Qu’est-ce qu’une AMO ?

Qu’est-ce qu’une AMO ?

Une AMO (service d’action en milieu ouvert) est un lieu d’accueil, d’écoute, d’information, d’orientation, de soutien et d’accompagnement pour les jeunes de 0 à 22 ans et leur famille. Elle tente de remédier aux problèmes qui touchent les jeunes dans leur quotidien.

Une AMO apporte une aide sociale, éducative ou juridique qui vise à favoriser l’épanouissement des jeunes dans leur vie de tous les jours.

Pour cela, elle propose une aide individuelle, elle soutient les projets des jeunes et aide les jeunes à résoudre les difficultés (familiales, administratives, juridiques, scolaires, etc.) auxquelles ils sont confrontés.

Elle fait également ce qu’on appelle de la prévention sociale. Cela signifie qu’elle met en place des projets pour répondre de manière globale et professionnelle aux défis et difficultés que les jeunes rencontrent. Cela peut passer par du travail de rue, des activités sportives ou culturelles (émissions de radio, théâtre, cours d’escalade, …), des espaces de parole permettant aux jeunes de donner leurs avis sur les sujets qui les touchent ou les intéressent, etc.

Si tu as besoin que ton avis soit entendu et relayé vers les personnes qui peuvent changer les choses, les AMO sont là pour toi.

Qui peut faire appel à une AMO ?

  • Tout jeune de moins de 22 ans ou de moins de18 ans (pour certaines AMO) qui cherche une information ou un accompagnement ;
  • Tout parent ayant des questions ou qui rencontre des difficultés en lien avec son ou ses enfant(s).
  • Toute personne proche d’un jeune sollicitant une intervention dans son intérêt (parents, tuteurs…).

Exemples :

  • Si tu es à la recherche d’une école ou si tu rencontres des problèmes à l’école;
  • Si la communication avec un parent, un frère, une personne de ton entourage est difficile, que tu te sens incompris ou en difficultés ;
  • Lors d’un contact avec une autorité (conseiller ou conseillère de l’aide à la jeunesse, avocat ou avocate, police, etc.), tu peux te faire accompagner, si tu le souhaites, par un travailleur social ou une travailleuse sociale d’une AMO ; Si un parent a besoin de rétablir la communication avec ses enfants, qu’il a besoin d’aide pour subvenir aux besoins de ses enfants ;

À quelles conditions l’AMO intervient-elle ?

Uniquement à la demande de la personne concernée. Cette demande doit être volontaire et de plein gré : aucune autorité ne peut imposer à un jeune ou à une famille de consulter une AMO.

La participation active du jeune (et éventuellement de sa famille) au travail réalisé par l’AMO est la base de la relation confiance entre le jeune et l’AMO. Elle associe le jeune à toutes les démarches visant à résoudre ses difficultés (elle ne pose aucun acte sans l’accord préalable du jeune) et l’informe de toutes les démarches réalisées pour résoudre ses difficultés.

La relation de confiance avec le jeune est donc fondamentale ; sans l’accord de celui-ci, elle ne peut communiquer aucune information sur la situation du jeune à toute autre personne ou institution (SAJ, SPJ, CPAS, juge de la jeunesse, autre service social…).

Les aides proposées par les AMO sont gratuites.

Est-ce que je risque qu’on m’impose des mesures dont je ne veux pas ?

L’AMO intervient de manière non contraignante et à la demande du jeune ou de ses proches. Tu as le droit, à tout moment et quelle que soit la raison, de mettre fin à l’intervention d’une AMO. Tu pourras toujours revenir demander l’aide de l’AMO par la suite si tu le souhaites.

Est-ce que tout ce que je dis est couvert par le secret professionnel ?

Oui, chaque personne qui travaille dans une AMO est soumise au secret professionnel. Lorsqu’un dossier est ouvert, seul le jeune concerné a le droit de le consulter. Par ailleurs, aucune information ne peut être transmise à d’autres personnes sans l’accord du jeune concerné.

Les intervenants sociaux et intervenantes sociales obéissent à un code de déontologie édité par la Fédération Wallonie-Bruxelles (www.deontologieaidejeunesse.be) qui les oblige à respecter ces règles et, en cas de non-respect de celles-ci, l’AMO peut se voir sanctionnée.

Où trouver une AMO près de chez toi ?

Sur le site des AMO de Bruxelles, tu trouveras une carte informative avec toutes les informations utiles.

 

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34 questions déjà posées

  1. sarah
    24 mars 2024

     

    Bonjour, j’ai de nombreuses questions.

    tout d’abord j’ai d’énorme problèmes avec mon père et j’aimerais partir de chez moi mais je ne sais pas vraiment comment mis prendre… Quels sont les étapes à suivre et quels sont les conséquences?…

     

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      25 mars 2024

      Bonjour Sarah,

      Il est difficile de te répondre sans avoir plus d’informations sur ta situation (ton âge, etc.).

      Je voudrais donc te proposer de venir à l’une de nos permanences dans le cadre du projet Des Ailes et Des Droits. Ces permanences se tiennent tous les 1er et 3ème mercredis de chaque mois de 13h à 17h sans rendez-vous dans les locaux de la MADO SUD au n°16, rue du Tir à 1060 Saint-Gilles.

      Si c’est urgent ou si tu veux en discuter par téléphone, tu peux aussi nous contacter les lundis, mercredis et vendredis au 02/209.61.61. On est disponibles de 9h à 12h30 et de 13h à 17h ces jours-là.

      En espérant t’avoir aidée,

      Le Service droit des Jeunes

       

      Répondre
  2. Sylviane
    5 février 2024

    Bonjour,

    Je viens d’accueillir chez moi une jeune femme de 20 ans, belge et qui travaille à temps plein. Elle a dû précipitamment quitter la maison de son père où elle vivait. Quelle est la façon la plus correcte de l’intégrer à mon ménage, déjà composé de mon mari (ouvrier), nos 2 fils 19 ans (ouvrier), 18 ans (étudiant) et moi (femme au foyer) ? Peut-elle être domiciliée à la maison ? Qu’est-ce que cela engendre au niveau des impôts ? Quelle serait la meilleure solution ?

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      12 février 2024

      Bonjour Sylviane,

      Toute personne doit se domicilier à l’endroit où elle vit réellement à titre principal. Si cette jeune femme s’installe chez vous de manière durable, elle doit donc normalement s’y domicilier.

      Cette domiciliation peut avoir des conséquences si vous percevez des allocations familiales (chômage, CPAS, mutuelle, etc.). Sur ce point, vous trouverez des informations ici.

      Si vous avez des questions concernant vos impôts, vous pouvez contacter le call-center du SPF Finances au 02/572.57.57.

      En espérant vous avoir aidée,

      Le service droit des jeunes de Bruxelles

      Répondre
  3. Noureddine
    21 novembre 2023

    Bonjour,

    Mon beau fils me fait beaucoup de problèmes avec au quotidien. je voudrais savoir est ce qu il peut quitter le domicile et avoir une aide pour payer son loyer et ces charges. il aura 18 ans au mois de janvier 2024;

    Moi je suis invalide, je reçois mes deux enfants un week end sur deux et mon épouse travaille 17H00 /semaine.

    Bien à vous.

    Noureddine

     

     

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      11 décembre 2023

      Bonjour,

      Vous ne devez pas héberger éternellement votre fils. Mais vous devez l’héberger au moins jusqu’à ses 18 ans.

      Au-delà de ses 18 ans, vous devez l’héberger :

      • tant que sa formation n’est pas terminé ; et
      • jusqu’à ce qu’il puisse payer lui-même son propre logement.

      Si la cohabitation avec votre fils n’est plus possible avant cela, vous pouvez le faire héberger ailleurs que chez vous.

      Mais attention, vous devez toujours remplir vos obligations parentales : vous devez subvenir à ses besoins tant qu’il n’est pas autonome financièrement. Si le dialogue est encore possible, Vous pouvez d’abord faire appel à un médiateur familial. Il s’agit d’un tiers neutre et indépendant qui vous aidera à communiquer et à trouver un accord. Celui-ci pourra être homologué par un juge et aura alors la valeur d’un jugement. Pour trouver un médiateur familial proche de chez vous, vous pouvez consulter ce lien ou vous adresser au service de médiation local de ta commune.

      Si les tentatives de discussions échouent, vous pouvez demander une conciliation au greffe de la justice de paix. Vous et votre fils serez convoqués et un accord peut être trouvé.

      Si la conciliation n’a donné aucun résultat, vous pouvez demander l’expulsion de votre fils. Vous devez aller devant le juge de paix.

      Si le juge décide d’expulser votre enfant mais que votre fils ne s’en va pas, vous pouvez appeler un huissier de justice. L’huissier de justice procédera à l’expulsion.

      En espérant vous avoir éclairé,

      Le Service droit des jeunes.

      Répondre
  4. Ivette
    15 novembre 2023

    Bonjour je suis une jeune fille de 19 ans , je vis seule avec ma mère dans un appartement très petit , je me dispute régulièrement avec ma mère. Disons que je vis de la maltraitance psychologique ,  elle est instable mentalement  elle me manque de respect me manipule. Une fois elle m’aime à la folie et l’autre fois elle ne me supporte plus .  . Je n’ai pas d’intimité  n’ayant pas de porte à ma chambre ma mère dort au salon qui est à 1 mètre de ma pièce . De plus.  Mon cadre de vie agite ma cree un trouble alimentaire que j’ai appelé « manger pour oublier »  connu sous le nom de ( lhyperphagie)  de plus jai du mal à trouver un travail ce qui aussi  crée dés conflit ,  jai déjà demander de l’aide au cpas mais rien ne change ils me disent tous la même chose ..

    ma question est que faire ?

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      30 novembre 2023

      Bonjour Ivette,

      Bien que ta situation semble complexe, si tu penses que la cohabitation pourrait s’améliorer par le dialogue, tu peux faire appel à un service de médiation familiale. Un médiateur est un tiers neutre et indépendant qui aide à faciliter la discussion et à faire émerger des pistes de solutions. Pour trouver un médiateur proche de chez toi, tu peux consulter ce lien ou t’adresser au service de médiation local de ta commune.

      Si tu estimes qu’il est préférable que tu quittes le domicile familial, il est préférable que tu puisses être aidée par un tiers, tel un travailleur sociale d’une AMO. Ce dernier pourra t’accompagner dans ta demande de mise en autonomie (demande d’accord de principe auprès du Comité Spécial du Service Sociale, d’octroi d’une garantie locative et d’une avance pour le premier loyer) et dans l’introduction d’une demande d’aide sociale auprès du CPAS de ta commune de résidence.

      Si tu le souhaites, tu peux te rendre dans une AMO de ton quartier pour demander à te faire accompagner dans ces démarches. Tu trouveras la liste de toutes les AMO de Bruxelles ici :   https://amobxl.be/ 

      Si tu souhaites un accompagnement psychologique, il est possible de consulter des psychologiques au sein du centre PMS de l’école (gratuit), dans des plannings familiaux ou en faisant appel à des psychologues conventioné.e.s à prix réduit (https://psybru.be/fr ).

      Pour plus d’informations, tu peux aussi nous appeler au 02/209.61.61 les lundis, mercredis et vendredis entre 9h et 17h.

      En espérant t’avoir aidé,

      L’équipe du Service droit des jeunes de Bruxelles

      Répondre
  5. Moustafa
    19 septembre 2023

    J’ai 18 ans et je voudrais m’inscrire chez vous en sachant que j’étais placé de mes huit ans jusqu’à mes 17 ans en internat et j’ai eu 18 ans je suis retourné vivre en famille mais ça se passe pas très bien donc j’aimerais retourner dans un centre pour jeunes voilà merci

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      29 septembre 2023

      Bonjour Moustafa,

      Le Service droit des jeunes est un service d’action en milieu ouvert (AMO). Il s’agit d’un service social et juridique qui informe et accompagne les jeunes et leurs familles mais notre service n’héberge pas les jeunes. Dans ta situation, tu pourrais introduire une demande d’aide sociale au CPAS et ainsi payer le loyer de ton appartement/colocation ou demander un accompagnement pour une mise en autonomie. Si tu le souhaites, tu peux te rendre dans une AMO de ton quartier pour demander à te faire accompagner dans ces démarches. Tu trouveras la liste de toutes les AMO de Bruxelles ici :   https://amobxl.be/  

      Pour plus d’informations, tu peux aussi nous appeler au 02/209.61.61 les lundis, mercredis et vendredis entre 9h et 17h.

      En espérant t’avoir aidé,

      L’équipe du Service droit des jeunes

      Répondre
  6. sk
    22 juin 2023

    Bonjour,

    Je vous contacte au nom d’une dame qui a besoin d’aide…

    L’école lui a demandé de demander de l’aide psychologique pour l’un de ses fils. Mais il s’agit d’une femme à faible revenu qui a des difficultés financières pour subvenir seule aux besoins de ses deux enfants.

    Ma question est la suivante… Existe-t-il une organisation qui propose une aide moins onéreuse dans une telle situation ?

    Merci d’avance pour votre aide

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      23 juin 2023

      Bonjour Sk,

      Il est possible de consulter des psychologiques au sein du centre PMS de l’école (gratuit), dans des plannings familiaux ou en faisant appel à des psychologues conventioné.e.s à prix réduit (https://psybru.be/fr )

      En espérant vous avoir aidé.

      L’équipe du Service droit des jeunes

      Répondre
  7. Saina
    29 avril 2023

    Bonjour voilà

    Actuellemnt étudiante j’ai 18 ans jai un copain mais avec des parent strict je peux presque jamais le voir je voudrais me marier et faire d’autre étude mais mes parent refuse a chaque fois . Quoi que je face ils sont jamais satisfait de moi jamais fière de moi en autre je voudrais me marier avec mon copain et partir de mon domicile de m mère .. actuellement à la maison de ma mère je vie un calvere mharcele physiquement st mentalement. Mrs sœur et mes frr qui me tabasse chaque jours qu’il me traitebde tt les nom je saigne chaque jour dune partie de mon corps . Mentalement sa ne peux plus dyree faux que je parte de chez moi mais avec des parent strict je peux rien faire

    Aviez vous une solution pour moisais urgent

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      4 mai 2023

      Bonjour Saina,

      Bien que ta situation semble complexe, si tu penses que la cohabitation pourrait s’améliorer par le dialogue, tu peux faire appel à un service de médiation familiale. Un médiateur est un tiers neutre et indépendant qui aide à faciliter la discussion et à faire émerger des pistes de solutions. Pour trouver un médiateur proche de chez toi, tu peux consulter ce lien ou t’adresser au service de médiation local de ta commune.

      Pour pouvoir partir de chez toi, tu peux entreprendre plusieurs démarches :

      –    Réclamer une contribution alimentaire à ta famille. En effet, tes parents ont l’obligation d’assurer ton éducation, ta formation, ton entretien, ton hébergement, ta santé et ton bien-être jusqu’à ce que tu sois autonome financièrement, et ce, même si tu es majeur. S’il n’est plus possible d’exercer cette obligation en t’hébergeant, tu peux demander à ce qu’elle soit respectée par le biais d’une contribution alimentaire. Si tes parents ne sont pas d’accord, tu peux faire cette demande au juge de la famille qui estimera si celle-ci est nécessaire et, en fonction, évaluera son montant.

      –    Si tu déménages, tu pourras demander à ta caisse d’allocations familiales que celles-ci te soient versées directement. Ce n’est possible que si tu poursuis des études de plein exercice.

      –     Tu peux également introduire une demande de revenu d’intégration sociale au CPAS ainsi qu’une aide pour ta garantie locative. Toutefois, il est possible que le CPAS te renvoie vers tes parents et demande à ce que tu perçoives une contribution alimentaire. Dans ce cas, tu peux expliquer au CPAS que faire une telle démarche risque d’envenimer encore plus la relation avec tes parents ou prouver que tu as déjà entamé cette démarche si c’est le cas.

      Si tu as besoin d’aide dans ces démarches, n’hésite pas à te faire accompagner par une AMO proche de chez toi. Pour la trouver, tu peux consulter ce lien.

      En espérant t’avoir aidé,

      Le Service droit des jeunes

      Répondre
  8. Raul
    7 mars 2023

    Bonjour.

    Je suis un jeune garçon de 16 pratiquement 17 ans. Je vis avec mes parents et ma petite soeur dans un petit appart donc mon pére dort a 3 métres de moi et chaque soir il m’harcele car je fais rien de ma vie. Par consequence, j’ai commencé a rentrer plus tard et la situation c’est aggravé. Que puis-je faire?

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      15 mars 2023

      Bonjour,

      On te propose de nous appeler au 02/209.61.61 pour en discuter et réfléchir ensemble à des pistes de solutions (lundi, mercredi et vendredi de 9h à 12h30 et de 13h à 17h).

      Tu peux également venir à l’une de nos permanences physiques le lundi et mercredi de 13h à 17h et le vendredi de 14h à 18h, rue van Artevelde, n°155 à 1000 Bruxelles.

      Le Service droit des jeunes de Bruxelles

      Répondre
  9. Barbie74
    22 février 2023

    Bonjour je suis maman d’un jeune homme de 24 ans au RIS de Liège qui souffre de maladie mentale. Il souhaite se rapprocher de moi et vivre en collocation avec une amie qui est également au RIS de Woluwe. Mon fils est déjà en colloc et touche un RIS disole, elle également.  Au CPAS de Jette (j’ai appelé celui la car ce n’est pas loin de Meise où je réside) ils prétendent que ce n’est pas possible,  qu’ils deviendraient colocataires financièrement. De ce fait, ils ne trouveront pas de logement ni seuls ni à deux avec de si faibles revenus. Pourquoi certains y ont droit et d’autres pas. Est-ce par appréciation ? Merci pour votre réponse

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      7 mars 2023

      Bonjour Madame,

      Le Service Droit des Jeunes est un service social dont l’objectif de prévention générale vise à lutter contre les situations d’exclusions sociales. La particularité de ce service est d’utiliser le droit comme instrument de travail social.  Par là même, nous veillons à ce que les institutions respectent le jeune et ses droits. Nous nous adressons aux enfants et jeunes de moins de 18 ans (et à certaines conditions jusqu’à 20 ans) ainsi qu’à leur famille.

      Par conséquent, nous ne sommes pas compétent pour pouvoir t’aider.

      Pour toutes questions relatives au droit des jeunes des jeunes majeurs , je t’invite à prendre contact avec le Centre-J de Liège (04/223.00.00) ou avec le Service Infor-Jeunes de Verviers (02 548 98 00).

      En espérant vous avoir éclairée.

      L’équipe du Service Droit des Jeunes de Bruxelles.

      Répondre
  10. O
    8 janvier 2023

    Bonjour,

     

    J’ai 19 ans et je souhaite me séparer de façon permanente de ma famille après de longues années d’abus psychologique – colère, humiliation, déni de mon autonomie,… N’ayant pas de travail je n’aurai cependant plus aucun soutien financier.

    L’AMO peut-il m’aider dans une quelconque démarche comme par exemple faire ma demande de RIS ?

     

    Merci et bien à vous.

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      24 janvier 2023

      Bonjour,

      Effectivement, tu peux solliciter l’aide d’une AMO concernant ta demande d’aide sociale auprès du CPAS. Pour en trouver une proche de chez toi, tu peux consulter ce lien.

      Toutefois, tes parents conservent une obligation d’entretien à ton égard, même majeur et jusqu’à ce que tu sois autonome financièrement. S’il n’est plus possible d’exercer cette obligation en nature (en t’hébergeant, te nourrissant, en subvenant à tes frais scolaires, médicaux…), celle-ci peut être respectée via le payement d’une contribution alimentaire. Si le dialogue est encore possible, tu peux d’abord faire appel à un médiateur familial. Il s’agit d’un tiers neutre et indépendant qui vous aidera à communiquer et à trouver un accord. Celui-ci pourra être homologué par un juge et aura alors la valeur d’un jugement. Pour trouver un médiateur familial proche de chez toi, tu peux consulter ce lien ou t’adresser au service de médiation local de ta commune.

      S’il n’est pas possible de trouver un accord, tu peux également t’adresser au juge de la famille de ton domicile. Celui-ci évaluera le montant de la contribution en fonction de son appréciation de la situation.

      En effet, le CPAS te demandera probablement de réclamer une contribution alimentaire à tes parents. Celle-ci sera déduite de ton RIS. Si cette démarche risque d’altérer encore plus la relation avec tes parents, il est possible que le CPAS y renonce pour des raisons dites d’équité.

      En espérant t’avoir aidé,

      Le Service droit des jeunes

      Répondre
  11. Mamanmatteo
    28 novembre 2022

    Bonjour

    Maman d un garçon de 8 ans qui a débuté une phobie scolaire l année passée.il est retourné à l école en septembre mais est a nouveau écarté pour angoisses il est suivi par psychologue et psychiatre….comment puis je l aider scolairement a domicile ?

    Je vous remercie

     

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      7 décembre 2022

      Bonjour,

      Pour toutes vos questions sur l’enseignement à domicile, vous pouvez vous rendre sur le site de la Fédération Wallonie-Bruxelles : http://www.enseignement.be/index.php?page=28188&navi=4580#inscription

      Vous pouvez également contacter l’ASBL Anatole. Cette association offre un soutien et donne de l’information autour de la phobie scolaire : 0468.479.349

      En espérant que cela vous aide,

      Le Service droit des jeunes de Bruxelles

      Répondre
  12. galerie444
    4 octobre 2022

    Bonjour, je souhaiterai avoir quelques renseignements. J’ai 18ans et cela se passe assez mal avec ma mère avec qui je vis, elle veut que je m’en aille mais je n’ai pas de revenus et je suis à l’université… Que dois-je faire ? Est-il possible d’avoir un logement social même sans revenus ? merci de votre réponse…

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      5 octobre 2022

      Bonjour Galerie444,

      Le Service Droit des Jeunes est un service social dont l’objectif de prévention générale vise à lutter contre les situations d’exclusions sociales. La particularité de ce service est d’utiliser le droit comme instrument de travail social.  Par là même, nous veillons à ce que les institutions respectent le jeune et ses droits. Toutefois, nous nous adressons qu’aux enfants et aux jeunes de moins de 18 ans (et à certaines conditions jusqu’à 20 ans pour les jeunes majeurs inscrits dans l’enseignement secondaire) ainsi qu’à leur famille. Par conséquent, nous ne sommes pas compétent pour pouvoir t’aider.

      Néanmoins, pour toutes questions relatives aux droits des étudiants de l’enseignement supérieur, nous t’invitons à prendre contact avec le service Infor Jeunes de Bruxelles 02/514 41 11 ou de se rendre à l’une de leurs permanences (https://ijbxl.be/nos-permanences/).

      En espérant avoir pu t’éclairer.

      Le Service Droit des Jeunes de Bruxelles

      Répondre
  13. florence
    30 août 2022

    Bonjour,

    mon fils a eu 18 ans en février. Est en décrochage scolaire du réseau professionnel. Nous habitons Arlon.

    Il est ouvert pour aller parler avec qq’un d’autre que ses parents. J’aimerais lui donner qqs coordonnées. A lui de faire la démarche après.

    Pouvez-vous m’indiquer un service qui fait le même travail que  en Wallonie, Arlon, à savoir accompagner/aider les jeunes en décrochage scolaire.

    Merci d’avance pour votre retour,

    florence

     

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      31 août 2022

      Bonjour Florence,

      Notre service existe aussi à Arlon ! Tu trouveras toutes les informations sur ce lien :

      http://www.sdj.be/presentation/arlon/

      En espérant t’avoir aidé !

      SDJ

      Répondre
  14. Kilian DB
    15 septembre 2021

    Bonjour, en 2 ans j’ai déménagé 2 fois (de chez mon père la première fois et de chez ma mère la deuxième fois) actuellement, je vis chez ma soeur dans l’attente de pouvoir déménager dans mon propre appartement mais je ne sais pas quelles aides je pourrais avoir. J’ai 20 ans et suis en 6ème secondaire. Ma maman me verse une pension alimentaire de 100€ par mois mais mon papa rien du tout. J’aurais vraiment besoin d’aide s’il vous plaît. Bien à vous, Kilian.

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      20 septembre 2021

      Bonjour Kilian DB,

      Deux options s’offriraient à toi :

      (1) Demander à ton papa qu’il te verse une contribution alimentaire. En effet, tes parents ont l’obligation d’assurer l’éducation, la formation, l’entretien, l’hébergement, la santé et le bien-être de leurs enfants en âge de formation (mineur ou majeur). Ce qui est ton cas. Tu pourrais donc demander à ton papa qu’il te paye une contribution alimentaire. S’il ne veut pas, tu pourras te tourner vers le Tribunal de la famille qui tranchera la question et le montant éventuel de la contribution ;

      (2) Demander l’aide du CPAS de ton lieu de résidence. La loi prévoit que toute personne qui est en état de besoin peut s’adresser au CPAS pour demander une aide financière (sous forme de revenu d’intégration sociale ou d’aide sociale). Toutefois, la loi prévoit que le CPAS peut (ce n’est pas une obligation) exiger que le jeune fasse valoir ses droits auprès de ses débiteurs d’aliments (ses parents). Concrètement, si le CPAS te renvoie vers tes parents, il faudra lui démontrer que ce n’est pas équitable et justifié, et ce, en expliquant que la relation est compliquée avec tes parents et que tu fais – ou tu vas entamer – les démarches pour le paiement d’une contribution alimentaire de la part de ton papa.

      Par ailleurs, quand tu seras domicilié ailleurs de chez la personne qui perçoit les allocations familiales, tu pourras également faire la demande à la Caisse de paiement des allocations familiales que les allocations te soient versées directement.

      N’hésite pas à nous contacter lors de l’une de nos permanences téléphoniques (lundi – mercredi – vendredi de 9h à 12h30 et de 13h à 17h) au 02.209.61.61.

      En espérant avoir pu t’éclairer.

      Le Service Droit des Jeunes de Bruxelles

      Répondre
  15. Illia
    20 avril 2021

    Bonjour, jusque quel âge estimez-vous que l’on est considéré comme un ado ?

     

    Bien à vous,

     

    Illya

    Répondre
    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      21 avril 2021

      Bonjour Illya,

      Avant tes 18 ans, tu es considéré comme mineur. La loi ne définit pas d’âge en tant qu’adolescent mais ton âge peut avoir une influence en fonction de ta situation.

      Si tu as plus de questions, tu peux nous contacter au 02.209.61.61 les lundis, mercredis et vendredis de 9h à 17h.

      L’équipe du service droit des jeunes

      Répondre
  16. Andie
    13 novembre 2020

    Bonjour, concernant les AMO.. est-ce qu’il y a des psychothérapeutes ? Si oui, est-ce que c’est payant ?

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    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      23 novembre 2020

      Bonjour Andie,

      Les Aide en Milieu Ouvert (AMO) sont des service d’accompagnement social en milieu ouvert pour jeunes et familles. Nous travaillons sous forme d’aide individuelle, d’actions collectives et communautaires.

      Si tu souhaites un soutien psychologique, tu peux t’adresser aux  Centre de planning familiaux et aux Centra voor Algemeen Welzijn-CAW, qui proposent des consultations psychologiques à prix démocratiques.

      A cet effet je t’invite à consulter le site de Vivre à Bruxelles qui  répertorie les centres de planning familial par commune de la Région bruxelloise:

      https://be.brussels/vivre-a-bruxelles/famille-et-vie-privee/aide-aux-personnes-et-aux-familles/centres-de-planning-familial

      En Espérant avoir pu répondre à tes questions.

      Le Service Droit des Jeunes de Bruxelles

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  17. Taty
    27 avril 2020

    Bonjour ma nièce est sur le point d accouchée elle était au saj.. Et dans une institution pour préparer son autonomie car elle auras 18 ans dans 6 mois.. Le hic c est qu entre temps elle tombe enceinte elle va accouchée ds 15 jours à peu près. Hellas l institution  ou elle est est inadaptée pour elle et son enfants et elle n entre plus ds les conditions du règlement sociale intérieur du à sa grossesse.. La prochaine étape est la maison maternelle.. Mais je voulais savoir si il existait une autre solution pour elle car elle n as pas du tout envie de se retrouvée ds ce genre d établissement avec son enfants.. L accueillir pour moi n est pas possible.. Pas de place vraiement et ses parents n en parlons pas !.. Pouvez vous me conseillez ou m orienter afin que je puisse l aidez..  Merci.

     

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    1. Service Droit des Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      28 avril 2020

      Bonjour Taty,

      Selon vos propos, votre nièce bénéficie, déjà, d’une mesure de mise en autonomie encadrée par un service spécialisé. Cependant, en raison de sa situation parentale, le centre où elle est hébergée demande son transfert dans un centre plus adapté (maison maternelle) mais cela ne lui convient pas. Donc si votre nièce, de 17 ans et demi, préfère vivre seule avec son enfant, la meilleure piste pour répondre à sa demande serait la recherche d’un appartement. Pour ce faire, nous lui conseillons de prendre contact avec le CPAS de son domicile actuel afin d’introduire une demande d’aide sociale financière ainsi que d’une intervention dans la constitution d’une garantie locative. En outre, nous l’invitons à aller sur la fiche Bruxelles-J: ” L’aide sociale : comment subvenir à tes besoins ?”.

      Dans l’espoir d’avoir répondu à votre question.

      L’équipe Service droit des jeunes

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