Qu’est-ce que le VIH ?
Le SIDA (initiales de Syndrome d’Immuno Déficience Acquise) est une maladie, provoquée par le virus appelé VIH (Virus de l’Immmunodéficience Humaine) qui s’introduit dans les cellules du sang jouant un rôle important dans la défense immunitaire du corps. Le VIH s’attaque aux cellules du système immunitaire, en particulier aux cellules qui protègent le corps des attaques externes (maladies ou autres infections). Quand on atteint le stade SIDA, le virus affaiblit tellement le système immunitaire qui rend le corps vulnérable à de multiples infections opportunistes (comme la tuberculose ou la pneumonie). Pour cela, le VIH/SIDA reste une maladie mortelle si elle n’est pas traitée.
Le VIH est une infection sexuellement transmissible (IST) comme les hépatites, le HPV (Papillomavirus Humain pouvant être responsable du cancer du col de l’utérus), la syphilis, l’herpès, etc.
Actuellement, on distingue deux types de VIH: le VIH-1 et le VIH-2. Le VIH-1 est le virus majoritaire dans le monde. Le VIH-2 se retrouve surtout en Afrique de l’ouest, il est moins pathogène que le VIH-1 dont il est cousin mais très différent génétiquement. Dans ces deux types de VIH, il existe plusieurs souches du SIDA, ce qui en fait sa complexité et engendre de grandes difficultés quant à la mise au point d’un vaccin ou d’un traitement pour guérir. A l’heure actuelle on parle plutôt de prévention combinée : en utilisant trois moyens (protection, dépistage et traitement), on essaye de prévenir le VIH ou, en cas d’infection dépistée à temps, de ralentir voire bloquer l’évolution du virus vers le stade SIDA.
Comment se transmet le virus du SIDA (ou VIH)?
Le VIH se transmet essentiellement de 3 façons :
- rapports sexuels non protégés,
- transmission sanguine (notamment lors de l’utilisation d’aiguilles, de seringues non stérilisées, matériel de sniff) ou
- transmission de la mère à l’enfant (pendant la grossesse ou par allaitement).
En effet, le VIH peut se transmettre par 5 fluides corporels (dans lesquels le VIH est présent). Ce sont:
- le sperme,
- le sang,
- les sécrétions vaginales,
- le liquide séminal
- le lait maternel.
Modes de transmission du virus du SIDA
- Pénétration vaginale : Oui, risque important.
- Pénétration anale : Oui, risque important.
- Partage de seringues : Oui, risque important.
- Fellation : Oui, risque modéré pour la personne qui fait la fellation et pour la personne qui la reçoit, si blessures importantes dans la bouche, si éjaculation dans la bouche.
- Grossesse, accouchement, allaitement : Oui transmission mère/enfant.
- Cunnilingus : Non mais il existe un risque exceptionnel de transmission à la personne qui fait le cunnilingus; si lésions buccales ou pendant les règles.
- Utilisation d’un godemiché ou d’un autre objet sexuel : Non mais il y a un risque uniquement s’il a été utilisé par plusieurs personnes et qu’il n’est pas recouvert d’un préservatif.
- Anulingus : Non. Aucun cas de transmission du VIH Sida mais il y a risque de transmission des autres IST et de l’hépatite A.
- Circoncision : Non sauf si le matériel utilisé pour l’intervention chirurgicale n’est pas stérilisé.
- Piercing, tatouage : Non sauf si le matériel utilisé pour l’intervention n’est pas stérilisé.
- Don de sang, transfusion : Non, en principe il n’y a plus de risques de contamination en Europe (sauf si matériel non stérilisé).
- Soins dentaires : Non (sauf si matériel non stérilisé mais plus de risques en ce qui concerne la transmission d’autres I.S.T.).
- Moustiques, animaux domestiques : Non.
- Baisers, caresses, masturbation: Non.
- Se prendre dans les bras, se serrer la main: Non.
Comment se protéger ?
Lors de rapport sexuels, les protections en latex comme les préservatifs (masculin et féminin) et la digue dentaire sont les seuls modes de protection efficace contre la transmission du VIH et des autres IST. En effet, lorsqu’on a une relation exclusive avec un·e partenaire, il est conseillé d’effectuer un test de dépistage des différentes IST avant d’envisager l’arrêt du préservatif.
En cas d’usage de drogues, il est recommandé de ne pas partager du matériel d’injection. Ici, le risque de contamination encouru est très important. Ainsi, lors de l’injection, il est important de ne partager ni seringue, ni aiguille, ni filtre, ni coton, ni cuillère, car la transmission du VIH se fait par la totalité du matériel d’injection et pas seulement par la seringue !
Le test de dépistage du VIH, c’est quoi ?
C’est une prise de sang que l’on peut faire dans un Centre de planning familial, un centre de dépistage, un laboratoire d’analyses médicales, un hôpital ou chez sa·son médecin généraliste. Pour qu’un test de dépistage de 4e génération soit fiable, une période de 6 semaines est requise entre une prise de risque (par exemple, une relation sexuelle sans préservatif) et le test. Passé ce délai de 6 semaines, les anticorps (les défenses du corps) contre le VIH seront présents en quantité suffisamment grande pour être détectés. Si le dépistage est fait 3 mois après la prise de risque, il est possible de le faire via une piqûre au bout du doigt. Dans les deux cas, il n’est pas nécessaire d’être à jeun pour le faire.
Si le 1er test s’avère positif, c’est-à-dire qu’il révèle la présence d’une infection par le VIH, le même échantillon est soumis à un test de confirmation appelé Western Blot.
Les résultats sont généralement disponibles après une semaine. C’est seulement si ce second test est également positif qu’on a la certitude que l’échantillon analysé renferme l’infection au VIH. Dans ce cas, on effectue une 2e prise de sang pour confirmer ce résultat afin d’exclure le risque de toute erreur de manipulation.
Une personne séropositive est-elle pour autant atteinte du SIDA ?
Une personne séropositive a été contaminée par le VIH. Pendant des années, la personne contaminée peut avoir très peu de symptômes (état grippal les 15 premiers jours qui suivent la contamination). Cependant, le virus se développe dans son corps et détruit petit à petit les défenses immunitaires. Le VIH vit aux dépens des cellules humaines, les attaque et détruit les globules blancs qui protègent l’organisme des infections. La transition vers le stade SIDA est liée à l’apparition d’infections opportunistes (dues à des germes ou des virus habituellement peu agressifs mais qui sont susceptibles de provoquer de graves complications lorsque cela touche des personnes ayant un système immunitaire très affaibli), de certains cancers et d’infections neurologiques. Le stade SIDA est atteint lorsque le système immunitaire n’est plus en mesure de se défendre contre ces infections opportunistes.
Rappelons aussi qu’une personne contaminée par le VIH qui a des relations sexuelles non protégées avec une autre personne séropositive pourrait être recontaminée par une souche virale plus résistante du VIH.
Attention:
Les informations ci-dessus n’ont pas la prétention d’être des informations médicales. Elles te donnent des renseignements généraux sur le VIH/SIDA. Pour en savoir plus, n’hésite pas à prendre contact avec ta·ton médecin ou un organisme spécialisé comme ceux ci-dessous:
- La Plateforme Prévention SIDA
- Dépistage de O’YES (anciennement SIDA’SOS)
- La liste des Centres de planning familial en Belgique francophone
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