Focus sur les vaccins recommandés par la Fédération Wallonie-Bruxelles

Il est important de souligner que chacun a le choix de décider de se faire vacciner ou non. Cette fiche a été rédigée à titre informatif. Notre intention n’est ni d’influencer, ni de persuader les internautes dans un sens ou dans l’autre.
En revanche, en fonction de la situation de chacun, il est intéressant de prévoir une consultation dans le planning familial de son campus, ou chez son médecin traitant, dans une maison médicale ou à  la clinique du voyage, etc

Quels sont les vaccins obligatoires si tu as moins de 12 ans?

En Belgique, seule la vaccination contre la poliomyélite est obligatoire.

Néanmoins, pour fréquenter un milieu d’accueil d’enfants de moins de 3 ans en Fédération Wallonie-Bruxelles, un enfant doit avoir effectué certaines vaccinations. Ces vaccins sont ceux contre la poliomyélite, la diphtérie, la coqueluche, la méningite (à Haemophilus influenzae b), la rougeole, la rubéole et les oreillons. Les vaccins contre le pneumocoque, la méningite à méningocoques C, l’hépatite B, le rotavirus et le papillomavirus sont, quant à eux, fortement recommandés.
Tu veux en savoir plus, clique sur le lien suivant : La vaccination – Public – Office de la naissance et de l’enfance (one.be)

Il faut savoir également que plusieurs partis politiques belges envisagent après les élections d’être plus strictes au niveau de la vaccination. En effet certains souhaiteraient rendre la vaccination obligatoire pour être scolarisé. Bruxelles-J sera très attentif aux éventuels changements opérés et remettra à jour cette fiche.

Tu trouveras à la fin de cette fiche un focus de chaque maladie citée.

Quels sont les vaccins recommandés?

Sur base des avis du Conseil Supérieur de la Santé (CSS), la Fédération Wallonie-Bruxelles a élaboré un calendrier vaccinal reprenant les vaccinations obligatoires et recommandées, ainsi que les âges auxquels elles doivent être réalisées.  Tu veux en savoir plus sur la gratuité des vaccins et le chemin vaccinal, consulte la page « Contre quelles maladies et quand se faire vacciner ? » de vaccination-info.be  :

Aussi, si tu souhaites voyager à l’étranger, mieux vaut prévoir une consultation chez ton médecin généraliste, ou à la clinique du voyage avant de partir.

Tu veux en savoir plus, n’hésite pas à consulter ces 2 fiches de Bruxelles-J :

Quels sont les vaccins qui peuvent être gratuits?

Sous deux conditions, les vaccins conseillés pour les bébés, les enfants et les adolescents sont gratuits en Fédération Wallonie-Bruxelles.  Pour cela, ils doivent être :

  • Injectés aux moments recommandés par le calendrier vaccinal ;
  • Commandés par le professionnel de santé dans le cadre du Programme de vaccination élaboré par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Néanmoins, certaines mutualités accordent une intervention supplémentaire à leurs membres et/ou interviennent également dans les vaccins conseillés aux voyageurs. A  titre d’exemples :

  • Solidaris : 25 €/an pour les vaccins anti-infectieux. 25 €/an pour les vaccins anti-allergènes désensibilisants temporaires ou 30 €/an pour les vaccins désensibilisants définitifs.
  • Mutplus.be : Intervention fixée à 50 % du prix de revient effectivement payé, avec un maximum de 25 € par année civile.
  • Partenamut : jusqu’à 35 €/an
  • Mutualité Chrétienne : remboursement de 25 % du prix des vaccins et désensibilisants reconnus en Belgique. Jusqu’à 25 € par an et par personne, quel que soit l’âge.
  • Mutualité neutre : jusqu’à 35 euros par année civile.
  • etc.

Pourquoi dois-tu faire des rappels de vaccins?

La protection que donne un vaccin, pour certaines maladies, peut diminuer dans le temps. C’est pour cette raison qu’une nouvelle dose de vaccin est vivement recommandée afin de récupérer une protection efficace. Ce rappel s’effectue à un rythme différent, selon le vaccin.

Focus sur quelques maladies dont la FWB a rendu le vaccin obligatoire en cas de fréquentation de milieux d’accueil

Ci-dessous, tu trouveras un focus sur les maladies dont la Fédération Wallonie-Bruxelles a rendu le vaccin obligatoire en cas de fréquentation de milieux d’accueil d’enfants de moins de 3 ans. Les explications de ces maladies proviennent du dossier édité en 2020, « Une question sur la vaccination ?- Programmation de vaccination de la Fédération Wallonie-Bruxelles » un enfant doit avoir effectué certaines vaccinations.

La poliomyélite

Maladie qui provoque des paralysies des jambes et/ou de l’appareil respiratoire. Elle peut entraîner des infirmités à vie, voire conduire au décès.
Selon l’OMS, la poliomyélite touche principalement les enfants de moins de cinq ans. Une infection sur 200 entraîne une paralysie irréversible. 5 à 10 % des personnes atteintes de poliomyélite paralytique décèdent des suites d’une paralysie des muscles respiratoires.
Tu veux en savoir plus, clique sur le lien : Poliomyélite (who.int)

La diphtérie

Infection de la gorge qui rend la respiration difficile. La substance toxique produite par la bactérie peut se propager dans le sang et causer des dommages au cœur et au système nerveux.
Selon l’OMS, on enregistre une issue fatale dans 5 % à 10 % des cas, avec un taux de mortalité plus élevé chez le jeune enfant.
Tu veux en savoir plus, clique sur le lien : Diphtérie (who.int)

L’haemophilus, Influenza de type b

Microbe qui peut provoquer une méningite ou des infections généralisées associées à un risque de décès et de complications importantes (surdité, retard mental…).
Selon l’OMS, plus de 90 % des cas de maladie invasive à Hib surviennent chez les enfants de moins de 5 ans. La méningite à Hib peut entraîner des complications telles que la cécité, la surdité et des troubles d’apprentissage et peut parfois entraîner la mort.
Tu veux en savoir plus, clique sur le lien : Haemophilus influenzae de type b (Hib) (who.int)

La coqueluche

Maladie à l’origine de quintes de toux particulièrement graves, voire mortelles, chez le tout petit bébé.
Selon l’OMS, il y a eu plus de 151 000 cas de coqueluche dans le monde en 2018. La maladie se propage facilement d’une personne à l’autre, principalement par les gouttelettes produites par la toux ou les éternuements. La coqueluche est plus dangereuse chez les nourrissons et est une cause importante de maladie et de décès dans ce groupe d’âge.

Tu veux en savoir plus, clique sur le lien : Coqueluche (who.int)

La rougeole

Maladie qui provoque une forte fièvre, des boutons sur tout le corps et qui peut se compliquer en otite, pneumonie ou encéphalite.
Selon l’OMS, on estimait, encore en 2021, à 128 000 le nombre de décès dus à la rougeole dans le monde. Ces décès sont principalement survenus chez les enfants de moins de 5 ans non vaccinés ou sous-vaccinés.

Tu veux en savoir plus, clique sur le lien : Rougeole (who.int)

La rubéole

Maladie qui s’accompagne de boutons sur tout le corps, surtout très dangereuse pour les femmes enceintes car elle peut entraîner la mort du fœtus ou des malformations congénitales (syndrome de rubéole congénitale). Cette infection virale touche également le plus souvent les enfants et les jeunes adultes.

Tu veux en savoir plus, clique sur le lien : Principaux repères sur la rubéole (who.int)

Les oreillons

Maladie qui provoque un gonflement douloureux sous les oreilles. Les complications sont fréquentes (inflammation des testicules et des ovaires pouvant mener à la stérilité, méningite, encéphalite…).

Focus sur d’autres maladies dont la FWB recommande de se protéger à l’aide de la vaccination

Ci-dessous tu trouveras un focus sur d’autres maladies dont la Fédération Wallonie-Bruxelles recommande de se protéger à l’aide de la vaccination. Les explications de ces maladies proviennent du dossier édité en 2020, « Une question sur la vaccination ? Programmation de vaccination de la Fédération Wallonie-Bruxelles ».

Le Tétanos

Maladie qui provoque des contractions musculaires intenses et douloureuses, des spasmes et des convulsions. Elle peut entraîner la mort.
Selon l’OMS, environ 25 000 nouveau-nés sont morts du tétanos néonatal en 2018, soit une réduction de 97% depuis 1988.
Tu veux en savoir plus, clique sur le lien : Principaux repères sur le tétanos (who.int)

L’hépatite B

Inflammation du foie qui peut devenir chronique et évaluer à l’âge adulte vers une cirrhose et parfois un cancer du foie.
Selon l’OMS, l’hépatite B a provoqué environ 1,1 million de décès en 2022, principalement par cirrhose ou par carcinome hépatocellulaire (cancer primitif du foie).

Tu veux en savoir plus, clique sur le lien : Principaux repères sur l’hépatite B (who.int)

Le pneumocoque

Microbe qui peut provoquer des otites, des pneumonies ou des méningites associées à un risque important de séquelles (surdité, retard mental) ou décès.
Selon l’OMS, la pneumonie est responsable de 14 % des décès chez les enfants de moins de 5 ans. En 2019, elle a entraîné la mort de 740 180 enfants.
Tu veux en savoir plus, clique sur le lien : Principaux repères de l’OMS sur la pneumonie (who.int)

Le méningocoque C

Microbe qui provoque une méningite et, s’il se retrouve dans le sang, des infections généralisées foudroyantes associées à une mortalité importante ou des risques de séquelles (surdité, retard mental, amputations des membres).
Selon l’OMS, La méningite bactérienne est particulièrement préoccupante. Environ 1 personne sur 10 atteintes de ce type de méningite en meurt et 1 sur 5 présente des complications graves.
Tu veux en savoir plus, clique sur le lien : Méningite (who.int)

Le papillomavirus

Virus à l’origine de différents types de cancer (col de l’utérus, anus, gorge…) et des verrues génitales.
Selon l’OMS, le VPH a causé environ 620 000 cas de cancer chez les femmes et 70 000 cas de cancer chez les hommes  en 2019.
Tu veux en savoir plus, clique sur le lien : Papillomavirus humain et cancer (who.int)

Le rotavirus

Microbe qui provoque des diarrhées qui peuvent entraîner la déshydratation chez le nourrisson.
Selon Médecins Sans Frontières, le rotavirus provoque tous les ans entre 122 000 et 215 000 décès environ chez les enfants .
Tu veux en savoir plus, clique sur le lien : Rotavirus | Epicentre (msf.org)

*Dans cette fiche d’info, l’utilisation du genre masculin a été adoptée (lorsqu’il n’est pas possible d’utiliser un langage inclusif) afin de faciliter la lecture et n’a aucune intention discriminatoire.

 

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