t’aider à changer tes habitudes concernant le crack.

      – Les suivis sociaux pourront t’accompagner dans des démarches de régularisation de situations administratives, sociales, familiales, judiciaires ou te soutenir plus généralement.

      – Les suivis médicaux offrent la possibilité de bénéficier d’un traitement médical pour accompagner l’arrêt d’une consommation. Ils permettent un soutien médical avant, pendant et après le sevrage.

      – Les groupes de parole permettent de partager son vécu avec des personnes empathiques et à l’écoute. Tu pourras y parler de ta consommation dans un cadre non jugeant et confidentiel.

      Voici quelques options qui pourraient être intéressantes dans ta situation. Si tu as la moindre question, n’hésite pas.

      Prends soin de toi ! 😊

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  4. Un connard
    4 mars 2024

    Je consomme l héroïne depuis 15ans, j ai voulu arrêter bien des fois, ma compagne depuis 17and consomme aussi et veux arrêter aussi. Je sent vraiment la fin arriver, je ne peu plus continuer comme ça. Un addictologue? Je sais que si je ne trouve pas d issue, je prendrai une dose pour dormir et ne plus em être les autres. Pq parler à une ia, je sais pas, une dernière tentative avant le grand sommeil.

     

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      5 mars 2024

      Hello,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Nous sommes vraiment désolés  d’entendre que tu traverses une période aussi difficile. C’est très courageux de ta part de chercher de l’aide.

      Tu aimerais mettre fin à ta consommation d’héroïne et tu recherches des issues face à la dépendance à cette substance. Nous allons essayer de te répondre au mieux. Les consommations problématiques de différents produits nécessitent souvent l’assistance de professionnels. L’addictologue peut être une piste à envisager. Nous allons également te proposer d’autres pistes qui nous viennent à l’esprit.

      Si tu es sur Bruxelles, tu peux prendre contact avec Enaden ou Projet Lama. Ce sont des structures qui travaille dans le secteur des assuétudes. Ils proposent un accompagnement médical, psychologique et social par rapport à la consommation.

      Si tu n’es pas de Bruxelles, tu peux nous envoyer ta régions à l’adresse mail : bruxellesj@lepelican-asbl.be afin que l’on puisse te communiquer l’adresse de structures plus proches de chez toi.

      Si tu te sens en danger immédiat, il est crucial de contacter les services d’urgence ou une ligne d’assistance médicale. Tu peux prendre contact avec Télé-accueil ou le numéro des urgences 112.

      Prends soin de toi! 😊

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  5. Betsch
    25 février 2024

    Je voulais savoir combien de temps dure le syndrome de manque lorsque qu’on arrête l’héroïne et que l’on passe a la méthadone ?

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      26 février 2024

      Hello Betsch,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Tu te poses la question de savoir combien de temps durent les symptômes de manque lorsque l’on arrête de consommer de l’héroïne dans le but de passer à la méthadone.

      Généralement, les symptômes de manque d’héroïne se manifestent entre 6 à 12h après la dernière consommation. Les effets de la méthadone sont assez rapides mais dépendent de la quantité et du mode d’administration. Il est possible de prendre la méthadone sous forme gélule ou de sirop. Normalement, il est possible de voir avec le médecin pour rapprocher suffisamment ces prises pour ne pas se mettre en danger mais ne pas ressentir trop de symptômes de manque non plus.

      N’ayant pas de médecin au sein de notre asbl, nous ne sommes pas en mesure de te fournir des informations précises. Les habitudes de consommation, la santé, le dosage de la méthadone, le mode d’administration de cette substance, sont des facteurs qui influencent les effets. Un professionnel des soins de santé devrait être en mesure de te donner des informations plus précises.

      Bonne continuation! 😊

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  6. Youssef
    28 janvier 2024

    Bonjour de 2008 j ai recoommence a sniffer heroine et cocaine mais jecsuis accro a heroine par nasal bref jcosmme e2g par jour j ai perduvmon  travail apresv15 ans  bref je cherche une solution  pour sortir a vie j au 57 ans j ai honte maintent mes grand enfants sachengt tout comment faire pour sortiir  meme 8 semaines loin de ma famille et pour cotisarion combien me faut merci

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      5 février 2024

      Salut Youssef,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Tu dis consommer de la cocaïne et de l’héroïne depuis 2008. Tu nous évoques la volonté de mettre fin à cette consommation. Nous tenons à te féliciter, ce n’est pas une décision facile à prendre. Tu sembles vouloir être aidé et soutenu dans cette période. Nous allons essayer de te conseiller et de t’orienter au mieux.

      Nous pouvons te proposer plusieurs pistes d’accompagnement. Pour commencer, nous pouvons te renseigner sur les hospitalisations pour sevrage. L’idée est de pouvoir t’accompagner à l’aide d’une prise en charge institutionnelle et des soins hospitaliers. Cette modalité de prise en charge dure environ trois semaines. Durant ces semaines d’hospitalisation, tu auras l’occasion de briser le cycle de la consommation en étant abstinent. Tu pourras bénéficier d’un suivi médical, psychologique et social. Tu auras également la possibilité d’apprendre des nouvelles stratégies afin d’éviter de reconsommer à la sortie. Pour te rendre en cure, tu peux prendre contact avec l’hôpital le plus proche de chez toi.

      Après avoir suivi une cure, si tu en ressens le besoin, tu peux faire ce qu’on appelle une post-cure résidentielle. Pour ce faire, tu peux te rendre dans différents centres comme le  C.A.T.S, la Clinique Sans Souci, etc. Dans ces centres, tu pourras expérimenter l’abstinence tout en t’engageant dans un travail thérapeutique individuel et de groupe.

      Si tu souhaites poser des questions théoriques sur la thématique des assuétudes ou pouvoir profiter de documentation sur le sujet, tu peux prendre contact avec Infor-Drogues & addictions , Prospective Jeunesse ou Modus Vivendi.

      Si tu préfères disposer d’un suivi psychologique en lien avec ta consommation, tu peux joindre le Le centre Chapelle-aux-champs, Enaden, Le Pélican asbl. 

      Si ces propositions ne te conviennent pas, n’hésite pas à nous préciser ce que tu recherches afin que l’on puisse te proposer quelque chose qui correspond à ce dont tu as besoin pour le moment.

      Prends soin de toi! 🙂

      L’équipe du Pélican.

       

      Répondre
  7. Coco, héros
    14 janvier 2024

    Bonjour j’aimerai savoir quelle est la meilleur moyen psychologique, pour aider à arrêter de consommer des drogues, il doit bien y avoir un raisonnement à avoir qui peut aider au sevrage, si quelqu’un peu m’aider sa serait sympa merce

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      16 janvier 2024

      Salut coco, héros,

      J’ai répondu à ton message juste en dessous.

      Prends soin de toi! 🙂

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  8. Coco
    14 janvier 2024

    Bonjour j’aimerai savoir quelle est la meilleur moyen psychologique, pour aider à arrêter de consommer des drogues, il doit bien y avoir un raisonnement à avoir qui peut aider au sevrage, si quelqu’un peu m’aider sa serait sympa merce

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      16 janvier 2024

      Salut coco,

      Malheureusement, il n’existe pas réellement de stratégies “toute faite” pour arrêter de consommer des drogues. Certaines choses peuvent fonctionner pour certaines personnes et pas pour d’autres. Il est difficile de répondre à ce commentaire sans connaitre ton parcours de vie, ton parcours avec l’une ou l’autre substance, la relation que tu as avec la substance, tes habitudes de consommation, les impacts de cette consommation, tes relations familiales, ton fonctionnement social, etc. Il est important de mettre toutes ces observations en perspective afin de pouvoir envisager des pistes de solutions.

      Si tu ressens le besoin de parler de ta consommation, tu peux nous contacter au 02/502.08.61

      Bonne continuation! 🙂

      L’équipe du Pélican.

       

      Répondre
  9. Eclair
    8 janvier 2024

    Je suis dépendante à la cocaine depuis 4ans environ, j’ai 53 ans, vit seule , en invalidité. Ma fille est assez loin de moi 250 km), je ne vois personne mis à part la famille… je suis très seule et passe tout mon temps avec moi-même… cela fait quelques mois que je pense à arrêter mais je tiens 2 jours. Et puis, je sais que ma motivation n est pas encore mûre.. j’ai déjà fait des breaks en clinique (2 fois pour la cocaine) et bien avant bcp pour l’alcool avec lequel je me maintiens à l’aide du selesta… de toute façon, il est évident que j’ai fait un transfert de produits… c’est la première fois que je parle ouvertement… j’ai besoin d échanges, d’aides, de soutien, d’encouragement…… car à part la psychiatre personne n’est au courant de cette nouvelle dépendance….. metci

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      16 janvier 2024

      Salut Eclair,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Tu dis consommer de la cocaïne depuis quatre ans et vouloir mettre fin à cette consommation. Félicitations, ce n’est pas une décision facile à prendre. Tu sembles vouloir être aidé et soutenue dans cette période difficile et nous allons essayer de te conseiller et de t’orienter au mieux.

      Dans ton message, tu formules une envie de pouvoir bénéficier d’aide, d’échanges, d’encouragements et de soutien. Pour ce faire, nous avons pensé à deux pistes. Si ces dernières ne te conviennent pas, n’hésite pas à nous le faire savoir afin que nous puissions t’en proposer d’autres.

      La première option que l’on peut te proposer c’est un suivi psychologique en lien avec ta consommation. Pour ce faire, tu peux t’adresser à l’asbl le Pélican ou à Prospective jeunesse. Tu pourras y demander un accompagnement thérapeutique qui se centre sur ton histoire et tes objectifs par rapport à ta consommation.

      – Le Pélican asbl: du lundi au vendredi de 9h à 16h30. Tu peux téléphoner au 02/502.08.61 ou envoyer un mail à l’adresse contact@lepelican-asbl.be

      Prospective Jeunesse : du lundi au jeudi entre 9h30 et 16h au 02/512.17.66 ou à l’adresse info@prospective-jeunesse.be.

      La seconde option à laquelle nous avons pensé dans ta situation est un groupe de parole autour de la consommation. Il existe des groupes d’entraide et de parole entre usagers tels que les Narcotiques Anonymes ou des groupes de paroles animés par des professionnels de la santé spécialisés dans les dépendances. Tu peux retrouver ces groupes de paroles animés par des professionnels à Prospective Jeunesse  et au Pélican.

      Dans ton message, tu expliques que ta motivation n’est pas encore mûre. Cependant, nous tenions tout de même à souligner que l’on ne perçoit pas les choses de la même manière. Nous trouvons que ta motivation transparaît à travers les différentes démarches que tu entreprends (faire des pauses en cliniques, tenir deux jours sans consommer, demander de l’aide, etc.).  Nous tenons à te féliciter pour cela car ça n’a pas du être facile.

      Nous espérons que ces réponses ont pu t’aider. Bonne continuation et prends soin de toi! 🙂

      L’équipe du  Pélican.

      Répondre
  10. Malty
    7 janvier 2024

    Y-a-t-il des médicaments à prendre pour se débarrasser de la drogue

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      12 janvier 2024

      Salut Malty,

      Certains médicaments peuvent être utilisés dans l’objectif de remplacer certaines substances. D’autres permettent de réduire l’envie de consommer. D’autres encore, permettent de diminuer les symptômes associés à un arrêt de consommation. Cela dépend de la substance en question.

      Si tu souhaites avoir plus de détails, n’hésite pas à me préciser quelles sont les drogues pour lesquelles tu te poses la question. J’essayerai de te répondre au mieux.

      Prends soin de toi! 🙂

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  11. Pp
    29 novembre 2023

    Comment s en sortir et y croire quand on a va la démarche de se faire hospitaliser, d avoir suivi le traitement, 7jours clean 💪je commençais a savoir réfléchir et me projeter , mais soudain sans  raison valides , incompréhensible, injuste à mes yeux on se fait jetter à la rue sans comprendre vraiment pourquoi & sans option …  la seule chose que j aurais pu faire de mal , ce sont des sauts d humeur 🥹 je suis à bout dépité encore plus de questions dans ma tête et reparti dans mon autodestruction que j esssus de contrôler … mais sans aide 🙁  je ssais que rentré en centre est le point de départ d une longue thérapie / réparation..

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      1 décembre 2023

      Salut Pp,

      Tu as pris la décision de te faire aider par rapport à une problématique de consommation et tu sembles déçu de la façon dont les choses se sont déroulées.

      Tout d’abord, nous tenons à te féliciter de t’être lancer dans ces démarches pour te faire aider. Ce n’est pas toujours simple de faire ce premier pas. C’est super que tu ait pu faire l’expérience de l’abstinence pendant 7 jours. Tu sembles en avoir tiré beaucoup de bénéfices. Pour tout cela, bravo 🙂

      Tu sembles avoir vécu une désillusion lorsque tu as été mis à la porte sans explications. Nous imaginons que cela a pu être frustrant et décourageant.

      Nous ne percevons pas réellement de question dans ton commentaire. Si tu souhaites poser des questions ou prendre rendez-vous avec un psychologue de notre asbl, n’hésite pas à nous contacter au 02/502 08 61. Tu peux nous contacter tous les jours de la semaine entre 9h et 16h30.

      Prends soin de toi! 🙂

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  12. Mercia
    7 novembre 2023

    comment faire pour arrêter de prendre la drogue

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      15 novembre 2023

      Salut Mercia,

      As-tu lu la fiche juste au-dessus? Elle est remplie de pistes pour arrêter ou diminuer la consommation de substances.🙂

      Si jamais cette fiche ne te suffit pas ou que tu ressens le besoin de te faire accompagner dans l’arrêt d’une consommation, je te propose de contacter un des professionnels de santé que tu peux retrouver dans notre fiche ” Où trouver de l’aide? “.

      Prends soin de toi! 🙂

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  13. sana
    2 novembre 2023

    Bonjour,je m’appelle sana, j’ai 17 ans et j’ai consommé de la drogue une fois pour rigoler il ya 3 semaines et depuis j’ai du mal avec la vie, je ne sens pas à l’aise j’ai de la dépersonnalisation, l’esprit très agité et énormement de stress

    que dois-je faire ?

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      3 novembre 2023

      Bonjour Sana,

      Je te remercie pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Tu as consommé de la drogue il y a trois semaines et depuis tu ressens des symptômes désagréables. Cette situation ne doit pas être facile à vivre. Ce que nous pouvons te conseiller c’est de ne pas rester seule dans cette situation.

      En parler avec des professionnels de la santé, qui respecteront ton anonymat, pourrait vraiment t’aider à y voir plus clair dans cette situation. Ils te permettront de bénéficier de soutien et d’un accompagnement face à ce que tu ressens.

      Voici quelques professionnels qui peuvent te proposer un accompagnent à Bruxelles. Si tu vis autre part qu’à Bruxelles, n’hésite pas à me le signaler pour que je puisse adapter cette liste à ta région.

      Pour pouvoir bénéficier d’une écoute et faire le point sur ta consommation, tu peux contacter Prospective Jeunesse.

      Pour bénéficier d’information, d’aide et de conseils, tu peux contacter Infor-Drogues via leur permanence téléphonique, leur e-permanence, ou en prenant rendez-vous au sein de leurs locaux.

      Pour des consultations médicales, psychologiques et/ou sociales, tu peux prendre contact avec Enaden.

      Prends soin de toi! 🙂

      L’équipe du Pélican.

       

      Répondre
  14. Atse
    2 novembre 2023

    Quels sont les mesures pour oublier la drogue ?

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      3 novembre 2023

      Bonjour Atse,

      Je ne comprends pas bien ta question. Peux-tu me préciser ce que tu entends par là afin que je puisse te répondre au mieux?

      Bonne continuation! 🙂

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  15. **** Alice
    5 octobre 2023

    Bonjour, suite à une rupture amoureuse avec mon conjoint pervers narcissique mais dont j’étais follement amoureuse, j’ai rechuté et ai recommencé à consommer quotidiennement de l’héroïne …depuis quelques mois, ma vie part dans tous le sens, je viens de perdre mon emploi j’ai 53 ans et ne vois pas comment je vais réussir à le sentir mieux dans la vie . J’ai souvent des idées suicidaires … ma situation provoque beaucoup d’anxiété chez ma fille se 19 ans avec qui je vis et qui suit des cours à l’Univ . J’ai la ferme volonté de suivre une cure de désintoxication mais les conditions d’admission sont assez strictes, en tout cas dans les cliniques que j’ai déjà contactées (traitement méthadone .
    inférieur à x mg  délai d’attente,..) . Jai cependant besoin d’une solution urgente .. je voudrais partir quelque part loin de la Belgique pour quelques semaines mais je ne saurais pas où et chez qui aller .. je n’en peux plus, je veux que ma vie change de… Auriez-vius des pistes, des conseils à me donner ? Je vous en remercie d’avance . Quoi qu’il en soit, je pense qu’avoir quelqu’un de votre association en ligne devrait me faire le plus grand bien … Donc merci de bien vouloir me contacter merci. Cordialement

     

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      5 octobre 2023

      Bonjour Alice,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Tu sembles traverser des épreuves difficiles ces derniers mois. Tu as recommencé à consommer de l’héroïne et tu cherches des solutions pour t’écarter de ce produit et remettre de l’ordre dans ta vie.

      Tout d’abord, nous tenons à te féliciter et t’encourager dans ta démarche. Prendre la décision de remettre en question sa consommation et demander de l’aide est parfois difficile. Bravo pour les démarches que tu entreprends.

      Ensuite, tu sembles envisager de parler avec l’un des membres de notre équipe car tu penses que cela pourra te faire du bien. Nous sommes ravis de pouvoir discuter avec toi. Je vais t’envoyer un mail afin que l’on puisse parler de tout cela.

      Prends soin de toi! 🙂

      L’équipe du Pélican.

      Répondre

  16. Esperanza
    26 septembre 2023

    J’aimerai votre réponse au plus vite

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      5 octobre 2023

      Salut Esperanza,

      Nous avons répondu sous ton commentaire précédent.🙂

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  17. Esperanza
    26 septembre 2023

    Bonjour j’ai mon ex petit copain qui m’a dit il prenait de la drogue extasy ketamine il ya 3 mois le au bout du 2 mois il a était voir une psychologue pendant les 2 mois suivant il continuer mais a diminuer sa consommation  et depuis le 14 septembre il ma dit qui l’avait arrêter la drogue

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      5 octobre 2023

      Hello Esperanza,

      Nous ne percevons pas de question dans ton commentaire, pourrais-tu nous donner plus d’informations sur ce que tu attends de notre part?

      Prend soin de toi! 🙂

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  18. **** Sandrine
    12 septembre 2023

    04** ** ** **

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      21 septembre 2023

      Bonjour Sandrine,

      Nous essayerons de te joindre demain dans le courant de la journée. En espérant que tout aille bien pour toi.

      Prend soin de toi! 🙂

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  19. Yeton
    11 septembre 2023

    J’aimerais arrêter la cocaïne est-ce que il existe un médicament

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      21 septembre 2023

      Bonjour Yeton,

      Merci pour ton message. Tu sembles chercher des solutions pour arrêter la cocaïne, nous ne pouvons que t’encourager dans cette voie-là. 🙂

      Contrairement à certaines substances, la cocaïne ne dispose pas de médicament qui peut jouer le rôle d’antagoniste de substitution. Il n’y a pas de médicament qui “traite” la dépendance à la cocaïne. En revanche, certains médicaments peuvent être utilisés pour réduire les effets secondaires liés au sevrage. Nous te conseillons de demander l’avis d’un professionnel de la santé afin que ce dernier puisse t’accompagner dans cette démarche.

      Si tu ressens le besoin de te faire accompagner pour cet arrêt, certains hôpitaux proposent des cures. Ces cures permettent de passer plus facilement à travers une période de sevrage grâce à l’encadrement offert par des professionnels. Une aide médicale et psychologique peut être offerte pour te soutenir dans cette période.

      Au Pélican, nous proposons un accompagnement psychologique pour les personnes qui rencontreraient des problèmes en lien avec la consommation de substances. Si tu ressens le besoin de te faire accompagner dans l’arrêt de la cocaïne ou simplement le besoin d’en parler, tu peux nous contacter.

      Tu peux nous appeler au 02/502.08.61, du lundi au vendredi de 9h à 16h30. Tu peux également nous joindre par mail à l’adresse contact@lepelican-asbl.be

      Prends soin de toi! 🙂

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  20. Goda
    7 septembre 2023

    Mon fils se drogue, il ne veut pas l’admettre et pourtant nous sommes tombés plusieurs fois sur sa drogue,des bonbonnes et des ballons

     

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      18 septembre 2023

      Salut Goda,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Le fait que ton fils puisse consommer de la drogue semble t’interpeller. En l’absence de collaboration de ce dernier, il n’est pas toujours évident de pouvoir l’accompagner et cela peut parfois s’avérer frustrant.

      Si ton fils n’est pas demandeur d’un accompagnement, nous ne pouvons pas lui imposer. En revanche, ce que l’on peut te proposer c’est d’en discuter avec toi.

      Si tu ressens le besoin d’en parler plus en détail avec quelqu’un, ou simplement de vider ton sac, tu peux nous joindre pour fixer un rendez-vous au sein de notre association. Nous t’accueillerons et nous prendrons le temps de discuter ensemble de la situation. Nous essayerons de t’apporter un maximum de soutien et un regard extérieur neuf sur ce qui peut te poser problème.

      Voici nos coordonnées :

      Le Pélican asbl : 02/502.08.61 de 9h à 16h30 du lundi au vendredi.

      N’hésites pas à nous contacter si tu en ressens le besoin, nous sommes là pour ça.

      Bonne continuation! 🙂

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  21. Aniis
    31 août 2023

    Hi,

    There is any center in Bruxelles speaks English or Arabic, I speak a littel bit french but it is very important to me to communicate clearly with Doctors.

    Thanks

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      6 septembre 2023

      Hello Aniis,

      I’d really like to be able to give you contacts of centers where you can find professionals who speak English or Arabic. Could you tell me what type of professional you’re looking for? It will be easier for me to help you if I have this information.🙂

      L’équipe du Pélican.

       

      Répondre
  22. Mimi802
    26 août 2023

    Bonjour,

    Je voudrais arrêter la methadone mais j’ai du mal à gérer mes médicaments j’ai tendance à en prendre plus quand je me sens pas bien et je ne veux plus continuer ainsi.

    Y a t il un hôpital où je pourrais me sevrer complètement car je n’arrive pas à gérer mes doses. En me faisant hospitaliser je n’aurai plus le contrôle sur ma consommation et ça pourrait sûrement m’aider.

    Merci d’avance

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      30 août 2023

      Bonjour,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Tu semble vouloir mettre fin à ta consommation de médicaments et te faire accompagner dans ces démarches. Malgré les difficultés que tu rencontres, tu sembles vouloir te séparer de cette substance et nous ne pouvons que te soutenir dans cette démarche. Bravo à toi! 🙂

      Concernant les hôpitaux proposant des sevrages, nous ne sommes pas en mesure de te communiquer des adresses car nous ne savons pas dans quel coin tu vis. Tu peux nous préciser cela soit dans la section des commentaires, soit à l’adresse-mail : bruxellesj@lepelican-asbl.be. Nous serons ainsi en mesure de te donner des adresses pour te faire hospitaliser dans ta région.

      Prends soin de toi,

      L’équipe du Pélican 🙂

      Répondre
  23. Titi1981
    17 mai 2023

    Bonjour Je ne sais pas où m adresser et me renseigner sur quelque chose que l on sait mais qu on a peur pour une personne impliquee

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      8 juin 2023

      Bonjour,

      Si tu le souhaites tu peux nous envoyer un mail à l’adresse bruxellesj@lepelican-asbl.be. Ce message sera anonyme et tu pourras poser librement ta question.

      L’équipe du Pélican 🙂

      Répondre
  24. penisman
    16 mai 2023

    es ce que je peux prendre des medicament avec mon agien masculin

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      8 juin 2023

      Bonjour,

       

      Nous ne comprenons pas ta question ainsi que le terme “agien” peux-tu la préciser ?

       

      L’équipe du Pélican

       

       

      Répondre
  25. victoria
    24 février 2023

    est que on va être

    endormis

     

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      7 mars 2023

      Bonjour Victoria,

      Nous ne comprenons pas bien ta question, pourrais-tu la préciser ? 🙂

      L’équipe du Pélican

      Répondre
  26. Merci
    1 décembre 2022

    Bonjour, je crois avoir besoin d’aide. En fait, j’en suis sûre. J’ai été accro à la marijuana pour une période de 2 ans (un petit peu moins). Ma consommation était, au début, d’environ 3.5G par semaine, je fumais que les soirs. J’ai eu ce train d’addiction pendant environ 1 an et demi, ensuite, j’ai dû arrêter quelques jours car j’allais en voyage et c’est la que j’ai décidé de diminuer ma consommation. Avec rechute et amélioration, dépendemment des semaines, je suis arrivé à faire des progrès, aujourd’hui je suis à environ 1G par fin de semaine, je ne consomme plus la semaine (sauf lorsqu’il m’en reste, car si j’en ai je suis incapable de me tenir). En revanche, ca fait quelques semaines que j’ai remarquer les effets négatifs que cela à apporté à ma vie. J’ai presque tout perdu autour de moi et surtout au niveau psychologique cela a fait des ravages. J’aimerais avoir des réponses à mes questionnements : Premièrement, est-ce qu’il y a des améliorations au niveau de la mémoire lorsque nous arrêtons de fumer ? Deuxièmement, est-ce que le fait de diminuer sa consommation avant un arrêt total est conseiller ? ou c’est préférable d’arrêter d’un coup ? Finalement, j’ai remarqué, et c’est ce qui m’attriste le plus, que je n’arrive plus à agir normalement lorsque je suis avec des gens (sauf ma copine, avec elle je peux). Lorsque je suis en compagnie de gens, j’évite tout regard, je me cache parfois au toilette par angoisse, je ne sais plus quoi dire ou répondre, j’ai même perdu contact avec ma famille car j’angoisse à l’idée de devoir socialisé car cela me donne des malaises (et je sais très bien que c’est seulement dans mon cerveau), en fait, j’ai l’impression d’être totalement vide. Donc, ma dernière question est : redevient-on normal ? Est-ce qu’on regagne de la vigueur au fil du temps ? Ou, car nous avons abruti notre cerveau pendant un long moment, les effets sont permanents et il n’y a aucun retour à l’arrière ? Je sais pertinement qu’il y aura des séquelles, je le sais et je le regrette, en revanche, y’a-t-il place à l’amélioration ?

    Merci du fond du coeur, j’ai besoin de réponse et j’ai besoin de changer.

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      8 décembre 2022

      Hello Merci,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Ce que tu traverses là n’a vraiment pas l’air facile. Tu as décidé de diminuer ta consommation de cannabis et cela te fait te poser beaucoup de questions.  On sent fort dans ton message que tu as peur de ce qu’il se passe et qu’en diminuant la substance tu te rends compte d’effets indésirables sur lesquels tu t’interroges beaucoup. Toutes ces questions sont légitimes et on comprend tout à fait que ça te tourne en tête. Le mieux selon nous c’est que tu te rendes dans un centre spécialisé dans la question des consommations pour rencontrer un psychologue qui pourrait t’aiguiller et t’accompagner dans cette diminution. Mais aussi, il pourrait répondre concrètement à tes questions et angoisses. Dans ce genre de situations, pouvoir être accompagné de quelqu’un en qui on a confiance est essentiel et puisqu’en ce moment tu exprimes avoir du mal à cela, te tourner vers un ou une professionnel.le nous semble être une bonne démarche !

      Nous ne pouvons pas te répondre avec certitude que cela n’a rien impacter quant à tes capacités (nous ne sommes pas médecin et ne te connaissons pas) mais la consommation que tu décris et le temps de consommation ne nous semble pas suffisant pour faire face à des conséquences irrémédiables. Nous avons surtout l’impression que tu fais face à un stress élevé face à la diminution et que cela provoque beaucoup de pensées angoissantes en toi. Mais de nouveau, seul la rencontre d’un professionnel compétent pourra te permettre d’y voir plus clair.

      Au-delà de tout cela nous tenons à insister sur le fait que tu as mis ces dernières années beaucoup de choses en place pour diminuer la substance et que pour cela tu peux vraiment être fière de toi. Nous comprenons tes peurs et imaginons bien que cela peut-être difficile et en même temps nous avons envie de te féliciter pour le chemin déjà parcouru ! Vraiment bravo pour tout ce parcours tout seul. Tu arrives peut-être tout simplement à “l’étape” de ton cheminement où continuer par toi-même devient compliqué ?

      Donc, tu nous dis où tu vies en Belgique nous pouvons te renseigner le nom de centres pouvant t’accompagner dans tes réflexions ? N’hésites pas à revenir vers nous pour que nous puissions t’orienter.

      Prends soin de toi 🙂

      L’Asbl Pélican

      Répondre
  27. Nala
    12 septembre 2022

    Bonjour,  je ne suis pas consommatrice mon fils de 24 ans fume la cocaine et prends d’autres drogues au passage . Je sens qu’il va à la dérive . Il n’est plus chez nous car toute cohabitation devenait invivable et il a un cdd qu’il va perdre car il n’arrive plus à aller au travail. Un jour il sait ce qu’il doit faire pour aller mieux et un autre jour il refuse toute aide, faut-il vraiment attendre qu’il soit dans le fond du trou ou qu’il se passe une catastrophe (overdose) pour que l’on puisse réagir ? Je ne sais plus quoi faire .

    une maman qui souffre

     

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      19 septembre 2022

      Bonjour Nala,

      Nous comprenons votre inquiétude dans cette situation difficile.

      Nous vous conseillons d’essayer de trouver le moment où il a justement envie de s’en sortir pour lui parler d’une aide extérieure. Vous pouvez lui conseiller de prendre un rendez-vous dans un centre spécialisé qui peut le soutenir. Malheureusement vous ne pouvez pas le faire à sa place. S’il n’a pas la motivation de changer, c’est compliqué.

      Et surtout n’oubliez pas de prendre soin de vous en allant vous aussi consulter un psychologue qui pourra vous écouter et vous soutenir. Il pourra aussi vous aider pour continuer de communiquer avec votre fils car même si vous ne vivez plus ensemble c’est normal de vouloir rester en lien et de s’inquiéter.

      Nous espérons que la situation s’arrangera et vous souhaitons beaucoup de courage.

      L’équipe du Pélican

      Répondre
  28. Romain2808
    29 août 2022

    Bonjour,

    j’ai une petite addiction à la cocaine … je prend un demi gramme une fois par semaine allié à 2 litre de bière depuis à peu près 5 ans  …

    Mes rechute D’après un psy que j’ai consulté ne sont pas lié à une dépendance à la cocaïne mais un problème émotionnel lié à la solitude est à l’éloignement de ma famille

    je souhaiterai arrêter car je Constate que je suis souvent en déprime et cela me gâche la vie …parfois j’ai des difficultés à m’exprimer à faire de longues phrases,à me concentrer et j’ai des troubles de la mémoire …

    je voulais savoir si après l’arrêt de la cocaïne

    Je pourrais retrouver mes facultés à m’exprimer normalement et sans bug sans paraître bizarre au yeux des autres …

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      6 septembre 2022

      Bonjour Romain,

      Les effets indésirables s’arrêtent souvent avec l’arrêt de la consommation mais il vaut mieux poser la question à un médecin qui pourra répondre mieux que nous.

      Nous espérons que tu arriveras à arrêter la consommation, comme tu le souhaites, avec l’aide de ton psy. N’hésite pas à trouver d’autres soutiens ou activités que tu aimes et où tu pourrais rencontrer de nouvelles personnes. Cela pourrait t’aider à te sentir mieux, surtout si tu souffres de solitude.

      Prends soin de toi.

      L’équipe du Pélican

      Répondre
  29. Opi
    14 août 2022

    Précision :je consomme seul,quasi personne de mon entourage le sait(enfin si ,mais fais comme si non,car je suis normal, je vis normalement, je suis bien bati,en forme,etc..),j’ai 42ans mais je n’ai pas d’amis”( que mes collègues),et pas de femme depuis longtemps. J’ai déjà arrêté 2 fois seul mais c’est trop long et trop dur.,et les psychologue etc c’est pas pour moi,merci.donc je crois que l’anesthésie ou les dialyse ainsi que de fortes doses de vitamines par exemple..mais bon,nous sommes en Belgique, et quand j’entends des cures qui disent 7jours etc j’en crois pas mes yeux,ils mentent comme ils respirent,la population des cures est toujours la même !!!et la methadone est le pire piège du monde et la cure c’est une pompe à fric,simplement, pour moi.donc si la cure avec anesthésie totale existe en Belgique  ,merci.(mais j’en doute,car ça permet de garder les toxicomanes à l’œil ou dans le genre, pas vrai ?),j’attends votre réponse, je peux me tromper. Merci.

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      18 août 2022

      Hello Opi,

      Merci pour ton commentaire. Ce que tu exprimes c’est que tu es consommateur depuis longtemps. Nous comprenons à travers ton message que tu ne fais pas fort confiance aux psychologues et aux systèmes de cure qui pour toi sont non seulement chers mais également inefficaces. Tu préfères donc essayer d’arrêter par toi même.

      D’un côté tu sais que tu en es capable car tu y es déjà parvenu dans le passé et en même temps tu constates que tu rechutes tout de même et que l’abstinence n’est pas simple à maintenir malgré tes efforts et le fait que tu t’en sors bien dans ta vie puisque tu continues tout de même à travailler. Ce qui est super ! Bravo 🙂

      D’un autre côté, si tu nous écris et que tu t’interroges sur l’intérêt des aides possibles on imagine bien que tu es peut-être à la recherche d’un accompagnement car, si nous avons bien compris ton message, tu restes quand même fort seul dans ton addiction (tes proches font semblant de ne pas être au courant et tu exprimes ne pas avoir d’ami proche). Nous imaginons que cette solitude n’est pas simple à gérer tous les jours et en même temps tu sembles vraiment faire de ton mieux !

      Nous lisons à travers ton message qu’il n’est pas simple pour toi de faire confiance à des intervenants extérieurs. Il est vrai que rencontrer des professionnels de la santé en qui on a entièrement confiance est essentiel et si cela ne t’ai pas encore arrivé nous comprenons ton hésitation.

      Cependant, quand on est seul dans une situation qui peut mettre à mal notre santé physique, psychique ou sociale, nous avons tendance à penser qu’il peut-être bon d’aller chercher de l’aide à l’extérieur. Certains centres subventionnés permettent de rencontrer des psychologues et psychiatres à prix réduits afin d’avoir accès aux soins.

      La décision d’aller à la rencontre d’un intervenant externe n’appartient qu’à toi. Personne ne peut te forcer ou te faire changer d’avis. Tout comme personne ne peux te forcer à arrêter la consommation ni le faire à ta place. Toutes ces décisions t’appartiennent et si tu préfères continuer à te débrouiller par toi même nous respectons ton choix 🙂 Si à un moment donné tu es à la recherche d’aide dans ta région tu peux nous contacter et nous te donnerons les adresses de centres pouvant t’accueillir et te rencontrer.

      La balle est dans ton camp 😉

      Prends soin de toi,

      Cordialement,

      Le Pélican Asbl

      Répondre
  30. Opi
    14 août 2022

    Bonjour  ,je consomme de l héroïne depuis +-20 ans en fumant juste,j’ai fais au moins 4cures pour rien, c’est ridicule, depuis 8mois je gagne assez bien ma vie et je consomme par jour, 2,3 grammes d’héroïne +35mg de methadone par jour ainsi que de la cocaïne 1jour sur 2,3 ;30mg de diazepam et 2l de bière par jour +-… ma question simple (car je serai toxicomane toute ma vie tant que j aurai de l’argent, et vu que les médicaments de substitution comme la methadone sont un piège fabriqué par des dealers d’héroïne certainement),je souhaiterais arrêter sous anesthésie en Belgique, est-ce possible ?ou faut-il aller se faire voler en serbie ou je ne sais où ?

    Merci  bav

    Répondre
  31. Manu
    29 mars 2022

    Bonjour,

    je consomme de la cocaine de façon récréative, ce n’est pas tous les jours, uniquement lorsque j’ai consommé de l’alcool. Je ne suis pas alcoolique, je fais ça les week-ends pour décompresser. Mais ça fait maintenant 20 ans, et j’aimerais pouvoir sortir boire un verre sans avoir cette envie irrépressible de prendre des lattes une fois alcoolisée. On dirait qu’il y’a un automatisme qui se fait au niveau du cerveau, j’aimerais pouvoir changer cela… merci à vous.

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      1 avril 2022

      Hello,

      Merci pour ta confiance et l’intérêt que tu portes à BxJ. Tu as raison quand tu exprimes qu’un automatisme entre les deux substances aie pu se créer. Si tu as pris l’habitude de les consommer ensembles, à un moment donné, le fait d’un consommer une, appelle l’envie de prendre l’autre. C’est ce qu’on appel plus communément un conditionnement. Pourquoi ne prendrais-tu pas rendez-vous avec un psychologue spécialisé dans les questions de consommation pour t’aider dans ton souhait de changer ces habitudes ?

      Nous on pense que ça vaut la peine ! Si tu ne sais pas où aller et que tu nous dis où tu vies en Belgique, nous pouvons te renseigner sur des centres spécialisés pouvant t’accueillir. N’hésites pas à nous renvoyer ta région ou le nom de ta ville en réponse.

      Prends soins de toi 😉

      L’équipe du Pélican

      Répondre
      1. Manu
        5 avril 2022

        Merci beaucoup pour votre réponse. Je suis de la région de Charleroi, je vais suivre vos conseils, avez-vous une adresse ou le nom d’un psychologue à me donner…?

        Répondre
        1. Le Pélican (informateur certifié)
          7 avril 2022

          Bonjour Manu,

          Trop chouette que tu aies décidé de te lancer dans ces démarches pas faciles!

          Voici une liste de lieux que tu pourrais contacter, en fonction de tes besoins/envies. Je pense que tu pourrais par exemple commencer par contacter l’asbl Diapason au 071 30 18 11, qui pourra surement t’accueillir ou te donner plus d’informations sur les lieux de soin existant dans ta région.

          J’espère avoir pu t’aider et te souhaite tout le meilleur sur ton chemin!

          L’équipe du Pélican

          Répondre
  32. Lau
    26 février 2022

    Bonjour.

    Je suis en addiction de somnifères (4 par nuit).  Il est devenu urgente que je fasse une cure de sevrage/désintoxication. J’habite à Ottignies Louvain-la-Neuve.  Pourriez-vous me transmettre les coordonnées (adresse, site web) des centres psychiatriques hospitaliers où il y a moyen d’être sevrée.

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      7 mars 2022

      Hello Lau,

      Nous sommes désolés pour le délai de réponse. Ta question est passée dans les mailles de notre filet ! Merci pour ta question, nous espérons que tu te portes pour le mieux. Tu nous expliques souffrir d’une addiction aux somnifères, tu es à la recherche d’aide pour un sevrage. Dans la région d’Ottignies Louvain-la-Neuve tu peux prendre contact avec le centre Le Domaine . Ils seront te guider au mieux et répondre à tes questions.

      Nous te souhaitons bon courage pour la suite.

      Prends soin de toi,

      Le Pélican asbl

      Répondre
  33. Tam501
    14 février 2022

    Bonjour, je snif environ 1/2 gramme par jour depuis environ 1 an. J’ai 40

    et vie et travail à Madagascar. J’ai commencé suite à une dépression lorsque ma fille est tombée malade.

    j’ai déjà fait des sevrage avec subutex qui c’est avéré efficace mais dès que je retourner à Mada ou je vie je suis retombé dedans.

    J’essaye de réduire pour que 1 gr me dure 3 jours mais sans succès. Je pense que mon héroïne actuelle est de très mauvaise qualité. Je ne ressent aucun effet de l’héroïne et très peu effets secondaires, pas de vomi, pas de hoquet et très très peu de sensations de grattage au niveau des jambes.

    Je prend ma derniere trace vers 18h/ 18h30, Mais vers 6h le matin je send que le manque de faire sentir.

    est ce que le faire de snifffer de l’héroïne de mauvaise qualité peut faciliter mon

    sevrage si je décide d’arrêter du jour ou lendemain.

    vu la quantité que je prend mon sevrage sera t’il très violent ou modéré ?

    comment ce faire aider à Madagascar ou je vis vu que pas de traitement de sup situation ?
    J’au déjà essayer le catapressant avec un tensiomètre mais me fait dormir pendant des heures donc impossible de bosser avec.

     

    merci pour votre retour

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      14 février 2022

      Hello Tam501,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Tu es dans une situation douloureuse où depuis plus d’une année tu as développé une addiction à l’héroïne. Face à cela tu cherches de l’aide. Malgré les difficultés que tu rencontres tu restes pro-actif pour trouver une manière de diminuer progressivement cette substance. Et pour cela bravo ! Ta question est assez spécifique et nous demande de petites recherches 🙂 Nous allons faire celles-ci et te répondre ensuite par mail. Restes attentif à ceux-ci.

      A très vite !

      Le Pélican Asbl

      Répondre
  34. Anonyme
    4 janvier 2022

    J’ai oublier de préciser dans ma question précédant C’est de la metanphetamine
    1 2 g par semaine

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      4 janvier 2022

      Hello Anonyme,

      Merci pour ta question et l’intérêt que tu portes à notre site. Tu nous expliques consommer depuis 2 ans de la méthamphétamine. A l’heure actuelle, tu as envie d’arrêter mais tout ce que tu as essayé jusqu’à présent  n’a pas fonctionné comme tu le souhaites. Tout d’abord, nous tenons à te féliciter et t’encourager dans ta démarche. Prendre la décision de remettre en question sa consommation est un pas difficile et un processus qui peut être long. Il y a des hauts et des bas et si tout ce que tu as essayé seul n’a pas fonctionné jusque là alors peut-être te faire accompagner par un professionnel, médecin ou/ et psychologue est une solution qui pourrait te convenir.

      Je lis dans ton message que tu es très seul par rapport à ta situation. Tu  ne veux pas en parler à ton entourage et nous imaginons que ce secret doit être pesant. En parler avec des professionnels de la santé, qui respecterons ton anonymat pourrait vraiment t’aider à te sentir moins seul. Il existe aussi des groupes de paroles où tu peux aller t’exprimer sans crainte et entendre les expériences d’autres personnes. Je ne sais pas si tu y as déjà pensé mais pourquoi pas ?

      Tu ne nous donnes aucune information sur l’endroit où tu vies en Belgique. Si tu souhaites avoir des “adresses” de professionnels ou de groupes de paroles n’hésites pas à revenir vers nous pour que nous puissions t’orienter vers des structures adéquates.

      Tu as déjà fais un grand pas en prenant la décision de remettre en question ta consommation 🙂 nous t’encourageons vivement à poursuivre malgré les difficultés !

      Prends soin de toi,

      Asbl Pélican

      Répondre
  35. Anonyme
    4 janvier 2022

    J’ai 23 et je la consomme depuis plus que 2 ans mais personnes est au courant je ne peut pas leur dire (c’est compliqué)

    j’ai deja essayer tout se que vous avez écrit mais sa dur que quelques jours après  1 semaine maximum je craque toujours …

     

    Répondre
  36. mamadoubakayoko244
    22 décembre 2021

    Cela fait 2ans ,3mois que mon fils a arrêté la drogue. Mais il est devenu trop calme. Que dois-je faire ?

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      22 décembre 2021

      Hello Mamadoubakayoko244,

      Merci pour ta question et la confiance que tu nous accordes. Tu nous exprimes de l’inquiétude pour ton fils qui a arrêté la drogue et qui est devenu trop calme à ton goût depuis. Ta question est très vague donc il est compliqué pour nous de pouvoir y répondre clairement. Qu’est ce que tu entends exactement par trop calme ?
      Nous lisons bien ton inquiétude par rapport à la situation. As-tu déjà eu l’occasion de parler avec ton fils de son état ? Ainsi du fait que cela te pose question ? Mais aussi, ton fils exprime-t-il de la souffrance par rapport à cela ?
      Si le sujet n’a jamais été abordé, nous pensons qu’il serait important que tu puisses le faire avec lui. Peut-être qu’il se sent bien comme cela et qu’il n’y a pas de problème pour lui à se sentir “plus calme”. Si toute fois il exprimait de la souffrance par rapport à cette situation, alors peut-être serait-il intéressant qu’il puisse en parler avec un médecin en qui il a confiance ou un psychologue.
      Si après discussion avec lui il se trouve qu’il est favorable à rencontrer un professionnel pour pouvoir l’aider, nous pouvons te renseigner des endroits où il peut trouver de l’aide. N’hésites donc pas à revenir vers nous en nous en disant plus sur l’endroit où il habite en Belgique afin que nous puissions l’orienter correctement.
      Nous espérons que cette réponse t’a aidé,
      Prends soin de toi 😉
      Le Pélican Asbl

       

      Répondre
  37. Lilon
    6 décembre 2021

    Bonjour,

    J’ai commencé à consommé de l’héroîne depuis le mois d’aout 2021 dernier, actuellement, j’éssaye de me sortir en arrêtant brusquement mais les symptomes de sevrages sont assez dures à endurés, nausés, diarrhée, maux de têtes… j’ai repris, je diminue ma consommation mais la fatigue intense persiste et les nausés sont là. J’aimerai avoir des conseils pour ne pas y revenir. mes pensés sont orientés autour et je lutte constamment.

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      16 décembre 2021

      Bonjour Lilon!

      Tu as consommé de l’héroïne pendant quelques mois puis tu as arrêté d’en consommer de manière soudaine et du coup tu ressentais le sevrage assez violemment au niveau des sensations physiques (nausée, mal de tête, diarrhée) et au niveau mental (pensées, craving). Tu as depuis re-consommé et tu essayes à présent de diminuer plus progressivement, mais tu ressens tout de même des symptômes intenses. Tu t’es tournée vers nous parce que tu aimerais recevoir des conseils.

      Pour commencer, j’aimerais souligner que la décision que tu as prise est très difficile et témoigne de ta volonté et de ta détermination à t’en sortir. Ca m’impressionne aussi que tu ne te laisses pas abattre par ton expérience de rechute, qui peut être très décourageante mais fait souvent partie du chemin vers le changement. En plus, l’idée de ne pas rester seule face à tes difficultés et de prendre l’initiative de poser une question ici est super chouette.

      Néanmoins, je dois t’avouer que je suis également quelque peu inquiète car l’épreuve que tu traverses est très particulière et le sevrage peut présenter certains risques, surtout s’il n’est pas encadré par du personnel médical. J’aimerais donc t’encourager à continuer sur la voie que tu as déjà empruntée en nous adressant ta question, et je te propose donc de prendre contact avec un.e médecin qui a l’habitude d’accompagner des personnes dans ta situation. Je comprends que c’est toujours une démarche difficile, tu peux donc si tu le souhaites commencer par nous appeler au Pélican (asbl à Bruxelles), et on pourra discuter de ce que tu ressens, de tes besoins et, si tu nous le demandes seulement, t’orienter vers des institutions de confiance.

      Voici nos coordonnées:

      Le Pélican : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95  du lundi au vendredi de 9h à 17h.

      Voici également les coordonnées d’une association qui tient une ligne téléphonique et qui pourra aussi répondre à tes questionnements :

      Infor-Drogues : 02 227.52.52. Du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h.

      J’espère avoir pu t’éclairer un peu et je reste à ta disposition si tu as d’autres questions.

      L’équipe du Pélican

      Répondre
  38. Drogue
    3 décembre 2021

    Je suis drogué et je veux arrêté pouvez vous m’aider

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      9 décembre 2021

      Hello, Drogue!

      Tu nous a laissé un commentaire pour demander de l’aide, car tu te sens dépassé par ton addiction et que tu as envie d’arrêter. Réaliser que ta relation avec une substance te pose problème est une étape importante sur le chemin du changement. En plus, décider d’aller chercher de l’aide n’est pas facile du tout.

      Je vois aussi que tu te décris comme “drogué”, ce qui me fait penser que ta consommation influence beaucoup la manière dont tu te perçois (n’hésite surtout pas à me corriger si je me trompes, c’est très possible!) C’est normal: notre société véhicule beaucoup de clichés au sujet des personnes qui ont des difficultés avec leur consommation, et la plupart du temps, ces stéréotypes sont très négatifs. Les personnes qui ont une addiction en ont donc souvent honte, et ça rend le fait d’en parler très difficile. Tout le monde n’a pas dans son entourage des personnes avec qui le sujet pourrait être abordé sans jugement. Et pourtant, rester seul face à ses problèmes est très compliqué et a de grandes chances de les empirer.

      C’est pourquoi, je crois que ta démarche est vraiment positive, et je t’encourage à continuer sur cette voie. Si tu en ressens le besoin, tu pourrais aller plus loin et faire appel à un.e profesionnel.le pour être accompagné dans cette épreuve. Nous (asbl Le Pélican, Bruxelles) sommes disponibles pour te rencontrer une première fois gratuitement et discuter d’un potentiel accompagnement psychologique. Si tu n’habites pas à Bruxelles, tu peux nous contacter pour que nous te renseignions un endroit plus près de chez toi. Tu peux aussi prendre contact avec Infor Drogues, une organisation qui a pour but d’informer les consommateur.ices, notamment via une permanence téléphonique.

      Voici les coordonnées de contact:

      – Le Pélican : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 de 9h à 16h30 du lundi au vendredi

      – Infor Drogues : 02 227.52.52 du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h

      J’espère avoir pu t’éclairer et je reste disponible si tu as d’autres questions.

      Prends soin de toi!

      L’asbl Le Pélican

      Répondre
  39. talent@
    28 septembre 2021

    salut

    j’ai pris la décision ça fait maintenant trois (3) semaines jour pour jour d’arrêter le crack et je veux plus recidivé. j’ai déja récidivé 10 fois de suite en Trois (3) ans. je ne compte plus y gouté pour rien au monde.  je sais que ‘l’esprit est ardant mais la chair est faible’.

    Ma quetion est la suivante, la raison pour laquelle je suis tombé dans le crack, c’est présicement parce que mon amie ma entrainer, et mon Papa à  peur de prendre des riques me concernant comme par exemple me permettre de beneficiér à des bourses Scolaires, même si je trouve un travail à l’étranger il refuseras que j’accepte le poste. alors comment faire parce que ce n’est quand mon cerveaux est occuper toute la journé que même si j’ai des envie je ne pourrais même plus essayé parce que dans le passé j’ai raté beaucoup d’opportunité comme ça.

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      30 septembre 2021

      Hello Talent@,

      Merci pour ton mail et ta confiance. Tu as pris fermement la décision d’arrêter le crack. C’est super ! Nous t’encourageons vivement dans cette décision courageuse 🙂 Tu nous expliques que cette décision reste difficile. Bien que tu sois certain de vouloir arrêter, tu sais que les rechutes sont possibles et tu en a déjà expérimenté. Nous comprenons aussi que pour pouvoir t’aider à arrêter il est important pour toi que tu “t’occupes le cerveau”. Malheureusement il semble que ton papa par peur, ou manque de confiance, suite aux expériences passées, ne te permette pas d’avancer dans ce sens. Lorsqu’un proche souffre d’addiction cela peut-être une source de souffrance et de peur forte pour la personne concernée. Nous comprenons que ton père reste sur la réserve quant à l’idée de te laisser te réengager dans un travail, ou dans une bourse scolaire. Parfois, cela peu prendre du temps pour qu’un proche accorde à nouveau sa confiance. Mais cette situation difficile avec ton papa ne doit pas te décourager ou impacter la décision que tu as pris pour toi ! Si tu cherches des manières de “t’occuper”, il existe d’autres façon qu’à travers l’école et le travail.  L’idéal serait que tu en discutes avec un professionnel de la santé de manière à te sentir soutenu dans cette phase de vie et que tu puisse prendre tes décisions par toi même.

      Si tu as besoin de soutien extérieur pour t’accompagner et discuter de cette phase de vie que tu traverses, nous restons disponible (asbl Le Pélican) pour te recevoir au sein de notre centre gratuitement. Nous pourrons t’accueillir et prendre le temps de discuter ensemble de ta situation pour que tu puisses y voir plus clair. Tu peux aussi contacter l’asbl Infor Drogues. C’est une structure d’information autour de la consommation, ils tiennent une permanence téléphonique sur une plus grande amplitude horaire que nous. Ils sauront certainement te guider et répondre à tes questions. Voici nos coordonnées :

      – Le Pélican : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 de 9h à 16h30 du lundi au vendredi

      – Infor Drogues : 02 227.52.52 du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h.

      Si habites ailleurs à Bruxelles nous pouvons aussi te renseigner sur les endroits en Belgique que tu peux contacter près de chez toi pour effectuer tes démarches =)

      N’hésites pas à utiliser ces ressources, elle sont là pour ça.

      Prends soin de toi,

      L’asbl Pélican

      Répondre
  40. caduw
    11 septembre 2021

    Bonjour,

     

    Cela fait 1 mois que je n’ai plus consommée de cocaine grâce au soutient de ma compagne et mes amis, malheureusement je suis repartir a Bruxelles chez moi et j’ai craqué, la solitude m’angoisse, je ne sais pas ci cela est grave et si je vais re devoir faire un sevrage .

    Cordialement

     

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      13 septembre 2021

      Hello Caduw,

      Merci pour ton message et ta confiance. Tu as pris la décision il y a un mois d’arrêter la cocaïne. Tout d’abord félicitation pour ce choix difficile à prendre. Pourtant, tu as franchis le pas.

      Tu nous expliques avoir arrêté durant un mois et avoir craqué une fois de retour chez toi. Quand on prend l’habitude de consommer dans un contexte particulier (pour toi, Bruxelles), l’envie de consommer est entre autre liée à ce contexte. C’est pourquoi, en dehors de ton contexte de consommation, arrêter semble plus simple. Une fois replongé dans le quotidien et les enjeux qui vont avec, l’envie de consommer peut reprendre sa place habituelle et revenir plus fort.

      Cette nouvelle consommation, après un mois d’arrêt, peut te paraître décourageante ou éveiller chez toi des émotions négatives. Cependant, quand on cherche à stopper une substance, il n’est pas étonnant de passer par des phases de re-consommation. Si tu regardes cela avec un autre point de vue, ce genre de phases est aussi un moyen de comprendre ce qui te pousse à consommer, afin de mieux comprendre ton fonctionnement et mettre en place des actions en lien avec celui-ci. Par exemple, tu fais le lien entre ton sentiment de solitude et ta consommation. C’est très intéressant ! Que pourrais-tu mettre en place face à cette angoisse de la solitude afin de diminuer la possibilité de consommer ? Cette question est évidemment large et demande un temps de réflexion.

      Tu te demandes également si tu devrais entamer un sevrage. Seul toi peux répondre à cette question. Nous comprenons que ta situation est source de questionnement et d’angoisse pour toi. Pourquoi ne pas prendre un rendez-cous avec un professionnel de la santé à ce sujet pour en parler directement avec lui et t’aider à choisir ce qui est le mieux pour toi ?

      Si tu as besoin de soutien extérieur pour t’accompagner et discuter de cette phase de vie que tu traverses, nous restons disponible (asbl Le Pélican) pour te recevoir au sein de notre centre gratuitement. Nous pourrons t’accueillir et prendre le temps de discuter ensemble de ta situation pour que tu puisses y voir plus clair. Tu peux aussi contacter l’asbl Infor Drogues. C’est une structure d’information autour de la consommation, ils tiennent une permanence téléphonique sur une plus grande amplitude horaire que nous. Ils sauront certainement te guider et répondre à tes questions. Voici nos coordonnées :

      – Le Pélican : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 de 9h à 16h30 du lundi au vendredi

      – Infor Drogues : 02 227.52.52 du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h.

      N’hésites pas à utiliser ces ressources, elle sont là pour ça =)

      Prends soin de toi,

      L’asbl Pélican

      Répondre
  41. Ed
    26 juin 2021

    Sa fait longtemp que je consomme un anti douleur après une perte connaissance j’ai decider d’arrêter et je subis le manques mais je veux plus en prendre aider moi svp a vivre moins severement le sevrage merci

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      30 juin 2021

      Hello Ed

      J’ai bien lu ta question et je vais tenter d’y répondre au mieux.

      Suite à une perte de connaissance, tu as commencé à consommer un anti-douleur. Cette consommation est entrée dans ton quotidien et aujourd’hui tu aimerais t’en débarrasser. Tu essayes de t’y soustraire. Seulement, lorsque tu n’en prends plus, tu ressens des effets du sevrage que tu décris comme sévères. Ta démarche ici avec cette question est de trouver une solution pour vivre le sevrage avec moins de difficultés. J’espère avoir bien résumé ta demande, n’hésites pas à nous recontacter si tu considères que je t’ai mal compris =).

      En effet, le sevrage peut être très difficile à vivre. Il varie en fonction de plusieurs paramètres qui jouent tous un rôle important : le médicament en soi, les quantités habituellement ingérées mais aussi les individus (nous sommes tous différents face aux sevrage), l’environnement dans lequel il effectue son sevrage (est-il bien entouré ? Dans un lieu sécurisant ?), les évènements de vie vécus pendant le sevrage…

      Ta démarche de prendre de l’information est déjà un excellent moyen de t’alléger cette charge importante. Il existe effectivement des lieux pour effectuer son sevrage avec plus de confort. L’environnement hospitalier reste un cadre qui permet de gérer les difficultés et douleurs ressenties, notamment pendant la période critique du début du sevrage. On parle alors d’une “cure de sevrage”, tu es hospitalisé pendant quelques semaines et une équipe médicale s’occupe de toi. Si tu nous indiques la commune dans laquelle tu vis, nous sauront t’indiquer les lieux les proches de chez toi.
      En premier lieu, il est important que tu sois suivi par un médecin. Les anti-douleurs sont des médicaments à consommer sous la vigilance d’un médecin qui ajuste notre posologie. Es-tu suivi actuellement ? Ton médecin est-il au courant de cela ? As-tu un médecin de référence et de confiance ? Là encore, si tu nous indique ou tu vis, nous pourront t’orienter vers un lieu de soin.

      Enfin, si tu ressens le besoin de parler  et de partager tes difficultés de vive voix, nous pouvons t’accueillir au sein de nos locaux (asbl Le Pélican) pour un entretien d’accueil. Nous prendrons le temps alors de discuter de ta situation en générale pour t’aider au mieux. Voici nos coordonnées :

      – Le Pélican : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 de 9h à 16h30 du lundi au vendredi.

      N’hésites pas à nous contacter si tu en ressens le besoin, nous sommes là pour ça =).

      Cordialement,

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  42. Roro
    23 juin 2021

    Bonjour mon fils se soigne pour l héroïne prend methadone il est donc sur la mutuelle es ce son médecin conseil chez solidaris a le droit de le rayé ? Car voici son traitement methadone 14 était au paravent à 50 et 2 seroquel 300mg, depakine chrono 300mg, 2 diazepam 10mg et 1 venlafaxine 150mg par jour merci de me conseiller sur nos droits car mon fils est soigner pour usage de drogue asuetude et dépression sévère merci bien cordialement

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      24 juin 2021

      Hello Roro

      Je ne suis pas sur de bien comprendre toute ta demande, je vais prendre le temps de reformuler ce que j’ai compris de ta situation et essayer d’y répondre. N’hésites pas à nous répondre si j’ai mal compris ta demande =)

      Il semblerait que ton fils soit en situation litigieuse avec sa mutuelle Solidaris. Tu nous précises que ton fils a besoin de soin régulier dans le cadre d’un sevrage à l’héroïne. Visiblement, son traitement est conséquent, il a donc besoin d’avoir une couverture santé pour assurer l’accès à ses différents médicaments. Seulement, le médecin conseil de Solidaris a pris la décision de rayé ton fils des bénéficiaires de la mutuelle Solidaris, ce qui l’empêche d’avoir accès à son traitement. J’espère avoir bien résumé la situation =)

      Je comprends que cette situation soit problématique. De façon générale, le droit d’accès à une mutuelle de santé de base est obligatoire en Belgique. Si ton fils a + de 26 ans, il s’agit d’une mutuelle individuelle (avant cela c’est la mutuelle des parents). La question est pourquoi Solidaris s’oppose à l’accès de ton fils à sa couverture santé ? As-tu pu en discuter avec eux ? Dans quel cadre ont-ils fait appel à un médecin conseil ? Est-ce possible que ton fils ai un retard de paiement dans ses mutualités qui motive cette décision de la mutuelle ?

      Je suis conscient que je ne t’apportes pas de solution, j’en suis désolé. Je crains qu’il faille éclaircir ces points avec Solidaris (si ce n’est pas déjà fait de ton coté). Je reste disponible si tu as besoin, n’hésites pas à revenir vers nous avec d’autres questions si besoin ou en complétant ces informations. Pour plus d’informations, tu peux aussi te tourner vers la liaison antiprohibitionniste. Il s’agit d’une asbl spécialisé dans les questions légales et juridiques autour  de la consommation. Ils tiennent une permanence téléphonique et pourront certainement préciser les informations données ci-dessus. Voici leurs coordonnées :

      La Liaison : 02/230 45 07 ou au 0478/99 18 97. Tu peux aussi leur poser des questions directement sur leur site : https://www.laliaison.org/permanence-juridique/

      J’espère que cette réponse a quand même pu t’aider.

      Cordialement,

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  43. Tintin
    22 juin 2021

    Je n arrive pas à changer je suis en danger et je ne sais pas à qui faire confiance c’est devenu un reflex dans mon habitude je me sens seul avec mais problèmes j ai peur et je m’en veux pourtant je me suis toujours battu je m’en rends malade comment puis-je m’en sortir avant qu’il ne soit trop tard merci

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      23 juin 2021

      Hello Tintin

      Sache que j’ai bien reçu ton message. Je vais tenter de t’aider en te donnant la meilleure réponse possible =).

      Dans ce que tu écris là, tu décris parfaitement les difficultés dans lesquelles on se retrouve le plus souvent face à une assuétude. Le fait que ta consommation soit inscrit dans ton quotidien comme une habitude, tu parles même de reflexe. L’isolement dans le quel on peut se retrouver lorsque l’on est pris au piège dans la consommation du produit. L’embarras dans lequel on se retrouve lorsqu’il faut communiquer avec les autres de sa situation, qui peut même se transformer en défiance ( tu te demandes à qui faire confiance). Les efforts que tu mobilises pour t’en sortir qui, pour l’instant, ne permettent pas encore d’en sortir. La peur et la crainte du danger lié à la consommation.

      On retrouve les différents paramètres qui sont présent dans la crise. C’est une situation très stressante pour toi et je reçois bien l’urgence de ta situation. Ta démarche de prise de contact avec nous est très courageuse et pertinente. Bravo pour cela. Alors maintenant comment faire ?

      Un point très important : éviter l’isolement. Ne reste pas seul dans tes soucis. Es-tu entouré ? As-tu des personnes de confiance à qui t’adresser autour de toi ? Cela peut te permettre de te décharger en partie de ton stress et de te sentir mieux soutenu.

      Comment te sens-tu physiquement ? Si tu te sens mal, il peut être intéressant pour toi d’avoir un avis médical. Si tu as un médecin généraliste de confiance, n’hésites pas à lui en parler il saura certainement comment t’aider à gérer cette période difficile pour toi. Si tu n’en as pas, n’hésites pas à nous recontacter pour nous dire dans quelle commune tu vis. Nous saurons t’orienter vers le lieu de soin le plus proche.

      Ne perd pas espoir, on peut toujours en sortir. Si tu as besoin de soutien extérieur pour t’accompagner et discuter de tes soucis, nous restons disponible (asbl Le Pélican) pour te recevoir au sein de notre centre gratuitement. Nous pourrons chaleureusement t’accueillir et prendre le temps de discuter en semble de ta situation pour voir comment t’aider. Tu peux aussi contacter l’asbl Infor Drogues. C’est une structure d’information autour de la consommation, ils tiennent une permanence téléphonique sur une plus grande amplitude horaire que nous. Ils sauront certainement te guider et répondre à tes questions. Voici nos coordonnées :

      – Le Pélican : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 de 9h à 16h30 du lundi au vendredi

      – Infor Drogues : 02 227.52.52 du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h.

      N’hésites pas à utiliser ces ressources, elle sont là pour ça =)

      Courage, tu vas y arriver tu n’es pas seul.

      Cordialement,

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  44. Myriam
    15 juin 2021

    Bonsoir,

    Mon fils bi polaire est également accroc au cannabis. Son neuro psychiatre préconise une désintoxication à cette dépendance afin que son traitement au lithium puisse agir correctement. Cependant, il est rentré du Canada en début d’année et n’arrive pas à  maintenir une présence et concentration aux divers emplois où il a postulé.  De ce fait, il est sans revenu et n’a pas droit au chômage et donc pas de mutuelle.  Tous ses frais médicaux sont actuellement à sa charge… par contre il n’aura pas les moyens financiers liés à une hospitalisation qui vu son état est indispensable !  Quels sont ses recours ?

    Merci pour votre retour

    Sa maman

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      16 juin 2021

      Hello Myriam

      J’ai bien reçu ton message et je vais tenter d’y répondre au mieux.

      Tout d’abord, je voulais souligner la pertinence de ta démarche en nous posant cette question. C’est une situation qui doit engendrer du stress pour vous et ton initiative active de te renseigner pour réunir les informations utiles pour résoudre ce problème est certainement le meilleur moyen d’y arriver =).

      En effet, la situation de ton fils doit te procurer pas mal d’inquiétude. Tu sembles tiraillé entre le besoin plutôt urgent d’une prise en charge et les limites financières engendrée par le fait qu’il ne bénéficie pas d’une couverture sociale adéquate. Ainsi, ce déficit d’aide de santé est au cœur de ta problématique. Nous ne sommes pas exactement la meilleur équipe pour t’aider efficacement à ce niveau là. Si tu résides actuellement en Belgique, tu peux faire appelle à l’asbl Infor-Jeune  qui est beaucoup plus au clair sur cette question. Tu peux aussi formuler une question sur la couverture des soins de santé dans la rubrique “Ta santé” de Bruxelles-J, il seront beaucoup plus à même de te répondre sur ce point précis. Ce que nous pouvons te dire à ce sujet, c’est que théoriquement en Belgique l’accès à une mutuelle de santé qui prend en charge les soins de santé (en tous cas en partie) est obligatoire. Je t’invite vivement à prendre contact avec les ressources ci-dessous pour préciser cette affirmation =).

      Pour ce qui est de la question de la consommation, je lis bien qu’il y a un contexte qui pousse ton fils à changer sa consommation : les recommandations du neuropsychiatre sont claires à la vue de son diagnostique de bipolarité.
      Néanmoins, qu’en est-il du regard de ton fils sur cette situation ? Comment a-t-il reçu cette recommandation ? Est-il prêt à se faire hospitaliser  ? A remettre en question sa consommation ?

      Je comprends que cette situation puisse t’inquiéter et que tu recherches le moyen le plus rapide pour le sortir de cette situation et pour te soulager de ton stress. Maintenant, il est important d’être au clair sur ces questions. Effectivement, il s’agit d’un processus de changement qui engage avant tout le consommateur. Il va être celui qui va subir les conséquences du changement et cela peut être vécu comme une période très difficile. Si il n’est pas prêt à volontairement s’engager dans cette démarche qui va être couteuse pour lui, il est probable que les mesures ce solde par un échec.

      Alors comment faire ? Quel rôle peux-tu jouer là dedans ? Déjà être présente pour lui, pour le supporter dans ces difficultés, ce que tu sembles déjà accomplir. Maintenir la communication, éviter l’isolement pour le consommateur est la mesure la plus importante pour l’aider. Tu peux lui transmettre clairement tes inquiétudes par le dialogue. Le point important c’est toujours d’essayer de le faire dans une atmosphère non-jugeante et bienveillante. Pour l’aider dans sa décision, tu peux aussi questionner avec lui sa consommation pour la comprendre : dans quel contexte tu consommes ? Pourquoi, dans quel état d’esprit il est quand il consomme ? Si il y a des moments récurrents dans la journée de consommation ? Cela permet de montrer aussi à l’usager que l’on s’intéresse à sa situation spécifique et qu’on ne le stigmatise pas simplement comme consommateur de drogue.

      Si tu désires en savoir plus, vous pouvez nous contacter par téléphone (Le Pélican) ou l’asbl Infor-Drogue. Nous seront a même de répondre a tes questions supplémentaires. Pour notre part, nous pouvons même t’accueillir au sein de notre centre pour en discuter. Voici nos coordonnées :

       

      – Le Pélican :     02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 de 9h à 16h30 du lundi au vendredi

      -Infor-Drogues : 02 227.52.52 Du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h.

      N’hésites pas à nous contacter, nous sommes là pour ça =)

      Cordialement,

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  45. Treize
    14 juin 2021

    Pourriez-vous m’aider à laissée de fumé je suis un vrai accro et je désire en laissé ben chaque j’en prend de plus aide moi si possible

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      16 juin 2021

      Hello Treize

      J’ai bien reçu ton message et je vais tenter d’y répondre au mieux.

      Je lis que tu as des difficultés pour diminuer ta consommation. Tu me transmets que lorsque tu veux fumer moins voire arrêter de fumer, cela débouche sur une augmentation de ta consommation (si j’ai bien compris, n’hésites pas  à me préciser si ma compréhension de ta question est erroné dans un nouveau message ;))

      Effectivement, arrêter de consommer une substance avec laquelle on entretient un lien de dépendance est toujours compliqué. Le produit a pu te faire du bien durant un moment, mais  il semblerait que tu veuilles mieux contrôler ta consommation et que cette étape soit difficile. On s’installe dans une habitude de consommation délicate à déconstruire.

      Tout d’abord, ta demande d’aide est très pertinente et courageuse, bravo. Reconnaître que l’on a des difficultés et demander de l’aide est une étape très importante dans le changement. En premier lieu, essaye de ne pas rester seul dans tes soucis si c’est possible. Cela peut sembler difficile d’en parler autour de soi, on peut ressentir de la honte et de la culpabilité, mais souvent c’est une démarche qui soulage et qui permet de sortir de l’isolement pour bénéficier d’une aide extérieur. C’est très important.
      Suivant ce que tu consommes, il peut être vraiment important aussi d’avoir un avis médical de l’impact de la consommation sur ta santé. Si tu te sens suffisamment en confiance, n’hésites pas à l’aborder avec ton médecin de référence, il t’aidera certainement. Si tu n’en a pas, tu peux nous dire ou est-ce que tu vis, nous pourrons te diriger vers des lieux de soin approprié.

      Par ailleurs, si tu ressens le besoin d’en parler par téléphone ou en face à face pour approfondir et pour vider ton sac, tu nous joindre (Le Pélican). Nous prendrons le temps de t’accueillir et de recevoir tes demandes et inquiétudes.  Tu peux aussi très bien t’adresser à l’asbl Infor-Drogue qui tient une permanence téléphonique sur une plus grande amplitude horaire que la notre. Il sauront accueillir ta demande et te guider au mieux. Voici nos coordonnées :

      – Le Pélican :     02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 de 9h à 16h30 du lundi au vendredi

      -Infor-Drogues : 02 227.52.52 Du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h.

       

      N’hésites pas à nous contacter dès demain si besoin, ne reste pas seul dans tes difficultés.

      Courage

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  46. Tama
    31 mai 2021

    Mon fils est polyconsomateur de drogue comment l’aider à s’en sortir

     

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      2 juin 2021

      Hello Tama,

      J’ai bien reçu ton message et je vais tenter d’y répondre au mieux.
      C’est une question que l’on se pose toujours en tant que personne de l’entourage du consommateur. Il est difficile de répondre simplement car il n’existe une méthode applicable en toute situations.
      L’élément qui est certainement le plus déterminant pour aider lorsqu’on est le proche, c’est la capacité à communiquer avec le consommateur et à lui montrer notre soutien. Ils sont souvent en proie à des crises durant leur période de consommation. La présence bienveillante et soutenue des proches est souvent d’une grande aide. Mais concrètement comment s’y prendre ?
      Ce que l’on propose souvent dans cette situation, c’est d’essayer d’avoir une attitude la plus bienveillante et la moins jugeante possible concernant le consommateur. Parfois, on aimerait que le proche qui consomme agisse vite et efficacement. On lui donne des conseils sur comment il devrait faire, se comporter (“tu devrais aller voir telle personne”, “arrêter de faire comme si, comme ça”…). Ce genre de discours peut être perçu comme intrusif pour la personne qui sait que ça ne va pas mais qui n’arrive pas encore à faire les démarches. Cela peut prendre du temps. C’est pourquoi nous proposons souvent de parler pour soi, en “je”. S’exprimer autour de l’impact de la consommation du proche sur soi (“tout cela m’inquiète” , “j’ai peur qu’il t’arrive ceci ou cela” , ” quand tu consommes, je ressens ceci ou cela”…). Tu peux aussi essayer de t’intéresser plus en détail à sa consommation, et plus précisément essayer d’avoir son point de vue sur celle-ci  : dans quel état d’esprit est-il lorsqu’il consomme ? Qu’est-ce qu’il en pense ? qu’est-ce qu’il recherche ? Cela permet de montrer que l’on essaye de se mettre à la place du consommateur. Tout ceci dans une atmosphère la moins jugeante et la plus bienveillante possible.
      Si tu as besoin d’en parler plus en détail avec quelqu’un, ou simplement de vider ton sac, tu peux nous joindre pour fixer un RDV au sein de notre association en présentiel (Le Pélican). Nous t’accueillerons et nous prendrons le temps de discuter ensemble de ta situation. Nous essayerons de t’apporter un maximum de soutien et un regard extérieur neuf sur ce qui peut te poser problème. Voici nos coordonnées :
      Le Pélican : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 de 9h à 16h30 du lundi au vendredi.
      N’hésites pas à nous contacter si tu en ressens le besoin, nous sommes là pour ça.
      Cordialement,
      L’équipe du Pélican.
      Répondre
  47. Toto
    26 mai 2021

    j’ai besoin de clinique pour me soigner je  les héroïnes depuis quelques années une depuis quelques années et de cocaïne aussi et je veux arrêter tout et des moi s’il vous plaît

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      27 mai 2021

      Hello Toto,

      Merci pour ton message. Tu es actuellement dans une situation où tu sens que tu n’arrives plus à t’en sortir par toi même et tu penses que l’hospitalisation en clinique est nécessaire. En nous contactant tu cherches de l’aide et ne reste pas inactif face à ton problème. Et pour cela bravo, il peut être très difficile de demander de l’aide à l’extérieur mais toi, tu le fais !

      Peux tu nous dire où tu habites en Belgique que nous puissions te renseigner sur les structures d’aide que tu peux contacter ?

      Nous espérons avoir de tes nouvelles !

      Le Pélican Asbl

      Répondre
  48. Lechat
    26 mai 2021

    Hello ça fais bientôt 1 an que j’ai arrêté le cannabis et j’aimerais pouvoir aider d’autre gens qui aimeraient arrêter. Pour être plus spécifique, j’aimerais faire part de mon vécu et de la manière dont j’ai arrêté. Je ne me considère toujours pas comme sortis d’affaires même si je n’ai plus aucune envie irrésistible de fumer. Si vous avez des associations que je pourrais contacter ça serait cool, je trouve cela important d’aider d’autre gens qui sont dans une situation que j’ai vécu. Cela pour deux raisons : 1) j’ai pu rencontrer des mentors qui m’ont aider et je veux partager cela 2) cela m’aide à donner du sens à mon arrêt du cannabis. Bien à vous. Bruxelles

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      27 mai 2021

      Hello Lechat,

      Merci pour ton témoignage. ça fait du bien de lire ce type de message encourageant ! Nous tenons à te féliciter de tout coeur pour cette belle réussite. Comme tu l’exprimes très bien, tu ne te considères toujours pas tirer d’affaires mais tu avances dans ton processus. S’entourer de mentors bienveillants et confiants est en effet très utile. Nous comprenons que maintenant que tu as traversé cet arrêt tu souhaites pouvoir soutenir à ton tour d’autres personnes qui traverses des difficultés semblables. Nous nous demandons si tu as pensé à entrer en contact avec les Narcotiques Anonymes ? Ils ont un mode de fonctionnement basé sur l’aide entre pairs et cela pourrait tout à fait correspondre à tes recherches. D’une part cela pourrait t’aider à renforcer tes propres décisions, de l’autre tu pourrais prendre cette place de mentor dont tu nous parles.

      Qu’en penses-tu ? Nous, on trouve que ça vaut la peine !

      Continues à prendre bien soin de toi,

      Le Pélican Asbl

       

      Répondre
  49. Hanane
    22 mai 2021

    Bonjour je prend le zolpidem depuis 9ans je me sens mal je envie de arrête tout ça je ss a 10 compris par jour et plus …aide moi…..svp

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      26 mai 2021

      Hello Hanane,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Tu expliques consommer du Zolpidem depuis 9 ans et être à près de 10 comprimés par jours. Nous imaginons que si tu consommes autant depuis tout ce temps, l’idée d’arrêter la substance peut-être extrêmement difficile pour toi. Malgré cela, tu as envie de changer ce comportement et tu cherches de l’aide à l’extérieur et pour cela, bravo ! C’est une décision très difficile et courageuse à prendre.

      Tout d’abord, nous souhaiterions te renvoyer vers un médecin afin que tu puisses parler avec lui de ta consommation. As-tu un médecin avec qui tu sens que tu pourrais aborder la question ? Il est essentiel que tu passes par le corps médical pour te faire aider de la façon la plus douce et respectueuse possible pour toi.

      Ensuite, es-tu suffisamment entouré pour traverser cette épreuve de vie ? As-tu des amis, de la famille qui peuvent te soutenir dans ton parcours ? Si tu sens que cela n’est pas possible ou que ton entourage proche ne suffit pas, il existe des centres spécialisés qui peuvent te soutenir tout au long de ta démarche. Si tu nous dis où tu habites en Belgique, nous pouvons te renseigner sur des endroits que tu peux joindre pour trouver cette aide

      N’hésites surtout pas à nous contacter pour demander plus d’informations soit par cette plateforme soit par téléphone. Quoi qu’il en soit, ne reste pas seul dans cette situation !

      Nous restons disponibles si tu as besoin de plus d’infos, ou même d’en discuter avec quelqu’un en face à face pour t’aider à prendre ta décision. Voici nos coordonnées :Le Pélican : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 de 9h à 16h30 du lundi au vendredi.

      Tu peux aussi appeler une asbl spécialisée dans la question pour en parler par téléphone avec eux, tu peux contacter Infor Drogues. Voici leurs coordonnées :

      Infor-Drogue : 02 227.52.52. Du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h. N’hésites pas à utiliser ces ressources, elles sont là pour ça.
      Cordialement,
      Le Pélican

       

      Répondre
  50. Alimanee
    14 mai 2021

    Bonjour Docteur,

    mon fiancé fume le cannabis ça fait 14ans, il essaye d’arrêter, je ne sais pas comment je vais le traiter que dois je faire???

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      20 mai 2021

      Hello Alimanee,

      Nous avons bien lu ton message. Merci pour la confiance que tu nous accordes. Ton fiancé fume du cannabis depuis 14 ans maintenant et a pris la décision d’arrêter de consommer. Cette décision est très courageuse car difficile à prendre. Face à cela, tu te demandes comment l’aider. Faire partie de l’entourage proche d’un consommateur peu être très difficile à vivre. En cherchant de l’aide à l’extérieur, tu es dans une démarche active pour t’y prendre au mieux, félicitation, ça n’est pas simple de demander de l’aide à l’extérieur

      En effet, ne pas savoir comment tu peux le soutenir doit être très frustrant pour toi. C’est quelque chose de très important dans cette situation et cela peut influencer la décision de ton fiancé dans le sens de la diminution.

      Alors que faire ? Nous pensons que maintenir une bonne communication avec lui est très important. En tant que proche, c’est une démarche essentielle de lui apporter ton soutien tout en faisant passer ton inquiétude auprès de lui. Le but est de pouvoir l’écouter sans le juger ni le stigmatiser. Lui faire sentir qu’il est écouté et compris dans sa démarche.  Ce qui nous semble important c’est que tu puisses trouver le bon équilibre entre soutien et respect de tes propres besoins et limites. C’est une situation compliquée autant pour toi que pour lui car tu peux sérieusement t’épuiser si tu ne penses pas à toi. Et si cela arrivait, tu ne pourrai plus être aussi disponible pour lui venir en aide.

      Afin de prévenir cela, il est important que tu ne t’oublies pas dans ce processus d’aide. Tu ne peux pas assumer seule cette responsabilité, il est important de prendre aussi le temps de veiller à ton bien-être. Pour ce faire, en discuter est une solution. Si tu nous dis où tu habites en Belgique nous pouvons te donner des adresses où tu pourra rencontrer des spécialistes afin de discuter avec eux directement de ta situation et avoir leur avis à ce sujet. Le but est de t’offrir un espace où tu peux parler librement de cette situation et te décharger en partie du stress que cela t’impose. Nous savons qu’il est parfois difficile d’en parler dans sa vie quotidienne, cela peut-être une bonne solution pour vider son sac et discuter avec un thérapeute.

      J’espère que ce message a pu t’aider et as répondu, au moins en partie, à tes attentes. N’hésites pas à prendre contact avec nous si tu en ressens le besoin, nous sommes là pour ça =)

      Cordialement,

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  51. Jen34
    12 mai 2021

    Bonjour, j ai 25 ans et j’essaye d’arrêter la cocaine. J’en prends depuis environ un an et je me sens de plus en plus vide et étrangère aux personnes qui m’entourent.. J’ai mal aux narines qui sont irritées, mon cerveau paraît parfois endormi je cherche mes mots trop souvent, et j’ai du mal à communiquer avec les  personnes qui m’entourent je n’ai rien à leur dire car je pense tout le temps à la c …

    Je voudrais savoir si ces dommages physiques et mentaux seraient réversibles  ou pas à l’arrêt?

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      20 mai 2021

      Hello Jen34,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes ! Tu nous expliques que tu consommes de la cocaïne depuis plus ou moins un an et que tu fais face à beaucoup de conséquences négatives de cette drogue. Tu te sens de moins en moins en lien avec le monde extérieur car l’envie de consommer est très présente. C’est en effet des réactions qui peuvent arriver avec la consommation. Cela doit être fatiguant pour toi. Nous comprenons tout à fait que cela éveille en toi du stress et que tu te poses toutes ces questions ! Le fait que tu prennes le temps de trouver des réponses à tes questions et de nous écrire est super courageux ! Bravo.

      Tu as donc peur pour les dommages physiques et mentaux de ta consommation. Nous pensons que seul un médecin peut répondre à ta question car cela dépend de toute une série de facteurs personnels auquel nous n’avons pas accès (la quantité consommée, tes propres données de santé, …). Nous te conseillons de prendre contact avec un médecin en qui tu as confiance et avec qui tu pourra t’exprimer à l’aise.

      Si tu nous dis dans quel endroit tu habites en Belgique, nous pouvons t’envoyer la référence de centres spécialisés qui pourront répondre à tes questions.

      Tu peux aussi appeler une asbl spécialisée dans la question pour en parler par téléphone avec eux, tu peux contacter Infor Drogues. Voici leurs coordonnées :

      Infor-Drogue : 02 227.52.52. Du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h. N’hésites pas à utiliser ces ressources, elles sont là pour ça.
      Cordialement,
      L’équipe du Pélican
      Répondre
  52. Jeff
    3 mai 2021

    Bonjour, j’ai 36 ans, et j’ai un peu touché à tout on va dire, mais moi ça va, je tiens bon ^^

    j’ai ma meilleure pote de 30 ans qui consomme de la cocaine, snif ou crack … depuis quelques années… parfois un week-end complet sans s’arrêter… entre 5 et 10g

    ses descentes sont un enfer pour elle…  je veux la sauver, là sortir de la… sa santé commence sérieusement à être mise en jeux… des petites tâches commencent à apparaître sur son visage…

    C’est très difficile de trouver parfois les mots justes… ou savoir comment bien réagir…

    merci d’avance

    JEFF

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      5 mai 2021

      Hello Jeff,

      Je comprends la complexité de ta situation. Tu es proche d’une amie qui consomme et tu es spectateur des conséquences délétères de sa consommation sur elle-même. Face à cela, tu souhaites lui venir en aide. Par ailleurs, tu relèves le risque, qui semble important, que cette personne prend avec sa santé. C’est une position très difficile qui est souvent très déstabilisante pour le proche : on voit les dégâts, on veut aider à tout prix et au plus vite mais parfois on se retrouve désarmé face à la passivité voire la résistance de son proche usager. Tu soulignes particulièrement bien le fait qu’il est très délicat d’adopter la posture appropriée dans son discours et dans son comportement pour aider son proche.
      Alors comment réagir ?
      En premier lieu, c’est déjà une super démarche de ta part de maintenir un contact et d’essayer d’en parler avec elle. Ta demande d’aide est tout aussi pertinente. Le maintien du lien et de la communication est indissociable du changement. Parler, rester proche, accompagner : c’est la clé et certainement la meilleure posture à avoir dans ta situation. Alors oui c’est bien de rester proche, mais que peut-on transmettre ? Tu peux lui transmettre cette inquiétude, essayer de parler du souci que tu te fais, parler de tes états d’âmes sans jugement et stigmatisation de sa situation. Parler pour toi, en « je ». Le risque dans cette situation est le jugement et de réduire l’individu à sa consommation, comme si il n’était rien d’autre que cela.
      Tu peux essayer de te renseigner sur son lien avec les produits : comprendre pourquoi on consomme, dans quel but ? Qu’est ce qu’on en attend ? Les avantages et les inconvénients ? La remise en question et la connaissance de sa consommation sont des éléments qui peuvent amener à réfléchir au changement, à la diminution. Tu peux lui apporter ton aide, néanmoins, la décision finale lui revient. C’est un processus long avec des hauts et des bas, difficile pour elle. Même si c’est frustrant pour toi, il faut s’armer de patience.
      Si cette situation est trop pesante pour toi et que tu souhaites en discuter avec quelqu’un, sache que tu peux t’adresser à nous (Le Pélican) pour prendre un RDV. Nous proposons un espace de discussion et d’accueil autant pour les usagers que pour leur entourage. Nous pourrons t’accueillir et nous pourrons discuter ensemble de la meilleure attitude à adopter. Tu peux aussi faire appel à l’asbl Infor-Drogue. C’est une association qui donne de l’information sur toutes questions concernant la consommation. Si tu habites ailleurs en Belgique n’hésites pas à nous le dire, nous pourrons te donner d’autres adresses dans ta région.
      Voici nos coordonnées :
      Le Pélican : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 de 9h à 16h30 du lundi au vendredi. Tu peux aussi nous contacter par message sur notre page https://www.lepelican-asbl.be/contact.
      Infor-Drogue : 02 227.52.52. Du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h.
      N’hésites pas à utiliser ces ressources, elles sont là pour ça.
      Cordialement,
      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  53. Annonyme
    29 avril 2021

    Bonjour moi je consommé du chite , et médocs : tramadol , hérica . Et j ai arrêté de consommer sans consultée un médecin ça fait plus que 1 mois mais je stresse bcp , je suis devenue parano , j ai perdu ma confiance … comment dois-je faire svp et je veux pas consulter un médecin j ai peur qu’il me prescrit des médocs psk j en veut pas

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      5 mai 2021

      Hello Annonyme,

      J’ai bien lu ton message. Je comprends que tu sois dans une situation d’urgence. Je lis que tu consommais divers produits (haschich, tramadol, hérica…).
      Tu as su t’arrêter par toi-même pendant un mois. C’est une belle démonstration de tes ressources et de ta détermination, bravo pour cela. Tu souffres actuellement de plusieurs phénomènes psychologiques fort désagréables (le stress, la perte de confiance en soi, les idées paranoïaques). Ces manifestations psychologiques sont probablement en lien avec ton arrêt de consommation.
      Il est important que tu prennes soin de toi pendant cette période. Es-tu bien entouré ? Peux-tu en parler à quelqu’un de confiance ? En cette période il est préférable que tu te concentres sur ta santé (prendre soin de soi, se reposer, faire un maximum de choses qui nous font plaisir, voir des proches qui nous font et qui nous veulent du bien). J’ai conscience que dans ton état, ces propositions ne sont pas faciles à mettre en place et que tu cherches avant tout à éviter les désagréments du sevrage.
      J’entends que tu ne souhaites pas avoir recours à des médicaments et que tu ne veux pas voir de médecin. Tu as pris la décision de mener ton sevrage par tes propres moyens et ça fait déjà un mois c’est loin d’être négligeable. Chacun est libre de gérer son arrêt de consommation comme il l’entend et il n’y a pas de meilleure méthode. Maintenant l’impact du sevrage à l’air très handicapant chez toi. Tu peux avoir accès à plusieurs ressources pour éviter ces souffrances : il y a l’hygiène de vie centrée sur son bien-être comme évoqué plus haut (alimentation, sommeil, activités plaisir, entourage…). Seulement, cela n’a pas un effet immédiat sur tes difficultés, ça prend du temps. Le médecin peut t’apporter une forme de sécurité en prenant soin de vérifier que ta santé n’est pas en danger. Je comprends que tu veuilles éviter d’avoir recours au médical, seulement c’est un moyen complémentaire, efficace et rapide de traverser les grosses difficultés que tu éprouves pour le moment. Il est important d’avoir un avis de professionnel pour vérifier que tu ne risques pas des complications plus importantes. Le médecin est là avant tout pour ça. C’est une possibilité parmi d’autres, réfléchis y.
      Si tu nous dis ou tu vis en Belgique, nous pourrons te renseigner pour t’aider à trouver de l’aide près de chez toi. En tous cas, ne reste pas seul et prends soin de toi.
      Nous restons disponibles si tu as besoin de plus d’infos, ou même d’en discuter avec quelqu’un en face à face pour t’aider à prendre ta décision. Voici nos coordonnées :
      Le Pélican : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 de 9h à 16h30 du lundi au vendredi.
      N’hésites pas si besoin, nous sommes là pour t’aider.
      Cordialement,
      Le Pélican.

      Répondre
  54. Kim
    27 avril 2021

    salut, 

    je me drogue depuis mes 16 ans , de la marijuanas j’ai commencé pour oublier mes problèmes , (environnement Famillale instable)  et à présent je suis à 1 joins par heure pratiquement . Je voudrais vraiment arrêter mais j’en ai besoin pour tout , dormir manger et j’imagine mal ma vie sans ça ( je précise que j’ai une vie très stressante)

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      28 avril 2021

      Hello Kim,

      J’ai lu ton message avec attention et je vais y répondre au mieux =)

      je lis que tu as des difficultés à arrêter la marijuana. En effet, tu l’utilisais à la base pour t’aider à surmonter l’impact de l’environnement familial sur toi. Aujourd’hui, la consommation s’est installée comme une habitude quotidienne dont tu as du mal à te détacher.

      Il est courant d’utiliser une consommation comme antidote contre le stress, la tristesse, la colère… En bref, contre les émotions négatives en général. Ça fonctionne plutôt bien au début. Seulement on s’habitue à avoir recours à cette stratégie pour gérer ces difficultés et, petit à petit, elle devient la seule possible. Par ailleurs, la conso apporte son lot de désagréments dans la vie quotidienne : avec le cannabis, on peut perdre la motivation de mener à bien ses projets, avoir du mal à se concentrer, avoir parfois des oublis et trous de mémoire…

      C’est effectivement un moment difficile pour toi, je comprends tes préoccupations par rapport à l’arrêt. Le sevrage peut-être une période délicate pour le consommateur surtout dans les premiers temps. Il est possible de mettre plusieurs balises en place pour limiter les tracas : dans un premier temps, il est toujours important d’être suivi par un médecin dans cette période : ton organisme peut passer par une période de fragilité, autant sur le plan psychologique que physique (irritabilité, difficulté avec le sommeil, parfois nausées passagères…). Avoir un référent médical en soutien en cas de besoin, c’est toujours un + pour gérer les moments difficiles.

      En outre, c’est une période de stress pour toi. Si tu as un environnement stressant comme tu le précises, ça peut-être d’autant plus difficile à gérer. Il est possible d’apprendre à contrôler ce stress autrement que par la consommation : chacun peut trouver des stratégies qui lui conviennent (sport, relaxation, activités culturelles, en parler avec un proche de confiance…). La transition entre la consommation vers une autre stratégie est souvent délicate. On peut se sentir perdu et désemparé : la consommation est facile, immédiatement disponible et souvent très efficace pour se relaxer temporairement.

      Dans ce contexte là, tu peux faire appel à nous, l’asbl le Pélican, pour en discuter calmement par téléphone. Nous pouvons t’offrir une première écoute et pourquoi pas te diriger vers un service répondant à tes besoins. Voici nos coordonnées :

      Le Pélican : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 de 9h à 16h30 du lundi au vendredi.

      Tu peux aussi rentrer en contact avec l’asbl InforDrogues située également à Bruxelles : 02 227.52.52. Du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h.

      N’hésite pas à utiliser cette ressources si elle a du sens pour toi dans ta démarche, nous sommes là pour t’aider.

      Si tu n’habites pas à Bruxelles mais ailleurs en Belgique n’hésite pas à le dire, nous trouverons d’autres adresses plus proches de chez toi =)

      Cordialement,

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  55. Billy
    13 avril 2021

    Bonjour Jérémy 39 ans .

    Je me shoot a la coc depuis 3demaine environ 2 grammes par jour 8 a 10 shoot car je fais rien de mes journées .

    Je dois récupérer mon permis et j’ ai peur pour ma visite médicale et surtout comment expliquer cela à ma futur femme que je vois plus depuis le 11fevrier et c est ça j’ ai pris la décision de me shooter car la fumer c est depuis le 4 octobre 2020 3 grammes par jour .

    Quel médicament prendre car je vais changer mes habitudes merci

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      14 avril 2021

      Hello Jérémy,

      J’ai lu attentivement ta demande et je vais essayer de t’aider au mieux.
      Tu dis que tu consommes de la cocaïne quotidiennement. Si je comprends bien, tu as une échéance administrative incompatible avec ta consommation (la récupération de ton permis) et tu es mal à l’aise à l’idée de le dévoiler à ta futur femme.
      Je crois que c’est une question que tu devrais poser à ton médecin directement. Nous ne le sommes pas, je ne voudrais pas te dire de bêtises. Ce que je peux te dire en revanche, c’est qu’il n’existe pas de médicament pour réduire sa consommation de cocaïne spécifiquement. Certains médicaments peuvent réduirent les effets secondaires du sevrage temporairement. Encore une fois, il te faudra l’expertise d’un médecin pour cette question. Le plus souvent, le changement est possible lorsque le consommateur qui veut diminuer ou arrêter est très déterminé et bien entouré. Il peut faire appel à des professionnels de la santé pour l’accompagner dans cette période, car c’est vrai que c’est une démarche difficile à entreprendre seul. Cela peut prendre plusieurs formes (consultation psy, aide du médecin généraliste, hospitalisation…). Tu peux aussi prendre des mesures de ton côté pour t’éviter la tentation et te protéger le temps du sevrage (se retrouver en famille, aller à la campagne, mettre de la distance avec les connaissances qui consomment…). Il existe plein de méthodes différentes, chacun a ses affinités et ses préférences.
      Si tu as besoin d’aide pour trouver la tienne, ou simplement si tu as envie de discuter de cela avec quelqu’un d’extérieur, tu peux nous contacter par téléphone (asbl le Pélican) pour fixer un rendez-vous d’accueil gratuit chez nous. Nous pourrons prendre le temps d’en discuter plus en détail et de répondre à tes questions concernant cette démarche. Tu peux aussi prendre contact avec l’asbl Infor-Drogues. C’est une association qui se charge de donner des informations concernant tout ce qui touche à la consommation de produits psychotropes. Voici nos coordonnées :
      Le Pélican : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 de 9h à 16h30 du lundi au vendredi
      Infor-Drogues : 02 227.52.52. Du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h.
      J’espère avoir pu répondre à ta demande avec ce message. N’hésites pas à utiliser ces ressources en cas de besoin, nous sommes là pour t’aider =)
      Cordialement,
      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  56. Michel
    2 avril 2021

    J’ai 54 ans je consomme depuis 30 ans avec des pause de temps en temps. Ma question j’aurais aide pour y parvenir

     

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      8 avril 2021

      Hello Michel,

      J’ai bien reçu ton message et je vais tenter d’y répondre au mieux.
      Je comprends que tu consommes depuis longtemps et que tu es capable de faire des coupures de temps en temps, ce qui montre des vrais qualités de détermination, et c’est super ! Arrêter ou diminuer une consommation n’est jamais quelque chose de simple, cela provoque très souvent du stress et un mal-être conséquent chez le consommateur. Le fait que tu aies déjà pu avoir des périodes de pause prouve que tu peux y arriver puisque tu l’as déjà fait 😉
      Je ne suis pas sûr de bien saisir ta question dans les détails mais je comprends que tu demandes de l’aide pour parvenir à arrêter de consommer.
      Reconnaître ses difficultés et demander de l’aide pour parvenir à ses fins est une démarche importante. Cela demande du courage, et pour cela, bravo ! Je peux te proposer de nous contacter directement par téléphone pour discuter d’un rendez-vous d’accueil gratuit chez nous, au Pélican asbl. Nous proposons un accompagnement pour les personnes qui veulent stopper ou diminuer leur consommation. Nous pourrons t’accueillir pour discuter un peu de ta situation en détail et voir comment on peut t’aider, ou quel endroit serait le plus adapté à tes besoins et ta situation. Le but est de t’offrir un espace de discussion libre, sans jugement et en toute confidentialité avec un thérapeute spécialisé dans ces questions. Tu peux tout aussi bien t’adresser à l’asbl Infor-Drogues. Ils sont spécialisés dans l’information autour de la consommation de psychotropes. Ils tiennent une permanence téléphonique avec une plus grande amplitude horaire que la nôtre. Voici nos coordonnées :
      Le Pélican : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 De 9h à 16h30 du lundi au vendredi
      Infor-Drogues : 02 227.52.52 Du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h.
      J’espère que cette réponse a pu t’aider. N’hésites pas à nous contacter si besoin, nous sommes là pour ça. Aussi, si tu habites ailleurs en Belgique qu’à Bruxelles, n’hésites pas de nous le faire savoir ! Nous pouvons te diriger vers une association dans ta région.
      Cordialement,
      L’équipe du Pélican

      Répondre
  57. Lolo
    2 avril 2021

    Est-ce bien d’arrêter du jour au lendemain ?

    Répondre
    1. Lolo
      2 avril 2021

      Quels sont les dangers pour le corps ? Suis-je obligée de les remplacer pour que mon corps ne parte pas en couilles ?

       

      Répondre
      1. Le Pélican (informateur certifié)
        2 avril 2021

        Hello Lolo,

        Merci pour ta question et ta confiance. Il est difficile de répondre à ta question car chaque cas est unique et chaque personne peut réagir de façon différente. Tout dépend de la substance que tu arrêtes du jour au lendemain, de la quantité que tu as l’habitude de consommer mais aussi de tes antécédents médicaux. Beaucoup de facteurs peuvent donc influencer l’impact que cela peut avoir sur ton corps. Le meilleur quand on souhaite arrêter une substance que l’on consomme quotidiennement, et que l’on souhaite le faire de la façon la plus “safe” possible, c’est de le faire avec l’aide d’un médecin qui sera attentif à ta santé tout au long de ton parcours. N’hésites donc pas à contacter ton médecin ou à prendre contact avec un professionnel pouvant t’écouter et te soutenir sans te juger.  Arrêter une substance qu’on a l’habitude de consommer depuis longtemps est une décision difficile qui demande beaucoup de courage et pour cela, bravo à toi !

        N’hésites pas à revenir vers nous si tu as d’autres questions où que tu cherches un endroit dans ta région qui pourrait te soutenir dans ta démarche.

        Prends soin de toi 😉

        L’équipe du Pélican.

        Répondre
  58. Vinchaud
    31 mars 2021

    Bonjour,

    Habitant près de Arlon, province de LUxembourg, je suis dépendant depuis huit ans à l’héroîne. Commencé à prendre pour pouvoir dormir après des soirées cocaîne pour faire bref.

    Je suis sous métha mais je recraque souvent. J’aimerais pouvoir être hospitalisé pour arrêter tout ça mais j’ai l’impression que c impossible puisque je travaille. en plus en tant qu’éducateur je vous raconte pas. Mais sur 15 ans, j’ai été seulement absent 5 jours! Et le week-end, je bosse au bois,etc. Je n’ai plus de mauvaises fréquentations, mon gsm est inconnu de dealers….seul moi connait un numéro. Pourriez-vous m’aider, car je vais sur 40 ans et tant que je consomme je veux rester célibataire…je rêve d’être bien. J’aime le sport.

    Que faire et avec qui et comment où j’habite, pour arrêter? Merci de votre aide, car j’étouffe vraiment en y pensant!!!

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      1 avril 2021

      Hello VinChaud,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Cela fait 8 ans que tu consommes de l’héroïne et tu as en ce moment un traitement de méthadone pour t’aider. Je comprends dans ton message que cette solution n’est pas optimale puisque tu exprimes re-craquer souvent et sentir que tu as besoin d’une hospitalisation. Je comprends aussi que tu es une personne, qui malgré les difficultés rencontrées avec la consommation d’héroïne, a toujours continué à travaillé ! Tu expliques également avoir des week end bien remplis au bois, et avoir mis de côté toutes les fréquentations qui étaient nocives pour toi. Malgré la détresse que je perçois dans ton message, je trouve que tu as déjà mis en place pas mal de chose et que tu sembles avoir beaucoup de ressources. C’est super et pour cela bravo !

      Le fait que tu nous contact car tu sens que tu as besoin d’aide est également très courageux. Concernant ton travail et une éventuelle hospitalisation, je pense qu’avant de se dire que cette option est impossible, il serait important de poser la question soit à des établissements de santé ou encore à ta mutuelle. Car si c’est ce dont tu penses avoir besoin alors ne mets pas trop vite de côté cette solution avant d’en savoir plus 😉

      Pour la province du Luxembourg voici les coordonnées de l’asbl Solaix qui pourrait t’accueillir et évaluer avec toi tes besoins et ce qui serait plus adéquat de faire. Tu pourrais les contacter pour leur expliquer ce qu’il t’arrive et pourquoi pas aborder avec eux cette idée d’hospitalisation ? Cela ne t’engage à rien et au moins tu auras toutes les infos qu’il te faut. Si ça ne te convient toujours pas, ils auront sans doute autre chose à te proposer.

      J’espère avoir répondu à ta question et te souhaite de trouver une solution qui te convienne,

      Prends soin de toi,

      L’équipe du Pélican

      Répondre
  59. Fanny
    31 mars 2021

    Bonjour , j’ai consommé du speed / extase / cocaïne / l’étamine pendant 6 ans dont les deux dernières années de manière moins intenses . J’ai casi arrêté même la cigarette que je fumais également tout les jours /pipe à eau comprises . Mais depuis j’ai des angoisses et j’ai très peur de mourir jeune . J’ai bloqué toute anciennes fréquentation ou en tout cas j’essaye . J’ai 24 ans dans 4 jours . Honnêtement qu’en pensez vous comme répercussions sur ma santé ? Je mange bio depuis quelques mois . J’ai vraiment très très peur . J’en pleure .. Est ce le choc ? Vais je avoir des séquelles grave ? Mon corps peut il pensez vous de remettre de tout ses excès ? Peut être besoin d’être rassurée ou d’une réponse franche . Je vous remercie d’avance . Fanny .

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      1 avril 2021

      Hello Fanny 🙂

      Merci pour ton message et ta confiance ! Je comprends que tu as consommé de multiples drogues pendant toute une période de ta vie et que tu as pris la décision de diminuer voir d’arrêter ces comportements. A te lire, j’ai le sentiment que tu souhaites aujourd’hui passer à un mode de vie que tu estime plus “sain” et que cela passe pour toi par l’arrêt de ces substances, ainsi que la cigarette et en adoptant un mode de vie tourné vers une alimentation bio. Tu arrives à une étape de ta vie où tu souhaites changer tes habitudes et ta santé est au coeur de tes interrogations. C’est super que tu te demandes comment prendre mieux soin de toi 🙂 Je t’encourage vraiment dans ta démarche ! Je comprends qu’à travers tes réflexions circulent beaucoup de peurs et d’angoisses au sujet de cette période de consommation et notamment concernant l’impact que tout cela a pu avoir sur ta santé. Plusieurs choses me viennent à l’esprit.

      Tout d’abord, si tu veux être rassurée sur ta santé pourquoi ne pas aller chez un médecin pour faire un bilan médical ? En te tournant vers un professionnel ouvert, qui pourra entendre ta demande et te rassurer sur un plan physique ?

      Ensuite, je trouve cela très courageux que tu prennes le temps de nous écrire ici pour chercher des réponses honnêtes et te confronter à tes angoisses. En agissant de la sorte, tu espères pouvoir mieux les gérer et c’est tout à ton honneur. Pourquoi ne pas te rendre directement chez un psychologue spécialisé dans les questions de consommation afin d’en parler avec lui ? Il pourrait être intéressant pour toi d’aborder avec un professionnel de la santé ces angoisses que tu exprimes autour de la peur d’avoir causé des dommages irrémédiables à ton corps ou encore la peur de mourir jeune.  Qu’en penses-tu ?

      Si cette idée te convient, n’oublie pas qu’au Pélican, nous pouvons te recevoir pour en parler. Si tu habites ailleurs qu’à Bruxelles, nous pouvons te renseigner sur les endroits qui pourraient t’accueillir.

      N’hésites pas à te tourner vers nous pour poser tes questions ou à l’asbl InforDrogues 🙂 Voici les contacts :

      Le Pélican : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 de 9h à 17h

      Infor-Drogues : 02 227.52.52 du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h.

      Prends soin de toi 😉

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  60. carochloe
    30 mars 2021

    Bonjour à tous et à toutes, je ne sais pas par quelle chose commencer ….. J ai rencontre mon compagnon il y a 7 mois , il ne m a jamais cache qu’ il sortait d un centre de desintox pour la cocaïne .  Tout se passait très bien jusqu’ il y a quelque mois ou j ai vu son comportement change (il me posait des lapins, avait des sautes d humeur, de moins en moins d argent,….) j ai vite compris qu’ il avait rechute j ai accepte mais je lui ai dit qu’ il devait arrêter ca , se qu’ il a fait pendant quelques semaines.  Il y a 3 semaines alors qu’ il dormait chez moi , je me suis réveillée a 2h du mat et la surprise il avait disparu.  Aucune nouvelle de lui ni sms , ni appel , gsm coupe,…. sur les 10 jours de son départ j ai reçu 2 messages de lui (disant qu’ il m aimait blablabla,…) samedi passé j ai réussi a trouver les mots pour qu’ il revienne , se qu’ il a fait mais dans un sale état.  Je suis restée prêt de lui mais au vu de mon état (après tout se qu’ il y avait eu ) j ai pris quelques jours de maladie au travail.  Tout avait l air d aller mieux sauf qu il a recommence ses sorties nocturnes (bien entendu qd je dors) , lundi je lui ai dit que mnt s était stop ces conneries il m a promis que oui .  Hier soir j ai été me couche avant lui et ce matin en me levant les clés n était plus sur la porte mais dans le fauteuil donc je suppose que monsieur est à nouveau sorti, j ai tente de le réveille 2 fois mais impossible (donc je suppose que hier monsieur a encore pris) dut coup j ai dut trouver une solution pour arriver au boulot et évidemment avec 40min de retard .  Je suis à bout , je l aime mais j ai l impression qu’ a force de vivre ca je m éloigne (diminution de sentiments, marre qu’ il ne se batte pas , marre des mensonges,….) et je ne sais plus quoi faire 🙁 le quitter ou rester ….

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      1 avril 2021

      Hello Carochloé,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Nous lisons celui-ci attentivement et comprenons la détresse dans laquelle tu te trouves.  A l’heure actuelle ton compagnon est pris dans ses comportements de consommation, la cocaïne a “repris le dessus”. Comme tu l’as très bien exprimé, il est en pleine rechute et fait des allers-retours entre des moments où il décide et te promet d’arrêter la consommation et où tout semble aller mieux, et des moments où il recommence ses sorties nocturnes et il consomme à nouveau. D’une part, tu ressens des sentiments pour cette personne et tu mets en place beaucoup de choses pour que ton couple fonctionne. De l’autre, tu ressens une lassitude de plus en plus grande et tu sembles en “avoir marre” que cette situation n’en finisse pas.

      Nous ne pouvons pas prendre la décision à ta place de rester ou de partir 😉 c’est un choix qui n’appartient qu’à toi. Ce que nous pouvons te dire, c’est que dans ce genre de cas de figure, on conseille à l’entourage de parler de l’impact de la consommation de l’usager sur soi, parler en « je ». De cette manière, tu mets en avant ton ressenti et ta souffrance vis-à-vis de la situation sans tomber dans le piège du jugement. On sait généralement que quand on force quelqu’un ou qu’on veut absolument le convaincre contre sa volonté d’entamer une démarche, on obtient (souvent) le résultat inverse. Parler de l’impact de la situation sur toi calmement ( ex: “je ne me sens pas en sécurité quand tu consommes » ; « je suis fatigué de cette situation et ça me fait souffrir » … ) peut permettre à l’usager de mesurer plus concrètement l’effet de sa consommation sur son entourage et favoriser son appréciation du changement. Néanmoins, c’est une décision qui lui appartient et si il n’est pas prêt, alors c’est à toi de décider ce que tu compte faire de la relation.

      J’ai conscience que cela peut-être très difficile de voir un proche souffrir et rester dans cette situation, mais tu ne pourras pas lui forcer la main. En outre, tu sembles déjà avoir beaucoup donner de ta personne. N’oublies pas de penser à toi. Le meilleur soutien que l’on puisse apporter à quelqu’un se situe dans les moments où l’on est entièrement disponible à l’autre et qu’on ne dépasse pas nos propres limites. Je comprends tout à fait que tu veuilles l’aider, considères simplement que si tu es trop fatiguée et impactée par ce qui se passe, ton énergie pour pouvoir l’aider ne sera pas présente et tu risques de t’épuiser encore plus, au risque de mettre à mal les sphères de ta propre vie (comme tu le décris ici; ton travail par exemple).

      Si tu habites à Bruxelles, saches que nous restons disponible (Le Pélican) pour t’accueillir et discuter si tu en ressens le besoin. Si tu veux avoir un espace pour en parler ouvertement sans tabou, nous proposons des suivis pour les personnes de l’entourage des consommateurs à l’asbl. Nous pourrons en discuter en direct et voir comment tu peux aborder cette situation le plus sainement possible. Tu peux éventuellement soumettre l’idée aussi à ton compagnon et lui dire que nous sommes disponible pour l’accueillir aussi. Voici nos coordonnées :

      tèl : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 de 9h à 16h30 du lundi au vendredi

      mail : contact@lepelican-asbl.be

      N’hésite pas à utiliser cette ressource si tu en ressens le besoin, elle est là pour ça 🙂

      Si tu habites en dehors de Bruxelles et que tu nous dis où en Belgique, nous pouvons te diriger vers d’autres endroits proches de chez toi pour t’accueillir.

      Cordialement,

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  61. guilain
    29 mars 2021

    Mon neveu sort d’une cure de sevrage à la drogue. Il sort le 1 er avril, pouvez vous me donner des endroits où il pourrait se présenter pour y trouver le couvert … et une continuation de l’aide reçue ???

    Merci de me répondre….

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      1 avril 2021

      Hello Guilain,

      Merci pour ta question et la confiance que tu nous accordes. Nous voulons bien t’aider et chercher avec toi des endroits pour ton neveu mais pour cela nous avons besoin de savoir dans quel lieu en Belgique celui-ci vit ? Une autre possibilité est de vous renseigner directement auprès du lieu où ton neveu a réalisé son sevrage.  Ne vous ont-ils pas donné des adresses ?

      Nous attendons ta réponse 🙂

      Cordialement,

      Le Pélican Asbl

      Répondre
  62. Jess
    24 mars 2021

    Bonjour

    mon frère se drogue depuis maintenant plus de 20 ans. Toutes drogues en tout genre tant que c’est pour se defoncer. Il a 37 ans, pete d’une petite fille de 4 ans. On a souvent espéré qu’il arrête un jour, ( les multiples récidives de justice, la naissance de sa fille…) rien ni fait. Je le vois se détruire jour après jour. Cela me rend très malheureuse et je suis impuissante malgré mon accompagnement, ( hôpital, soins, hypnose…). Aidez moi!merci

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      26 mars 2021

      Hello Jess,

      J’ai bien lu ton message et je reçois la détresse et l’urgence que tu transmets. Faire partie de l’entourage proche d’un consommateur et voir avec le temps l’impact de la consommation sur sa vie est très difficile à supporter. Je note que tu te retrouves désemparée et impuissante car suite à une série d’évènements qui aurait pu marquer une diminution de sa consommation (les récidives de justice, la naissance de sa fille…), tu constates que la situation ne change pas.

      En effet, cela doit être très frustrant pour toi. Choisir de diminuer ou d’arrêter de consommer est un choix qui doit être pris par le consommateur. Tu souhaites certainement l’aider et depuis toutes ces années tu sembles lui avoir offert un immense soutien. C’est quelque chose de très important dans cette situation et cela peut influencer la décision du consommateur dans le sens de la diminution. Néanmoins, si ton frère n’est pas lui-même convaincu et décidé à changer, ton souhait aura du mal à se concrétiser.

      Alors que faire ? Maintenir une communication est très important. En tant que proche, c’est une démarche essentielle de lui apporter ton soutien tout en faisant passer ton inquiétude auprès de lui. Le but est de pouvoir l’écouter sans le juger ni le stigmatiser. Lui faire sentir qu’il est écouté et compris. Tu peux tout à fait légitimement lui transmettre tes inquiétudes à son égard. Tu peux lui parler de ce que tu ressens toi, quand tu le vois empêtré dans cette situation (“par rapport à ta consommation, je me sens …. ” et éviter de le stigmatiser en l’accusant et en faisant ressortir les défauts de sa consommation ” tu es comme ça …”. Ton frère aura plus de chance de s’en sortir s’il se sent entouré et soutenu.

      Maintenant cela doit être une situation très éprouvante pour toi. Dans ce genre de cas, il n’est pas rare que l’entourage se décourage et s’épuise. C’est une situation dommageable autant pour toi que pour lui car tu peux sérieusement t’épuiser et dans ce cas, tu ne pourras plus être aussi disponible pour lui venir en aide. Afin de prévenir cela, il est important que tu ne t’oublies pas dans ce processus d’aide. Tu ne peux pas assumer seule cette responsabilité, il est important de prendre aussi le temps de veiller à ton bien-être. Pour ce faire, en discuter est une solution. Si tu en ressens le besoin, tu peux nous contacter par téléphone (le Pélican). Nous pourrons fixer ensemble un RDV d’accueil au sein de notre association ou nous prendrons le temps d’en discuter. Le but est de t’offrir un espace ou tu peux parler librement de cette situation et te décharger en partie du stress que cela t’impose. Nous savons qu’il est parfois difficile d’en parler dans sa vie quotidienne, cela peut-être une bonne solution pour vider son sac et discuter avec un thérapeute.

       Voici nos coordonnées : Le Pélican : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 du lundi au vendredi de 9h à 17h.

      J’espère que ce message a pu t’aider et as répondu, au moins en partie, à tes attentes. N’hésites pas à prendre contact avec nous si tu en ressens le besoin, nous sommes là pour ça =)

      Cordialement,

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  63. Louisa
    22 mars 2021

    Bonjour,

    mon papa est dépendant de la cocaine depuis plus ou moins 15 ans. Il avait déjà été à brugmann mais il est parti de là après 1 semaine, il ya 10 ans je dirais. Depuis il est très perdu, je sais qu’il en souffre beaucoup et a du mal a parler de ca. Mes parents se sont séparés à cause de ca, et depuis mon papa n’a plus vraiment de but dans sa vie, ma tante paye son loyer, il ne fait pas grand chose à part des petits boulots pour sa consommation je suppose. Etant sa fille ainée et me faisant beaucoup de soucis je voudrais savoir quelle étaient les prochaines démarches pour l’aider. Nous avons beaucoup discuté et il m’a finalement admit qu’il avait besoin d’aide mais j’ai quand meme du lui sortir les mots de la bouche, il a admit que s’était difficile de demander de l’aide, et qu’il sentait qu’il y avait de la honte là dedans. C’est la premiere fois en 8 ans qu’on a une conversation constructive. Le seul problème pour l’instant c’est qu’il est radié de sa commune et je ne sais pas trop par ou commencer si il voudrait aller dans un centre se faire aider. Je viens de finir mes études et je ne m’y connais pas vraiment, je n’ai pas non plus des personnes à qui demander de l’aide. Finalement je voudrais aussi savoir si vous saviez à combien s’élevaient les couts d’une hospitalisation?

    Auriez vous des adresses ou je saurai trouver des information?

    Merci d’avance pour votre aide.

     

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      23 mars 2021

      Hello Louisa,

      Je comprends dans ton message que tu prends la responsabilité d’assumer un rôle difficile auprès de ton père. Tu te fais du souci pour lui et tu donnes ton maximum pour l’aider. C’est important pour toi de le soutenir et tu souhaiterais le voir avancer dans ses démarches. En ce moment, tu es à la recherche de centres proposant une hospitalisation qui pourraient l’accueillir.

      Je lis qu’il s’agit d’une consommation ancrée depuis maintenant 15 ans avec des répercussions importantes sur la vie quotidienne, autant dans la sphère professionnelle que personnelle. En tant qu’enfant, tu es directement témoin et impliquée de ces répercussions. Cela te procure beaucoup de souci et en nous contactant et en posant cette question, tu es dans une démarche pro-active d’aide afin de trouver une solution. Demander de l’aide n’est pas simple c’est super que tu le fasses !

      Je note qu’il y a déjà eu une tentative d’arrêt de la part de ton père qui n’a pas conduit à une diminution il y a 10 ans. Quand une personne cherche à arrêter une substance consommée depuis longtemps, il est très commun de passer par des essais de diminution non-concluants. Même si ton père conscientise peu à peu l’impact négatif de la consommation da sa vie, si elle reste présente c’est entre autre parce qu’il y a toujours des avantages (conscients et inconscients) à consommer. Cela veut dire que la cocaïne a pris une place importante dans sa vie et que, de manière qui peut paraitre paradoxale, elle lui a permis pendant tout un temps de « fonctionner ».

      Aujourd’hui cette solution du passer ne marche plus. Vous avez pu d’ailleurs avoir une conversation constructive au bout de 8 ans. Il y a donc une évolution dernièrement dans son discours qui traduit un espoir. La prise de conscience des difficultés par le consommateur est une étape capitale dans le processus de changement. Ta détermination et ta présence y sont sûrement pour quelque chose. Tu as adopté une posture de soutien sur cette longue période qui porte sûrement ses fruits aujourd’hui, Bravo.

      Maintenant que faire ? L’hospitalisation est en effet une option. Si tu indiques où tu habites en Belgique, je peux te proposer des lieux proches de chez toi. Je souhaiterai également insister sur l’importance d’en parler avec son médecin traitant qui peut peut-être le conseiller dans votre région.

      Il est difficile d’évaluer le coût moyen d’une hospitalisation, mais sache qu’une part importante est prise en charge par la mutuelle. Je te conseille de te tourner vers eux pour poser directement la question.

      Un dernier point me parait important à souligner. Bien souvent, la personne dépendante prend beaucoup de place de par l’inquiétude massive qu’elle suscite. Il devient alors difficile de prendre soin de soi. Que ce soit via des proches ou avec des professionnels, il peut être intéressant de soi-même bénéficier d’espaces de parole et d’écoute permettant de prendre de la distance, de réfléchir à quelle attitude adopter et de partager les sentiments de colère, de peur, de chagrin, d’impuissance et de culpabilité ressentis face à la personne consommatrice.

      À ce sujet tu peux toujours faire appel à nous (Le Pélican). Voici nos coordonnées :

      Du lundi au vendredi de 9h à 17h aux numéros suivants : 02/502.08.61 ou 0471/ 63.78.95

      Nous sommes là pour ça, n’hésites pas à nous contacter si tu en ressens le besoin.

      Prends soin de toi 😉

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  64. Joevany
    16 mars 2021

    Bonjour si quelqun stop la drogue dun jour a lautre ensuite il endurer des sevrages ce sur mais apre combiens de temps sa durera ?? Et es til possible au bout de 2semaine les symptoms comme insomnie et les autres disparaitre.

     

    Merci

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      17 mars 2021

      Hello Joevany,

      Je lis ton message avec attention et je vais y répondre au mieux =)

      Comme tu le soulignes dans ta question, l’arrêt soudain d’une consommation de produits psychotropes a souvent des répercussions sur le consommateur. On regroupe ces difficultés liées à l’arrêt du produit sous le nom de syndrome de sevrage. Tu aimerais avoir une idée sur la durée moyenne de cette période de sevrage à proprement parler.

      En fait ça dépend. il est difficile de te donner une durée moyenne. Plusieurs paramètres influencent la durée et l’intensité du sevrage : le produit utilisé (alcool, cocaïne, héroïne…) ; les habitudes du consommateur (la quantité et la qualité du produit utilisé, le contexte de consommation (seul ou accompagné, festif au quotidien…), la fréquence de consommation…). Par ailleurs, nous ne sommes pas tous égaux face à ce phénomène et les expériences peuvent varier d’une personne à l’autre.

      En outre, on peut dissocier le sevrage en deux grandes parties : le sevrage physique et le sevrage psychologique. Le sevrage physique comprend toutes les sensations corporelles pénibles que tu peux ressentir pendant cette période (fièvre, maux de tête, crampes, nausées, troubles digestifs…). Il se limite généralement au sevrage de certains produits spécifiques, comme les opiacés (héroïne, morphine, fentanyl…) et l’alcool principalement. En général, ce phénomène dure plus ou moins 2 à 3 semaines. Il est le plus intense dans les 5 à 10 jours après l’arrêt de la consommation.

      Le sevrage psychologique est beaucoup plus répandu et beaucoup plus long. Il touche tous types de produits. Il se manifeste par les symptômes psychologiques dû à l’arrêt du produit (se sentir déprimé, avoir une très forte envie de consommer, être très fatigué, ne pas avoir d’énergie et de motivation pour quoique ce soit, être très irritable…).

      C’est une période difficile à passer mais j’aimerais attirer ton attention sur 2 points : on peut toujours s’en sortir et c’est généralement plus simple à traverser quand on est accompagné par des proches et des professionnels. A ce sujet, j’insiste sur l’importance d’être accompagné par un médecin traitant lors d’un sevrage. L’arrêt de certaines substances (notamment l’alcool) peut provoquer si il est trop brutal des séquelles très importantes. C’est pourquoi, s’entourer adéquatement ou réaliser ce type de démarche dans un hôpital, a beaucoup de sens. Si ces symptômes de sevrages sont vraiment trop difficiles, il ne faut pas hésiter à aller aux urgences.

      Si tu le souhaites, tu peux nous contacter pour un rendez-vous au sein de notre asbl (le Pélican) si tu tiens à discuter d’une situation en particulier qui te touche, que ce soit toi directement ou un de tes proches. Nous prendrons le temps de t’accueillir et de répondre plus précisément à tes questions. Voici nos coordonnées :

      Le Pélican : Permanence téléphonique de 9h à 17h aux numéros suivants : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95

      Tu peux tout aussi bien faire appel à l’asbl Infor-Drogues qui tient une permanence téléphonique pour répondre à tous types de question concernant la consommation. Voici leurs coordonnées :

      Infor- Drogues : 02 227.52.52 Du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h.

      N’hésites pas à utiliser ces ressources, elles sont là pour ça =)

      Cordialement,

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  65. eu85
    10 mars 2021

    Bonsoir. Dimanche dernier j’ai décidé de quitter mon copain qui est consommateur de cocaïne car il ya eu la dispute de trop et sa réaction m’a vraiment fait peur et j’ai donc décidé de partir. J’étais fatiguée de vivre ds une atmosphère tendu, car quand il fumait la cocaïne il ne fallait surtout ps le contrarier. Malgre que notre relation n’a pas marché, en grande partie à cause de sa consommation de cocaïne, je voudrais l’aider en s’en sortir, pck en dehors de cette saloperie c’est vraiment une belle personne mais ça n’est arrivee au point où je me sentais en danger du a ce milieu de cocaïne :des menaces qu’il recevait pour des dettes de ses consommations, les emprunts d’argent qu’il me demandait sans arrêt, c’est devenu psychologiquement invivable pour moi. Quand je suis partie j’ai enfin décidé de dire a sa famille qu’il a un problème de cocaïne, chose qu’il m’avait interdit de faire auparavant. Je voudrais savoir en tout amitié, sachant qu’il sait qu’il est malade de ça, comment je peux le convaincre ou aider à le convaincre de se faire soigner ? Quand à la relation pour moi j’ai mis une fin car j’aurais toujours peur qu’il fasse une rechute, mais j’aimerais sincèrement qu’il s’en sort. Et je sais que notre rupture est dure sur lui du coup j’ai peur que la situation se dégradé rapidement.

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      17 mars 2021

      Hello eu85,

      J’ai lu ton message avec beaucoup d’attention et je vais y répondre au mieux. Je peux lire dans ton message à quelle point la décision que tu as prise de terminer cette relation a été difficile pour toi. Je comprends l’importance que cet personne a dans ta vie mais vivre dans la peur et dans un climat d’insécurité est en effet très difficile. Face à cela tu as choisi de d’extraire de cet environnement. Cela demande beaucoup de courage, bravo.

      Tu as éprouvé directement les conséquences négatives de la consommation de cocaïne de ton compagnon. Tout d’abord sur son comportement. Tu dis que sa consommation le rends très irritable et imprévisible. Cela crée un climat de tension et de stress insupportable, jusqu’à te faire ressentir un danger. Par ailleurs, il y a l’impact fonctionnel quotidien. Tu dis qu’il te demande sans cesse de l’argent, qu’il reçoit des menaces pour payer ses dettes. Tu as mis beaucoup de choses en place pour l’aider et tu es arrivée au bout de tes ressources. Tu as signalé sa situation à son entourage proche dans le soucis de l’aider à s’en sortir. En agissant de la sorte, tu as respecter tes limites et le maximum que tu pouvais donner dans cette situation et tu en as déjà fais beaucoup.

      Dans cette situation, ta position est compliqué. Tu voudrais continuer à l’aider. Tu écris qu’il a conscience de sa maladie avec la cocaïne. Dans ce genre de cas de figure, ce que l’on conseille à l’entourage est en générale de parler de l’impact de la consommation de l’usager sur soi, parler en « je ». De cette manière, tu mets en avant ton ressenti et ta souffrance vis-à-vis de la situation sans tomber dans le piège du jugement, du conseil. On sait généralement que quand on force quelqu’un ou qu’on veut absolument le convaincre contre sa volonté d’entamer une démarche, on obtient (souvent) le résultat inverse. Parler de l’impact de la situation sur toi calmement ( » je ne me sens pas en sécurité quand tu consommes » ; « je suis fatigué de cette situation et ça me fait souffrir » … ) peut permettre à l’usager de mesurer plus concrètement l’effet de sa consommation sur son entourage et favoriser son appréciation du changement. Néanmoins, c’est une décision qui lui appartient et si Monsieur n’est pas prêt, il faut faire preuve de patience. J’ai conscience que cela peut-être très difficile de voir un proche souffrir et rester dans cette situation, mais tu ne pourras pas lui forcer la main. En outre, tu sembles déjà avoir beaucoup donner de ta personne. Je comprends tout à fait que tu veuilles l’aider, considères simplement que si tu es trop fatiguée et impactée par la situation, ton énergie pour pouvoir l’aider ne sera pas présente et tu risques de t’épuiser encore plus. N’oublies pas de penser à toi dans cette situation, le meilleur soutien que l’on puisse apporter à quelqu’un se situe dans les moments où l’on est entièrement disponible à l’autre et qu’on ne dépasse pas nos propres limites 🙂

      Si tu habites à Bruxelles, saches que nous restons disponible (Le Pélican) pour t’accueillir et discuter si tu en ressens le besoin. Si tu veux avoir un espace pour en parler ouvertement sans tabou, nous proposons des suivis pour les personnes de l’entourage des consommateurs à l’asbl. Nous pourrons en discuter en direct et voir comment tu peux aborder cette situation le plus sainement possible. Tu peux éventuellement soumettre l’idée aussi à ton ex-compagnon et lui dire que nous sommes disponible pour l’accueillir aussi. Voici nos coordonnées :

      tèl : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 de 9h à 16h30 du lundi au vendredi

      mail : contact@lepelican-asbl.be

      N’hésite pas à utiliser cette ressource si tu en ressens le besoin, elle est là pour ça 🙂

      Si tu habites en dehors de Bruxelles et que tu nous dis où en Belgique, nous pouvons te diriger vers d’autres endroits proches de chez toi pour t’accueillir dans cette situation.

      Cordialement,

      L’équipe du Pélican.

      Répondre
  66. Natas
    16 février 2021

    Comment puis je sortir cette drogue de ma tête,je prend très peu d’eroine en fumette,ça m’aide à me sentir bien,je suis une cure de méthadone mais rien ne change,quoi faire?

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      17 février 2021

      Hello Natas,

      Je reçois ton message avec beaucoup d’attention. Bien que tu aies déjà pris des mesures courageuses pour limiter ta consommation (avec la cure de méthadone), tu n’es pas satisfait du résultat.  Tu fais déjà des efforts et tu n’atteint pas encore le but espéré. 

      Arrêter de consommer une substance psychoactive est toujours une période difficile pour le consommateur. Cela peut entraîner une série de conséquences physiques (de la fatigue, de la fièvre, des nausées, des crampes…) et psychologiques (une mauvaise humeur, une irritabilité, un état déprimé, des troubles de la concentration, l’envie de consommer qui reste en tête…). C’est une période très sensible où le consommateur doit rester vigilant et faire attention à son état. Il est important que tu sois bien entouré. Te sens-tu bien entouré ? As-tu du soutien de la part de tes amis, ta famille ou autre ? As-tu un espace où tu peux parler de ce qui t’arrive ? Nous attirons ton attention sur le fait qu’il existe des centres (comme le nôtre) où un psychologue peut te suivre durant cette période de sevrage pour te soutenir. 

      Par ailleurs, tu soulignes suivre une cure de méthadone. Est-ce que cette cure est bien encadrée par un médecin régulièrement ? J’attire ton attention sur ce point car la méthadone est un produit à surveiller. En effet, il peut entraîner des effets secondaires variés et désagréables selon les consommateurs (cela dépend de chacun)  ainsi qu’un effet de dépendance. C’est pourquoi avoir un professionnel de la santé comme ton médecin généraliste ou un psychiatre qui supervise ton traitement peut te permettre d’être plus confortable avec ça.
       
      Si tu n’as pas la possibilité d’être suffisamment bien entouré, l’hospitalisation peut-être une solution. En effet, il s’agit d’un cadre rassurant où tout sera pris en charge et où tu pourras prendre le temps de te reposer. Il existe des lieux de soins qui offrent la possibilité d’être hospitalisé (pendant 3 semaines habituellement) pour que les soignants puissent effectuer un suivi médical de ta santé et assurer ton confort. Dans un second temps, il est commun de proposer un suivi psychothérapeutique. Cela permet de travailler sur les aspects psychologiques de ta consommation (comprendre pourquoi tu as envie de consommer par exemple…). Nous on pense que cela peut-être un bon moyen de traverser cette période compliquée. Qu’en penses-tu ? 
       
      Si cette possibilité t’intéresse, n’hésites pas à nous dire où tu vis en Belgique, nous pouvons te renseigner plus précisément sur les lieux de soins proches de chez toi qui peuvent t’offrir ce type de service.

       

      Si tu as besoin de plus d’informations ou d’en discuter, tu peux évidemment faire appel à nous (asbl Le Pélican). Nous pouvons te recevoir en présentiel ou par téléphone si tu as besoin de discuter avec quelqu’un pour orienter ton choix ou pour avoir plus d’informations. L’asbl Infor-Drogues propose elle une permanence téléphonique que tu peux utiliser pour poser toutes sortes de questions en lien avec ta consommation et ton sevrage. Voici les coordonnées de ces deux structures:
       
      Le Pélican :
      02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 du lundi au vendredi de 9h à 17h.
       
      Infor-Drogues :
       02 227.52.52 du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h.
       
      Ces deux associations pourront  te fournir de l’information et t’orienter dans ta décision.
      J’espère avoir répondu à ta demande et t’avoir apporté des informations utiles. N’hésite pas à nous recontacter si besoin et à utiliser ces ressources, elles sont là pour ça 🙂
      Prends soin de toi  😉
      le Pélican.
      Répondre
  67. Max
    8 février 2021

    Bonjour,

    J’ai 41 ans. Je suis délégué commercial. J’utilise depuis une vingtaine d’années et de manière récréative de la cocaïne et de l’alcool principalement. Étant homosexuel je n’ai malheureusement pas échappé à la vague du Chemsex qui existe depuis plusieurs années. Depuis maintenant un peu plus d’un an mon problème prend de l’ampleur et j’ai très peur de perdre le contrôle de cette situation…

    Je recherche de l’aide et suis prêt à me battre contre mes démons.

    Cordialement,

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      9 février 2021

      Hello Max,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Prendre la décision de se battre contre ses démons est très courageux et si tu sens que la situation actuelle ne te conviens plus, c’est super de prendre les devants et de chercher de l’aide.

      Il semble que tu aies été plus rapide que nous dans tes démarches et que tu as déjà eu contact avec un membre de notre équipe 🙂 Nous n’avons donc rien à ajouter de plus dans cette réponse si ce n’est que nous souhaitons renforcer ta prise de décision courageuse et espérons que tu trouvera l’aide adéquate au sein du Pélican (ou ailleurs si toute fois cet endroit ne te convenait pas 😉 ).

      Bonne continuation 🙂

      L’Equipe du Pélican

      Répondre
  68. Amsi
    6 février 2021

    Je souhaite arrêter de prendre de la drogue je dois  commencer mon sevrage par quel étape

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      10 février 2021
      Hello Amsi,
      J’ ai bien reçu ta question. Tu voudrais commencer un sevrage et tu te renseignes pour savoir comment le débuter. Le fait que tu poses cette question illustre ton souhait de passer à l’action et figure déjà comme une première étape. Bravo pour cela !
      En effet, commencer un sevrage est une étape qui peut sembler perturbante. On ne sait pas forcément comment s’y prendre et malgré le fait que l’on soit déterminé, cette interrogation sur le “comment faire ?” peut être décourageante.
      Plusieurs possibilités s’offrent à toi :
      Tu peux choisir d’effectuer un sevrage chez toi avec l’aide de ton médecin traitant. Dans ce cas, nous te conseillons de te faire suivre par un médecin en qui tu as confiance et avec qui tu te sens à l’aise. Dans l’idéal, un médecin qui te connait bien et qui est au courant de ta situation de sevrage. Il pourra s’occuper de contrôler ton état de santé tout en apportant une aide médicamenteuse adéquate. Cette option te permet de garder ton indépendance pendant ton sevrage tout en restant chez toi. Cependant, cela veut aussi dire que tu n’auras pas le même soutien rapide que si tu es dans une institution. Faire un sevrage peut s’avérer assez compliqué sur le plan physique et psychologique. Nous pensons que te sentir bien entouré durant ce moment et en sécurité est hyper important.
      Si tu penses ne pas avoir cette possibilité chez toi, l’hospitalisation peut-être une solution. En effet, il s’agit d’un cadre rassurant où tout sera pris en charge. C’est pourquoi il existe des lieux de soins qui offrent la possibilité d’être hospitalisé (pendant 3 semaines habituellement) pour que les soignants puissent effectuer un suivi médical de ta santé et assurer ton confort.
      Peu importe la solution qui te semble la plus adéquate, après le sevrage, il est commun de proposer un suivi psychothérapeutique. Lors d’une cure par exemple ou encore d’une post cure. L’objectif est de travailler sur les aspects psychologiques de ta consommation (comme par exemple comprendre pourquoi tu consommes) afin d’assurer un bien-être sans consommation et de prévenir les rechutes (consommer de nouveau). En somme, ré-apprendre à vivre sans consommer. Cela se fait régulièrement aussi au sein d’un centre, parfois dans le même lieu que l’hospitalisation mais dans un service différent.
      Si tu nous dis où tu vis en Belgique, nous pouvons te renseigner plus précisément sur les lieux de soins proches de chez toi qui peuvent t’offrir ce type de service.
      Si tu as besoin de plus d’informations ou d’en discuter, tu peux évidemment faire appel à nous (asbl Le Pélican). Nous pouvons te recevoir en présentiel ou par téléphone si tu as besoin de discuter avec quelqu’un pour orienter ton choix ou pour avoir plus d’informations. L’asbl Infor-Drogues propose elle une permanence téléphonique que tu peux utiliser pour poser toutes sortes de questions en lien avec ta consommation et ton sevrage. Voici les coordonnées de ces deux structures:
      Le Pélican :
      02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 du lundi au vendredi de 9h à 17h.
      Infor-Drogues :
       02 227.52.52 du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h.
      Ces deux associations pourront  te fournir de l’information et t’orienter dans ta décision mais elles ne sont pas médicalisées et ne pourront pas prendre en charge ton sevrage.
      J’espère avoir répondu à ta demande et t’avoir apporter des informations utiles. N’hésite pas à nous recontacter si besoin et à utiliser ces ressources, elles sont là pour ça
      Cordialement,
      Le Pélican
      Répondre
  69. Johanna
    31 janvier 2021

    Bonsoir, je voulais juste dire et dénoncer les produits tel que ” méthadone et subutex ”

    Ces 2 produits ne sont pas la pour aider les gens , malheureusement ces 2 produits nous laissent dans la dépendance !

    Le jour ou ces produits ont été mis en circulation, une belle erreur a été faites…

    Quand ces produits n’étaient pas la , une personne dépendante s’en sortai mieux, c’était soit la drogue et si pas d’argent alors  le sevrage s’imposait …

    Maintenant le médecin est devenu ” dealer ” et c’est gratuit pour restez dans la spirale…

     

    Répondre
    1. Le Pélican (informateur certifié)
      5 février 2021

      Hello Johanna,
      Je reçois attentivement ton message concernant les produits de substitution à l’héroïne que sont la méthadone et le subutex. Face à ces produits, tu ressens de l’agacement et la frustration et nous imaginons que tu as tes raisons. En effet, ces produits sont composés de substances très proches de celles de l’héroïne. Le but est donc de substituer les effets de l’héroïne avec un produit similaire que l’on contrôle mieux. Cela reste des produits à tendance addictive. On peut se retrouver, en tant qu’usager, à avoir la sensation de sortir d’une assuétude pour entrer dans une autre, ce qui peut laisser perplexe et provoquer de la colère, comme c’est le cas pour toi maintenant, c’est tout à fait légitime. De plus, les effets attendues par l’usager (le sevrage de l’héroïne et sortir de la dépendance) ne sont pas toujours atteints.
      Néanmoins, on peut tout d’abord replacer le contexte d’utilisation de ces produits et leurs utilités. Effectivement, ils présentent l’avantage d’être encadrés et délivrés dans le cadre d’un suivi médical. Il est possible d’avoir un meilleur contrôle sur le produit (les quantités ingérées, la fréquence, le suivi par le médecin). Par ailleurs, il ne faut pas négliger la raison et le contexte d’apparition de ces produits. Le sevrage de l’héroïne est une étape très difficile à vivre pour les usagers. Le plaisir intense lié à la consommation d’une dose (le « flash ») avec l’héroïne ne dure que quelques heures (+ ou – 3 heures). À la suite de cela, la redescente provoque très rapidement une sensation de manque intense et très désagréable. La méthadone a l’avantage d’avoir un effet beaucoup moins intense mais qu’on peut qualifier de « plateau » : les effets peuvent se maintenir sur 24h. Cela présente un avantage significatif. Effectivement, le manque pousse les consommateurs à reprendre une dose et donc à rechercher de l’héroïne. Le produit est très cher et illégal. Le consommateur prend donc beaucoup de risques pour s’en procurer et dépense beaucoup d’argent. En outre, cela va le conduire à utiliser la majorité de son temps et de son énergie à trouver le produit (réunir les fonds) et donc à se désinvestir des autres sphères de sa vie (travail, relation sociales, famille, même santé et hygiène basique dans certains cas). La prescription de méthadone a pour objectif de parer à cette problématique. Son effet plateau, le fait qu’il n’y ait quasiment pas d’effets de tolérance (augmenter les doses pour obtenir le même effet) et l’encadrement médical permettent de se prémunir contre les risques du marché illégal de l’héroïne.
      D’autres part, Il y a un ensemble d’aspects différents à prendre en compte pour réussir un sevrage. Les médicaments de substitution sont une solution parmi d’autres pour le réussir. On peut par exemple essayer d’ utiliser son environnement (communiquer avec des proches aidants, éviter les endroits qui sont trop liés à la consommation, mettre en place des stratégies pour couper les ponts avec les dealers, changer de lieu de vie pendant le temps critique du sevrage si possible un endroit calme et reposant…). Les aspects purement psychologiques sont importants à prendre en compte aussi. La confiance en soi, le sentiment de compétence, la culpabilité lors de la consommation, l’image de soi en tant que consommateur sont autant de caractéristiques que l’on peut travailler au sein d’une thérapie. Ces différents paramètres de la consommation sont résumés au haut de cette page, tu peux la consulter si tu le souhaites.
      Si tu as des questions ou des doutes sur l’ensemble de ce sujet; tu peux consulter Infor-Drogues qui est une asbl spécialisée dans l’information par rapport aux assuétudes en générale, voici leur coordonnées :
      Tél. Permanence : 02 227.52.52
      Du lundi au vendredi de 8h à 22h, le samedi, de 10h à 14h.
      E-permanence sur cette page web :
      https://infordrogues.be/services/service-permanence/e-permanence/
      Tu peux tout aussi bien nous joindre directement au Pélican :
      tèl : 02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 du lundi au vendredi de 9h à 17h.
      Contact par le web :
      https://www.lepelican-asbl.be/contact
      J’espère que ce message sera pertinent pour toi et qu’il t’apportera des pistes nouvelles. N’hésites pas à prendre contact avec les ressources ci-dessus si tu en ressens le besoin, elles sont là pour ça ! 😀
      Cordialement,
      L’équipe du Pélican.

      Répondre
    2. pli
      18 février 2021

      j ai 42 ans au vu de vos temoignage je voulais rapidement vous conter le mien. Avant mes 20ans je trainais deja en free party et deja etais consommateur de pas mal de produit ( exta , lsd, amphetamine,speed, cocaine….. etc) en n en prenant par contre que le week end cela restait festif. en semaine je fumais juste le soir.  Un ami sous traitement subutex m a fait essayer. En 15 jours j en prenais ts les jours . Moins festif mais j etais deja accro. C est arrive vite l heroine qui etais mal vu rapport a ts les autres drogues. je ne voyais pas de medecin et vite ai du me mettre a vendre pour m a conso.  J ai durant un temps fais de sale chose que je ne veux en parler. je voyage beaucoup ai plusieurs fois arreter mais je suis tjrs retombe en revenant. actuellement tjrs sous methadone.   j ai foutu ma vie en l air. que dire de plus. juste un gros manque d info  sur cette merde . la societe se voile la face. et je prefere m arreter.  ne touche jamais a cela

       

      Répondre
      1. Le Pélican (informateur certifié)
        22 février 2021

        Hello pli,

        Je tenais d’abord à te remercier pour ce partage de ton expérience. C’est toujours très enrichissant d’avoir des retours sur des expériences de vie. Notre rôle est de vous offrir un accès à l’information et répondre à vos questions, des témoignages comme le tien permettent d’avoir un autre point de vue de la situation de la part d’une personne concernée par la question des consommations. Chacun est différent dans son vécu. Il est important de se rappeler qu’il n’y a pas deux témoignages les mêmes et que prendre le temps de partager ce qui t’es arrivé peut être très enrichissant pour certaines personnes.

        Je reçois bien ta colère vis-à-vis du produit et du manque d’information en lien avec sa consommation. A la vue de ton expérience, elle est tout à fait justifiée. Bien que leur utilisation soit encadrée médicalement, il est vrai que le subutex et la méthadone restent des produits addictifs. Si l’on est pas suivi par un médecin, on peut très rapidement tomber dans une nouvelle assuétude. Tu soulignes la prise de risques pour l’obtention du produit. À juste titre. En effet, c’est tout le problème des assuétudes à des produits hautement addictifs comme les opioïdes (morphine, heroin, méthadone…). Le besoin de consommer nous pousse à rechercher le produit par tous les moyens, parfois au détriment de notre entourage, de notre travail, de nos valeurs… Cela est d’autant plus risqué que souvent l’on doit se confronter à l’illégalité pour obtenir une dose. Ton message illustre très bien ce phénomène. Cela a dû être marquant et difficile pour toi.

        Tu perçois l’accès à l’information concernant les assuétudes comme insuffisant pour les usagers. Il existe de plus en plus de structures, notamment dans le domaine associatif, qui offrent de l’information, de l’écoute et du soutien dans la mesure du possible. Nous mêmes nous pouvons te dédier un espace de discussion et d’écoute si tu le souhaites. Voici les coordonnées de notre association,

        Le Pélican :

        02/502.08.61 ou 0471/63.78.95 du lundi au vendredi de 9h à 16h.

        Tu n’es peut être pas intéressé pour le moment. Si tu en ressens le besoin, n’hésite pas à te diriger vers une structure d’aide et à parler de ce qui t’arrive.

        Prends soins de toi,

        Le Pélican

        Répondre
  70. Le Pélican (informateur certifié)
    8 janvier 2021

    Hello Nina 94,

    Nous sommes désolés pour le temps de réponse.

    Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Demander de l’aide n’est pas une chose facile à faire.

    Il est vraiment très dur d’être confronté à la consommation d’un proche. Nous comprenons que ton compagnon a consommé avant votre relation et était sous traitement au début de celle-ci. Pour le moment il traverse une rechute à l’héroïne et cela commence à impacter ton bien-être. Le parcours pour arrêter une substance peut-être très long et varie en fonction des personnes et de la situation. Quand on consomme une substance depuis longtemps, cela demande beaucoup de courage et d’énergie pour prendre la décision d’arrêter. Il n’est donc pas étonnant qu’il y ait des allers et retours et les rechutes font malheureusement parties de tout ce travail mis en place pour arrêter.

    En ce qui te concerne, nous comprenons que ça soit extrêmement difficile à vivre. Nous lisons dans ton message que tu penses l’avoir déjà bien accompagné dans son parcours et nous sentons que tes limites commencent à être atteintes. Nous comprenons que tu veuilles l’aider et le soutenir dans cette difficulté mais le faire au-delà de ce qui est possible pour toi n’est peut-être pas la bonne manière de s’y prendre ? Qu’en penses-tu ?

    Voici les numéros de deux asbl travaillant dans le secteur des consommations. Pourquoi ne pas les appeler afin d’en discuter directement avec un professionnel de la santé ? Nous on pense que ça en vaut la peine 😉 Il ne faut pas rester seul face à une situation douloureuse. Parfois, en parler fait déjà du bien.  Tu peux nous contacter (asbl Pélican)  au 0471/63.78.95 (Du lundi au vendredi de 9h à 16h). Tu peux également passer par la permanence téléphonique d’Infordrogues qui est disponible à plus de moments au 02/227.52.52 (Du lundi au vendredi de 8h à 22h et le samedi de 10h à 14h).

    On espère t’avoir aidé, n’hésites pas à revenir vers nous !

    Prends soin de toi,

    L’Asbl Pélican.

    Répondre
  71. Le Pélican (informateur certifié)
    7 janvier 2021

    Hello Ait,

    Nous sommes désolés pour le temps de réponse à ton message. Tu nous expliques que tu viens de découvrir que ton fils est à l’hôpital pour des problèmes liés à la consommation et en plus qu’il est loin de toi au Canada ! ça fait beaucoup à digérer ! Nous imaginons le stress et la peine dans laquelle tu te trouves. Il est très difficile de voir un proche souffrir de sa consommation. Face à cela, un réel sentiment d’impuissance peut être perçu par l’entourage ainsi que par le consommateur. Il peut être difficile de demander de l’aide dans pareil situation mais en nous écrivant tu t’inscris dans une démarche proactive et nous trouvons cela super J

    En tant que parent, tu voudrais avoir une méthode efficace afin de délivrer ton enfant et le voir arrêter sans difficulté. Souvent, dans cette position, on pense qu’en lui disant ce qu’il a à faire, la situation devrait se régler facilement. Mais c’est souvent le contraire qui se passe et si la personne concernée n’est pas prête à changer, les solutions proposées par l’entourage sont régulièrement rejetées. Pour qu’une personne cesse sa consommation, il faut que la décision parte entièrement d’elle-même. Forcer ton enfant à arrêter ou à consulter un thérapeute sans qu’ils en aient envie amène souvent peu de résultat.

     Comment faire alors ?

     Tu peux communiquer sur certains points avec lui :

    – transmettre tes propres inquiétudes mais aussi ton impuissance (s’il y a un risque pour la santé, pour la perte d’un emploi par exemple…) en se focalisant sur toi et ton ressenti (parler de comment tu vies la situation, en tant que proche, …).

    – tu peux essayer de t’intéresser à la consommation sans être trop intrusif ni jugeant (pourquoi consommes-tu ? Qu’est-ce que cela t’apporte ?).

    – tu peux lui parler des différents endroits où il pourrait aller se faire aider s’il en a envie et qu’il en ressent le besoin.

    Ce qui nous semble essentiel aussi dans ta situation, c’est que tu puisses respecter tes limites et que tu ne sois pas seule face à cette difficulté. Pour cela, tu peux toujours contacter des professionnels de la santé qui pourront te soutenir tout au long de ce parcours.

    Si tu nous où tu vies en Belgique, nous pouvons te donner des coordonnées de professionnels à appeler ou de centres à contacter afin de te faire accompagner dans cette épreuve. Chaque histoire est différente et en entrant directement en contact avec un professionnel de la santé tu pourra vraiment prendre le temps d’expliquer la situation.

    Qu’en penses-tu?

    L’Asbl Le Pélican

    Répondre
  72. Le Pélican (informateur certifié)
    6 janvier 2021

    Hello Giu,

    Nous sommes désolés pour le délai de réponse.

    Pour la région de Charleroi, nous te conseillons de te tourner vers l’ASBL Trempoline voici leur numéro de téléphone 071 40 27 27 ainsi que leur site web http://www.trempoline.be. Si tu les contact directement tu aura toutes les infos dont tu as besoin.

    Nous te souhaitons bon courage dans tes démarches,

    Cordialement,

    L’Equipe du Pélican

     

    Répondre
  73. Le Pélican (informateur certifié)
    6 janvier 2021

    Hello Lyne,

    Nous tenons à nous excuser pour le temps de réponse.

    Pour commencer, nous souhaiterions souligner le courage dont tu fais preuve face à ta situation. Demander de l’aide n’est pas simple et en nous écrivant tu montres que tu es dans une démarche active pour aller mieux. C’est très positif 🙂

    Ensuite, nous comprenons que la consommation de drogue a très vite pris beaucoup de place dans ta vie ainsi que tous les moyens que tu as mis en place pour t’en sortir. Tu parles d’un véritable combat et tu pensais en être totalement sortie lors de ta dernière cure à 30 ans. Toutes ces années sans avoir re-consommé sont la preuve que tu es tout à fait capable d’y arriver. Ne soi pas trop dure avec toi même, nous entendons bien ton sentiment de honte et ta colère mais ton parcours met clairement en avant que tu es dans une démarche positive pour toi et face à ce genre de consommation une rechute reste souvent un risque possible mais ne remets pas en question tout le travail que tu as déjà accompli. N’hésites pas à revenir sur les apprentissages que tu as fais lors de tes premières cures.

    Peut-être  serait-il intéressant que tu reprennes contact avec le médecin qui t’avais aidé à l’époque. Ou bien avec l’institution que tu avais fréquentée qui t’avais permise de t’en sortir ?

    Qu’en penses-tu ?

    Si tu nous dis dans quel endroit en Belgique tu habites, nous pourrons mieux te renseigner sur les structures que tu peux appeler. Tu peux aussi passer par la permanence téléphonique d’Infordrogues qui est disponible au 02/227.52.52 (Du lundi au vendredi de 8h à 22h et le samedi de 10h à 14h). Tu peux également nous contacter, ici, au Pélican ( https://lepelican-asbl.be/). De cette manière, ton intimité sera préservée dans la conversation et tu auras directement un professionnel de la santé en ligne.

    N’hésite pas à joindre ces structures, elles sont là pour te soutenir et t’écouter,

    À bientôt,

    L’équipe du Pélican

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  74. rababou
    4 janvier 2021

    mon fils qui vit avec sa mère est dépendant à la drogue et ne fait rien de ses journées à part aller à  la pharmacie chercher sa dose de méthadone. Il me dit qu’il n’a pas la force de travailler alors qu’il a un métier d’électricien et il me dit qu’il a perdu toute la confiance en lui.  Il me dit qu’il est dépressif.

    Je pense que sa place n’est plus à la maison chez sa mère mais dans un établissemet qui pourrait lui réaprendre à avoir confiance en soi et surtout d’apprendre à vivre avec les autres.  Avoir une discipline et des objectifs etc……Connaissez vous ce genre d’établissement en Suisse car il vit en Suisse.

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    1. Le Pélican (informateur certifié)
      6 janvier 2021

      Bonjour Rababou,

      Merci pour ton message et la confiance que tu nous accordes. Il est très difficile de voir un proche souffrir de sa consommation. En tant que parents, nous imaginons le stress et l’inquiétude que cela peut provoquer en toi. Face à la ténacité de la consommation, un réel sentiment d’impuissance peut être perçu par l’entourage ainsi que par le consommateur. Il peut être difficile de demander de l’aide dans pareil situation mais en nous écrivant tu t’inscris dans une démarche proactive et nous trouvons cela super J

      En tant que parent, tu voudrais avoir une méthode efficace, à savoir un centre, afin de délivrer ton enfant et le voir arrêter sans difficulté. Souvent, dans cette position, on pense qu’en lui disant ce qu’il a à faire, la situation devrait se régler facilement. Mais c’est souvent le contraire qui se passe et si la personne concernée n’est pas prête à changer, les solutions proposées par l’entourage sont régulièrement rejetées. Pour qu’une personne cesse sa consommation ou accepte de rentrer dans un centre, il faut que la décision parte entièrement d’elle-même. Forcer ton enfant à arrêter ou à consulter un thérapeute sans qu’ils en aient envie amène souvent peu de résultat.

       Comment faire alors ?

      En tant que parent, tu peux communiquer sur certains points avec lui :

      – transmettre tes propres inquiétudes mais aussi ton impuissance (s’il y a un risque pour la santé, par exemple…) en se focalisant sur toi et ton ressenti (parler de comment tu vies la situation, en tant que proche, …).

      – tu peux essayer de t’intéresser à la consommation sans être trop intrusif ni jugeant (pourquoi consommes-tu ? Qu’est-ce que cela t’apporte ?).

      – tu peux lui parler des différents endroits où il pourrait aller se faire aider s’il en a envie et qu’il en ressent le besoin, sans jamais forcer. 

      Malheureusement nous ne connaissons pas les établissements en Suisse.  Si tu nous dis plus précisément où en Suisse, nous pouvons te donner des noms en effectuant une recherche mais nous ne sommes pas en lien avec ces établissements.

      Cordialement,

      L’Equipe du Pélican

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