Jusque quand as-tu droit à des allocations d’insertion ?

La durée du droit aux allocations d’insertion est en principe limité à 3 ans. Mais le début de cette période de 36 mois dépend de ta situation familiale.

Quand débute les 36 mois ?

Si tu es cohabitant, on compte cette période de 36 mois à partir du premier jour de bénéficie des allocations d’insertion.  À l’issue de cette période, le droit peut être prolongé (voir ci-dessous).

Si tu es cohabitant avec charge de famille, isolé ou cohabitant dit “privilégié” (= partenaire perçoit uniquement un revenu de remplacement), alors le crédit de 36 mois n’est comptabilisé qu’à partir de tes 30 ans. Tu as donc droit à des allocations jusqu’à la fin du mois au cours duquel tu auras 33 ans. À l’issue de cette période, le droit peut être prolongé (voir ci-dessous).

Exemple : Fabian est isolé, il a 22 ans. Son crédit de 36 mois débutera dans 8 ans, à ses 30 ans. Par contre, pour Vanessa qui a le même âge mais qui cohabite avec son compagnon (qui travaille à temps plein), le crédit de 36 mois a débuté le 1er jour du bénéfice des allocations d’insertion.

Quid en cas de changement de situation familiale pendant les 36 mois ?

Un changement de situation familiale influence la durée du bénéfice aux allocations.
Reprenons l’exemple de Fabian, isolé et 22 ans. Son crédit de 36 mois débutera à l’âge de 30 ans. Il bénéficie des allocations d’insertion depuis début janvier 2021. Mais s’il emménage avec sa compagne qui travaille à temps plein, le crédit sera toujours de 36 mois mais à dater du 1er janvier 2021, et donc, bien avant l’âge de 30 ans! Ainsi, s’il cohabite avec sa copine le 6 mars 2024, il perd immédiatement ses allocations.
À l’inverse, si Fabian est d’abord cohabitant « ordinaire », son crédit de 36 mois s’épuise en principe le 31/12/23.
Mais s’il devient isolé le 6 novembre 2023, son crédit de 36 mois ne démarrera qu’ à ses 30 ans et ne s’épuisera qu’ à ses 33 ans.

Analysons maintenant le cas de Samia. Elle bénéficie des allocations d’insertion en tant que cohabitante « ordinaire » depuis le 1er janvier 2018. Le 1er janvier 2021, son crédit de 36 mois est épuisé et elle perd le droit aux allocations. Elle a alors 25 ans. Deux ans plus tard (le 1er janvier 2023), elle devient isolée.  Vu qu’elle a bénéficié de sa dernière allocation d’insertion il y a moins de 3 ans, elle peut rouvrir un droit aux allocations à la date de la demande d’allocations. Elle pourra à nouveau bénéficier d’un crédit de 36 mois qui prendra cours le mois qui suit son 30e anniversaire.
Si elle devient isolée à 28 ans, le 1er janvier 2024, elle ne pourra plus récupérer le droit aux allocations d’insertion parce qu’elle n’aura pas bénéficié d’une allocation d’insertion dans les 3 années précédentes.

Dans quel cas le crédit de 36 mois peut-il être prolongé ?

Certains événements prolongent le crédit de 36 mois de la durée de l’évènement :

  • le travail salarié à temps plein ;
  • l’exercice d’une profession non assujettie à la sécurité sociale de travailleurs salariés (par ex. une activité indépendante ou une occupation comme fonctionnaire);
  • une occupation comme travailleur à temps partiel avec maintien des droits sans allocation de garantie de revenus ;
  • une période ininterrompue de reprise de travail comme travailleur à temps partiel avec maintien des droits avec l’allocation de garantie de revenus pendant six mois au moins et à condition qu’il s’agisse d’un régime de travail d’au moins un tiers temps  (dans certaines branches d’activité, une occupation d’un quart temps est suffisante) ;
  • la reprise d’études de plein exercice sans allocations ;
  • une période de bénéfice des allocations d’interruption à la suite d’une interruption de carrière ou d’une réduction des prestations de travail ;
  • la cohabitation à l’étranger avec un militaire belge occupé dans le cadre du stationnement des Forces armées belges.

Ne prolongent pas le droit de base : les périodes d’incapacité de travail pendant le chômage, le congé de maternité, les périodes de formation professionnelle, de travail à temps partiel sans maintien des droits,…

Exemple : Nadia, cohabitante « ordinaire », bénéficie des allocations d’insertion depuis le 1er septembre 2020. Elle peut donc en principe bénéficier des allocations d’insertion jusqu’au 31 août 2023. Si elle est occupée à temps plein comme travailleuse salariée du 1er février 2022 au 30 octobre 2022 (9 mois), son droit aux allocations d’insertion sera prolongé jusqu’au 31 mai 2024 (soit 9 mois de plus).

Aussi longtemps que le crédit de 36 mois (éventuellement prolongé) n’est pas épuisé, le demandeur d’emploi peut, après une interruption de son chômage complet, bénéficier à nouveau des allocations d’insertion et épuiser le solde du crédit de 36 mois pour autant qu’à la date de sa demande d’allocations, il soit toujours admissible au bénéfice des allocations d’insertion :

  • soit parce qu’il n’a pas encore atteint l’âge de 25 ans ;
  • soit parce qu’il a bénéficié d’au moins une allocation d’insertion au cours des 3 ans qui précèdent la demande d’allocations.

Si, au moment de l’expiration du crédit de 36 mois (éventuellement prolongé), le demandeur d’emploi bénéficie d’une dispense parce qu’il suit une formation professionnelle, des études ou une formation, il peut continuer à bénéficier des allocations d’insertion jusqu’à la fin de cette dispense.

Le droit additionnel de 6 mois

Après l’expiration de la période de 36 mois (éventuellement prolongée), le demandeur peut bénéficier à nouveau des allocations d’insertion pendant 6 mois supplémentaires.

Pour bénéficier de ce droit additionnel, il faut prouver 156 jours (=6 mois) de travail ou assimilés pendant la période de 24 mois qui précèdent.

Les journées pour lesquelles une indemnité de maladie ou d’invalidité a été octroyée pendant une période de travail salarié prolongent la période de référence de 24 mois mais ne sont pas assimilées à des journées de travail. Par contre, les journées de congé de maternité indemnisées comme chômeuse ou comme travailleuse sont prises en considération dans les 156 jours.

Les journées de travail salarié (à temps plein ou à temps partiel) peuvent être prises en considération plusieurs fois pour ouvrir un droit additionnel de 6 mois si elles sont bien situées dans les 24 mois qui précèdent le droit additionnel de 6 mois. Elles peuvent même être prises à nouveau en compte lorsqu’elles ont déjà donné lieu à une prolongation du crédit de 36 mois.

Par exemple, Luca travaille à temps plein du 1er juillet 2022 au 31 décembre 2022 et son crédit de 36 mois se termine en principe à la même date que son contrat. Grâce à ses 6 mois de travail, son crédit est prolongé de 24 mois (jusqu’au 31 décembre 2024). Il a en effet droit à une prolongation de 6 mois grâce à son travail à temps plein pendant 6 mois. Et il peut ensuite bénéficier trois fois d’affilée du droit additionnel de 6 mois grâce à ses 6 mois de travail (qui se situent bien dans les 24 derniers mois jusqu’au 31 décembre 2024).

Quid en cas de travail à temps partiel ?

Dans certains cas, il est possible d’obtenir une Allocation de Garantie de Revenus (voir la fiche « travailler à temps partiel »). Cette AGR est un complément du chômage à la rémunération du travail à temps partiel.

Le travail à temps partiel avec AGR ne prolonge pas le crédit de 36 mois. SAUF s’il s’agit d’une période ininterrompue pendant six mois au moins et à condition qu’il s’agisse d’un régime de travail d’au moins un tiers temps (dans certaines branches d’activité, une occupation d’un quart temps est suffisante).
Par ailleurs, si tu es occupé à travailler à temps partiel au moment où le crédit de 36 mois s’épuise, alors tu gardes ton droit à l’AGR jusqu’à la fin de ta période de travail (ininterrompue). En outre, ce travail à temps partiel te permettra peut-être de bénéficier du droit additionnel de 6 mois. Par exemple, un travail à mi-temps pendant un an correspond à 156 jours (6 mois) de travail à temps plein et permet donc le droit additionnel de 6 mois.

Le travail à temps partiel sans AGR prolonge le crédit de 36 mois ET permet de bénéficier du droit additionnel de 6 mois.

 

Source: fiche T156 Onem

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91 questions déjà posées

  1. mk
    10 novembre 2024

    bonjour, je souhaiterais faire une demande de prolongation d’allocations d’insertion mais je ne sais pas vers qui me diriger. j’ai atteint les 36 mois d’allocations d’insertion, mais j’ai bien travaillé pendant 6 mois à temps plein durant cette période, ce qui me donne un droit pour une prolongation de 6 mois. Vers qui dois-je me diriger? Le syndicat CSC ne répond jamais, j’ai été à leur guichet et ils n’ont pas l’air de s’y connaitre et ne donne pas des informations très claires..

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      14 novembre 2024

      Bonjour Mk,

      C’est bien auprès de ton syndicat que tu dois t’adresser. N’hésite pas à les contacter via leurs différents canaux.

      J’espère avoir répondu à ta question. N’hésite pas si tu en as d’autres.

      Répondre
  2. Gustav
    23 septembre 2024

    Je suis à la recherche d’un premier emplois et inscrit comme demander d’emplois depuis Février, j’ai 26 ans, est-ce-que j’ai droit au chomage?

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      25 septembre 2024

      Bonjour Gustav,
      Si tu as 26 ans et que tu n’as pas accompli destage d’insertion professionnellede un an en obtenant 2 évaluations positives avant que tu n’aies 25 ans, tu n’ouvriras malheureusement pas de droit à des allocations d’insertion. Concernant les allocations de chômage, lorsque l’on a moins de 26 ans, il est nécessaire de prouver 312 jours de travail sur une période de 21 mois qui précède la demandepour répondre aux conditions pour en ouvrir le droit. Dès lors, si tu n’as pas travaillé précédemment tu n’auras malheureusement pas droit non plus aux allocations de chômage.
      Si tu te retrouves sans revenus et que tu souhaites de l’aide, tu pourraist’adresser au CPAS de ta commune de résidence.
      J’espère avoir pu clarifier les choses pour toi ! N’hésite pas s’il te faut d’autres infos !

       
      Répondre
  3. Fara
    16 août 2024

    Bonjour,

    j’ai fait ma demande d’allocations d’insertion. Cependant, je compte prochainement reprendre des études de pleins exercice.

    On m’a alors expliqué qu’il faudra le préciser à mon organisme de paiement pour pouvoir bénéficier d’une dispense.

    J’aimerais savoir si lorsque que je bénéficierai de cette dispense je pourrai tout de même effectuer un job étudiant ou si possible travailler sous le statut « indépendant-étudiant » ?

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      22 août 2024
      Bonjour Fara,
      Effectivement, pour pouvoir reprendre des études tout en bénéficiant d’allocations d’insertion, il est nécessaire de faire une demande de dispense de disponibilité auprès d’Actiris (si tu es en région bruxelloise) ou auprès du Forem (si tu es en région wallonne). La demande de dispense est à faire avant la reprise d’études ou de formation. Dès lors, si tu comptes entamer ces études en septembre, il serait recommandé de ne pas tarder à faire ta demande de dispense.
      Tu verras que les conditions pour obtenir la dispense dépendent du type de formation que tu veux reprendre (enseignement supérieur, formation professionnelle etc..).
      Si tu obtiens ta dispense et que tu reprends tes études de plein exercice, tu ne pourras pas travailler sous statut étudiant ou « d’indépendant étudiant » car tu auras le statut de demandeur d’emploi (tu resteras inscrite comme demandeuse d’emploi tout le long de la dispense).
      J’espère avoir pu éclaircir les choses pour toi ! N’hésite pas s’il te faut d’autres infos !

       

      Répondre
  4. Nicolas
    17 juillet 2024

    Bonjour,

    Que ce passe t’il après la période de 36 mois ? A t’on droit a d’autres indemnité ?

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      18 juillet 2024

      Bonjour Nicolas,

      Il est possible de prolonger la période de 36 mois, comme il est précisé dans cet article. Une fois que ton droit s’est épuisé, tu n’auras pas accès à d’autres indemnités de chômage, tant que tu n’auras pas ouvert un droit sur base de ton travail.

      Si tu n’as aucun revenus tu pourrais te tourner vers d’autres services tel que le CPAS.

      En espérant avoir pu t’aider, n’hésite pas si tu as d’autres questions !

      Répondre
  5. Belka
    12 juin 2024

    Bonjour actuellement je travaille a temps partiel 3 heures par jour il y a maintenant 5ans avec un complément de chômage  maintient de droit, mon employeur a décidé de me rajouter une demi heure en plus et il m’a demandé de signer un adendum,ma question est ce que je dois refaire une nouvelle demande de complément de chômage auprès de l onem pour la demi heure qui est rajouté. Merci de me répondre

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      14 juin 2024
      Bonjour Elka,
      On te conseille de signaler ce changement à ton organisme de paiement. Ton allocation de garantie de revenus devra être recalculée sur base de ton nouveau salaire.
      J’espère avoir répondu à ta question. N’hésite pas à revenir vers nous.
      Répondre
  6. Maria
    25 mars 2024

    Bonjour, cette question est pour mon frère, j’espère avoir une réponse car c’est très flou dans nos têtes. Mon frère a travaillé et il est au chômage depuis 3 ans. Son droit au chômage prendra fin au mois de septembre. Actuellement il vit chez ma mère, mais il souhaiterait partir vivre seul et donc passer isolé. Il s’est renseigné et un agent lui a dit que s’il devenait isolé son droit de chômage allait obligatoirement prolonger de 10 ans, sauf que lui il aimerait ( vu qu’il n’as pas trouvé du travail ) quitter le chômage et travailler avec l’article 60 au CPAS .
    ma question est donc celle-ci:

    S’il devient isolé est ce que il sera obligé de prolonger son chômage de 10 ans ?

    Il voudrait travailler dès maintenant avec l’article 60 au CPAS (au lieu d’attendre jusqu’à septembre) , est ce qu’il doit attendre que ses allocations de chômage se termine ?

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      26 mars 2024

      Bonjour Maria,

      Je suppose que ton frère n’a pas travaillé assez que pour pouvoir ouvrir un droit au chômage sur base du travail et qu’il a donc ouvert un droit aux allocations d’insertion.

      Comme tu peux le lire dans la fiche ci-dessus, la durée du droit aux allocations d’insertion est en principe limité à 3 ans.  Ton frère étant cohabitant, cette période de 36 mois a débuté dès le 01 jour où il a bénéficié des allocations d’insertion.

      Dans l’hypothèse où il deviendrait isolé avant la fin septembre, son crédit de 36 mois ne démarrera qu’ à ses 30 ans et ne s’épuisera qu’ à ses 33 ans.

      Un travail en article 60 permet à des personnes bénéficiaires du CPAS de bénéficier à terme des allocations de chômage.  Ton frère n’étant pas bénéficiaire du CPAS, il ne peut pas bénéficier d’un travail en article 60.

      Bien à toi

      Répondre
      1. Maria
        27 mars 2024

        Bonjour,

        cela veut dire que s’il devient isolé maintenant ( il a 25 ans ) il aura un deuxième crédit de 36 mois ?
        ou devra attendre ses 30 ans pour avoir son crédit ?
        m’est ce qu’il sera obligé de demander un crédit de 36 mois s’il devient isolé ou il peut chercher du travail ?
        alors les 10 ans obligatoires de chômage est une fausse information

        Répondre
        1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
          27 mars 2024

          Bonjour Maria,

          Les 10 ans de prolongation du chômage sont effectivement une information qui n’est pas correcte.

          Si ton frère déménagement maintenant et devient « isolé », on va considérer qu’il n’a pas encore utilisé ses 36 mois d’allocations d’insertion. En quelques sortes, le fait qu’il passe au statut isolé remet le compteur à zéro (c’est un avantage pour les « isolés »). Et on ne commencera à compter les 36 mois qu’à partir de ses 30 ans (s’il reste isolé jusque là).
          Pour cela, il doit signaler son changement de situation familiale quand il déménage, en remplissant le formulaire C1 et le transmettant à son syndicat (ou à la CAPAC s’il n’a pas de syndicat).

          Une des obligations de chômeurs indemnisés est de chercher activement du travail, ce qui signifie que même en touchant des allocations, ton frère peut (et même il doit) chercher du travail.

          N’hésite pas à revenir vers nous si tu as d’autres questions !

          Répondre
  7. Laura
    19 mars 2024

    Bonjour,

    je vais bientôt avoir 33 ans et je bénéficie d’allocations depuis ma sortie d’école jusqu’à aujourd’hui. Toutefois à mes 33 ans ce droit sera terminé . Je suis actuellement aider par la mutualité étant donné que je ne suis pas apte à travailler. Toutefois j’aimerai savoir si la mutualité continuera à me verser mes allocations d’insertion même si l’omen a mis une date de fin. Je suis seule avec un bébé de 14 mois.

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      19 mars 2024

      Bonjour Laura,

      Si tu n’es pas apte à travailler, alors tu ne bénéficie par d’allocations d’insertion. Tu bénéficie déjà d’indemnité d’incapacité de travail de la mutuelle. Celle-ci ne s’arrête pas à tes 33 ans. Elle continue tant que tu es inapte au travail.

      Si tu ne remplis plus les conditions pour recevoir des indemnités d’incapacité de travail de la mutuelle (pas exemple si tu es de nouveau apte au travail), tu peux faire appel au CPAS de ta commune pour obtenir de l’aide sociale.

      J’espère avoir répondu à ta question. N’hésite pas à revenir vers nous.

      Répondre
  8. **** Pierre
    27 février 2024

    Bonjour,

    Je bénéficie depuis septembre 2023 de l’allocation d’insertion, après avoir réalisé un stage d’insertion professionnel et reçu mes évaluations positives et ce avant mes 25 ans.

    Je suis toujours en recherche d’emploi mais à la mi mars, je vais probablement obtenir un temps plein dans l’enseignement et ce jusqu’à la fin de l’année scolaire.

    J’ai deux questions:

    Tout d’abord, vais-je à l’issue de ma période de travail (à savoir seulement 4 mois; interruption du contrat de remplacement) pouvoir percevoir à nouveau ce revenu d’insertion?

    Ensuite, étant aujourd’hui isolé mais étant cohabitant au moment de ma demande d’allocation d’insertion, cela change-t-il la durée pendant laquelle je peux bénéficier de l’allocation (soit jusqu’à la vieille de mes 33 ans).

    Bien à vous

    **** Pierre

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      27 février 2024

      Bonjour **** Pierre,

      Comme indiqué ci-dessus et sur le site de l’ONEM, après avoir travaillé, tu auras de nouveau droit aux allocations d’insertion et la durée d’allocation d’insertion sera prolongée de la durée du travail. Ainsi, si tu as travaillé 4 mois, la durée durant laquelle tu pourras bénéficier d’allocation d’insertion sera prolongée de 4 mois.

      Si tu es isolé, en effet la durée de ton droit aux allocations change. Tu as droit à des allocations d’insertion jusqu’à la fin du mois au cours duquel tu auras 33 ans.

      J’espère avoir répondu à ta question. N’hésite pas à revenir vers nous.

      Répondre
  9. sabah
    21 février 2024

    Bonjour,

    mes allocations d’insertion prennent fin ce mois ci, ayant été malade tout le mois de janvier donc j’ai été payé par la mutuelle est ce que la période d’un mois sera rajoutée à la fin de mon droit? merci bcp

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      21 février 2024
      Bonjour Sabah,
      Non, malheureusement, les jours de maladie ne prolongent pas le droit aux allocations d’insertion. Vérifie, par contre, que tu ne rentres pas dans les conditions pour demander un droit additionnel, comme expliqué ci-dessus.
      J’espère avoir répondu à ta question. N’hésite pas à revenir vers nous.

       

      Répondre
  10. Mary
    8 février 2024

    Comment l’onem calcul les 28 jours de travail consécutifs ?

    Si je ne travaille que du lundi au jeudi par exemple ?

    Est ce que le vendredi et le weekend est auditionné pour reprendre la semaine suivante ?

     

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      8 février 2024
      Bonjour Mary,
      Je suppose que tu veux savoir si tu dois réintroduire une demande d’allocations chômage après une interruption.
      Par 28 jours consécutifs, l’ONEM entend 28 jours calendrier, 4 semaines de 7 jours. Il faut donc avoir travaillé durant 4 semaines sans donc pouvoir bénéficier d’allocations chômage.
      Note que si tu travailles de manière régulière à temps partiel, tu dois demander le statut de travailleuse à temps partiel avec maintien des droits.
      J’espère avoir répondu à ta question. N’hésite pas à revenir vers nous.
      Répondre
  11. Lina
    6 décembre 2023

    Bonjour j’ai été en article 60 en février 2022 jusqu avril  2023 et j’aimerais savoir si j’aurais droit à la prime de Noël cette année vu que j’ai travaillé de janvier à avril 2023 .

     

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      7 décembre 2023

      Bonjour Lina,

      Pour avoir droit à une prime de fin d’année, il faut avoir 3 mois de prestation dans l’entreprise ET, être en service au 31 décembre de l’année concernée. Comme tu n’es plus sous contrat depuis avril 2023, tu n’auras malheureusement pas de fin d’année de ton ancien employeur en ce mois de décembre. A part le pécule de sortie que tu as reçu à la fin de ton contrat, le CPAS ne te versera plus d’autre indemnité. Et, sache que l’Onem non plus n’accorde pas de prime de fin d’année aux demandeurs d’emploi indemnisés.

      Pour d’autres questions, n’hésite pas à nous recontacter.

      Répondre
  12. Deborah
    11 mai 2023

    Bonjour.  Petite question pour ma fille de 27 ans qui a droit à encore 6 mois d’allocations d’insertion. Il lui manquait 3 jours pour avoir ses droits complets. Elle reçoit donc 600 euros.

    Elle travaille quelques jours pour une agence intérim depuis fin avril 2023. Elle va donc noircir les cases où elle travaille ? Est ce suffisant ou y a-t-il autre chose à faire ?

    De plus l’agence veut qu’elle fasse les formalités administratives pour obtenir la continuité de son plan impulsion.  Ils la menacent de ne plus lui confier de missions si elle refuse …

    Sachant que ses 6 mois d’allocations d’ insertions se terminent le 9 septembre 2023. Quid de ce plan impulsion ?

    Elle veut absolument travailler mais c’est tellement difficile de trouver un temps plein qu’ on doit souvent se contenter d’ un boulot intérimaire sous payé..

    Merci pour votre réponse et bonne journée.

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      15 mai 2023

      Bonjour Deborah,

      Oui, votre fille devra bien noircir les jours pendant lesquels elle travaille; elle ne devra pas effectuer d’autres démarches à ce niveau-là.

      Par ailleurs, de quel plan impulsion bénéficie-t-elle? Comme vous pourrez le voir sur cette page du FOREM, il existe trois plans impulsion. Au vu de la situation de votre fille, elle a certainement le plan 12mois+. Ce plan a une durée de 2 ans et le demandeur d’emploi peut bénéficier de cette allocation de travail plusieurs fois dès lors qu’il/elle remplit les conditions d’octroi:

      1. être demandeur d’emploi inoccupé (inscrit au Forem) depuis au moins 12 mois

      2. avoir sa résidence principale en Wallonie de langue française.

      Votre fille pourra vérifier la durée de son plan impulsion via ce lien. Par ailleurs si elle a des questions par rapport à son dossier, elle pourra directement contacter un Conseiller du FOREM au numéro suivant:  0800/93 946

      Bien à vous,

      Répondre
  13. Sophie
    24 février 2023

    Bonjour,

    Actuellement je perçois les allocation d’insertion et mon crédit de 36 mois se termine le 3 aout 2023. Je vais commencer un travail à temps partiel à partir du 1 mars 2023 ( 15h par semaine) avec AGR

    Je n’ai pas travaillé avant cela. Pouvez vous m’informer si après la fin de mon crédit aurais je encore droit à l’AGR ( le complément du chômage). ?

    Si je perds mon travail mon crédit sera t-il prolongé?

    Pouvez vous aussi m’informez après combien de temps de travaille à temps partiel ( 15h) je récupèrerai mon droit au chômage?

    Un grand merci pour votre réponse!

     

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      6 mars 2023
      Bonjour,
      Avant de te répondre je voulais savoir quel taux l’Onem t’avait accordé pour les allocations d’insertion (cohabitant, isolée, cohabitant avec charge de famille ou cohabitant privilégié) ?
      Sur la base de cette information tu seras sûr/e de la durée de tes allocations d’insertion : si l’Onem t’a accordé un taux cohabitant, alors tu percevras les allocations d’insertion pendant 36 mois. Si tu as obtenu un taux isolé, cohabitant avec charge de famille ou privilégié, sache que ce crédit de 36 mois commence à partir de tes 30 ans. Cela veut dire que tu as droits aux allocations d’insertion jusqu’à tes 33 ans.
      Dans certains cas, il est possible d’obtenir une Allocation de Garantie de Revenus lorsqu’on travaille à temps partiel. Cette AGR est un complément du chômage à la rémunération du travail à temps partiel.
      Le travail à temps partiel avec AGR ne prolonge pas le crédit de 36 mois. SAUF s’il s’agit d’une période ininterrompue pendant six mois au moins et à condition qu’il s’agisse d’un régime de travail d’au moins un tiers temps (dans certaines branches d’activité, une occupation d’un quart temps est suffisante).
      Par ailleurs, si tu es occupé à travailler à temps partiel au moment où le crédit de 36 mois s’épuise, alors tu gardes ton droit à l’AGR jusqu’à la fin de ta période de travail (ininterrompue). En outre, ce travail à temps partiel te permettra peut-être de bénéficier du droit additionnel de 6 mois (qui est expliqué ci-dessus). Par exemple, un travail à mi-temps pendant un an correspond à 156 jours (6 mois) de travail à temps plein et permet donc le droit additionnel de 6 mois.
      Si tu perds ton travail de manière involontaire (c’est-à-dire si tu te fais licencier) avant la fin du crédit de 36 mois, tu ne percevras plus d’AGR ; mais tu pourras réactiver ton droit aux allocations d’insertion jusqu’à la fin de ton crédit de 36 mois (éventuellement prolongé par le droit additionnel).
      Concernant l’ouverture du droit au chômage, sache que pour ouvrir un droit au chômage, il faut démontrer d’avoir travaillé un certain montant de journée dans une période de référence. Sur cette fiche, tu pourras retrouver les infos. Il faut toujours travailler minimum un an avant de pouvoir ouvrir un droit au chômage sur base du travail.
      Attention ! si tu continues à travailler à temps partiel, tu auras droit à des demis allocations de chômage. En effet le nombre d’allocations par semaine et le montant de l’allocation journalière est calculé sur la base de la rémunération brute, de ta situation familiale, mais aussi du régime de travail dans lequel tu étais (temps plein/temps partiel).
      La matière est un peu complexe, si tu as besoin d’aller plus loin, n’hésite pas à venir nous voir en permanence.
      À très bientôt 🙂
      Répondre
  14. Alexis
    2 février 2023

    Bonjour, je bénéficié de mes allocations depuis Octobre 2022 en tant qu’isolé et j’avais 22 ans.

    1. A priori, je n’ai plus droit aux allocations en Novenbre 2025 mais comme je suis Isolé j’y ai droit jusqu’à mes 33 ans ?
    2. Si en été 2023 je deviens cohabitant quelques mois mais que je redeviens isolé en 2024. Comment ca se passe ?
    3. Si je reprend des etudes l’an prochain pour un an sans droit aux allocations – donc probablement je reprendrais un statut etudiant, aurais-je à nouveau le restant des 36 mois ou devrais-je refaire à nouveau un stage d’insertion?

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      6 février 2023

      Bonjour Alexis,

       

      1) Si tu es isolé et reste isolé, ton crédit de 36 mois d’allocations commencera à être décompté à l’âge de 30 ans, et donc tu auras droit aux allocations d’insertion jusqu’à ton 33ème anniversaire.

       

      2) Si tu  deviens cohabitant, tu as droit à 36 mois d’allocations d’insertion qui commence à être décompté à la date du premier jour d’octroi. Donc, si tu deviens cohabitant en 2023, tu gardes ton droit aux allocations d’insertion  jusqu’en octobre 2025. Si tu deviens cohabitant après octobre 2025, tu perds ton droit directement. Si tu redeviens isolé avant 2025, ton droit aux allocations d’insertion sera prolongé jusqu’à tes 33 ans. Si tu deviens isolé après octobre 2025 et que cela fait moins de 3 ans que tu as perçu ton allocation d’insertion pour la dernière fois, tu peux récupérer ton droit aux allocations d’insertion jusqu’à tes 33 ans.

       

      3) Si tu reprends tes études sans être indemnisé, donc sans recevoir d’allocations, cela prolonge ton crédits de 36 mois de la durée de tes études, donc tu peux récupérer ton droit aux allocations pendant le restant des 36 mois « pas encore utilisé ».  Tu ne dois donc pas refaire un nouveau stage d’insertion.

      Si tu reprends des études et que tu es toujours indemnisé (si tu obtiens une dispense pour reprendre tes études), le crédit de 36 mois continue à courir pendant tes études.

       

      Nous restons à ta disposition si tu as d’autres questions!

      Répondre
      1. Alexis
        9 février 2023

        Bonjour,

        Merci.

        Pour la question 1, est ce que lors des 30 ans, les mois reçus durant la période de cohabitation sont décomptés ou tout est remis à zéro ?

        Pour la question 2, en gros il ne vaut mieux pas que je passe en cohabitant pour ne pas perdre mon droit aux allocations. Surtout que si j ai bien compris, on reprend la date d’inscription aux allocations quand on a fair la demande malgré le fait que l on était isolé et qu’a priori les mois n étaient pas décomptés?

        Pour la question 3, cela se passe si je suis cohabitant et pas isolé, non? Car si j ai bien compris les 36 mois n’ont effet qu’après les 33 ans. Si je reste donc isolée et que je réalise mes études à 23/24 ans, je les aurais finies avant mes 33 ans. Cela me fera donc plus de 36 mois d’allocations à avoir. Donc le délais utilisé précedemment la reprise des études n’a pas beaucoup d’impact dans ce cas là?

        Répondre
        1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
          9 février 2023

          Bonjour Alexis,

          1) comme je le disais, si tu restes tout le temps isolé, le décompte du crédit de 36 mois ne commence que à ton 30 -ème anniversaire. Et donc ton droit prendra a priori fin à tes 33 ans (30 ans + 36 mois).

          Si tu étais cohabitant, puis tu es redevenu isolé à un moment ou tu avais toujours droit aux allocations, ce sera la même chose, on décomptera les 36 mois à partir du 30ème anniversaire, quelle qu’ait été ta situation familiale avant.

          Pour être plus précise:

          comme je le disais, si après avoir été cohabitant, tu redeviens isolé avant octobre 2025, ton droit aux allocations d’insertion sera prolongé jusqu’à tes 33 ans (30 ans + 36 mois). Si tu redeviens isolé après octobre 2025 et que cela fait moins de 3 ans que tu as perçu ton allocation d’insertion pour la dernière fois, tu peux récupérer ton droit aux allocations d’insertion jusqu’à tes 33 ans (30 ans + 36 mois).

          Si tu redeviens isolé trois ans après avoir épuisé ton crédit de 36 mois -en tant que cohabitant- tu ne pourras plus récupérer ton droit.

          2) C’est bien cela, si tu deviens cohabitant, tu peux en effet perdre ton droit aux allocations en 2025, car on considérera que le décompte des 36 mois a commencé à ta première demande d’allocation

          3) En effet, ta reprise d’études en 2023 ne prolonge pas le crédit de 36 mois si tu es isolé car le crédit de 36 mois n’est pas encore décompté et ne commence à être décompté qu’à partir de tes  30 ans. Donc si tu reprends des études pour un an en 2023-2024 sans indemnité, tu récupèreras ton droit à la fin de tes études et ce jusqu’à 33 ans. Par contre, ces mois d’études sans indemnités vont prolonger ton droit si tu es cohabitant.

          Si tu souhaites en discuter plus amplement, n’hésite pas à nous téléphoner au 02 514 41 11 ou à venir nous voir en permanence.

          Nous restons à ta disposition si tu as d’autres questions!

          Répondre

  15. Laila
    30 décembre 2022

    Bonjour

    J’ai finis mes études en 2013 a 21 ans ,je me suis marié juste après pour des raisons personnelles je n’ai pas fait la demande pour obtenir les allocations d insertions …maintenant j’ai 30 ans j’aimerais savoir si j’ai encore le droit pour introduire une demande ou c’est trop tard .merci

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      9 janvier 2023

      Bonjour Laila,

      Pour bénéficier des allocations d’insertion, 3 conditions doivent être remplies: il faut avoir été inscrit comme demandeur d’emploi pendant une période minimum de 12 mois, avoir obtenu deux évaluations positives au bout de ces 12 mois et, ne pas avoir atteint l’âge de 25 ans au moment d’introduire ta demande. A 30 ans, il est malheureusement trop tard pour introduire ta demande d’allocations d’insertion.

      Pour d’autres questions, n’hésite pas à nous recontacter.

      Répondre
  16. pipas
    30 décembre 2022

    Bonjour,J’ai plus de 25 ans. Je sors tout juste des études et je suis récemment diplômé et dans le cadre d’une réunion, on me demande d’apporter une attestation de non-droit aux allocations de chômage/insertion.
    Quelles sont les démarches à effectuer pour en obtenir une s’il vous plait ? sachant que je n’ai pas eu encore d’emploi.

    Merci

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      10 janvier 2023

      Bonjour Pipas,

      A notre avis, dans ta situation, il ne te sera pas possible d’avoir une « attestation de non-droit aux allocations d’insertion ». Tu peux tout simplement expliquer à l’organisme qui te demande ce document que tu n’aurais d’office pas pu ouvrir le droit aux allocations d’insertion car tu ne remplissais malheureusement plus les conditions d’octroi à la fin de tes études à 25 ans.

      En principe, les attestions sont fournies par les organismes de paiement (CAPAC u syndicat). Donc, si tu tiens vraiment à être en possession d’un document notifiant que tu n’as pas droit à ces allocations, à moins que tu ne sois syndiqué, tu devras introduire une demande à la CAPAC et attendre de recevoir une décision de refus.

      Pour d’autres questions, n’hésite pas à nous recontacter.

      Répondre
  17. Ilias
    21 octobre 2022

    Bonjour , j’aimerais connaître les délais pour faire une demande d’allocation d’insertion.  Je suis inscrit chez actiris depuis janvier 2021 j’ai reçu mes évaluations positive en novembre 2021. J’aimerais savoir si je suis encore dans les délais pour introduire ma demande merci.

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      26 octobre 2022

      Bonjour Ilias,

      Pour bénéficier des allocations d’insertion, en plus d’observer un stage d’insertion de 12 mois et d’obtenir deux évaluations positives, il faut aussi et surtout de ne pas avoir atteint l’âge de 25 ans au moment d’introduire la demande. Donc, si tu n’as pas encore 25 ans, tu peux entamer les démarches pour l’ouverture de ton droit. Mais, si tu ne remplis pas cette condition d’âge, il sera  malheureusement trop tard pour prétendre à ces allocations.

      Pour d’autres questions, n’hésite pas à nous recontacter.

      Répondre
  18. Anonyme
    11 octobre 2022

    Bonjour,

    Ma question concerne ma prolongation des allocations d’insertion en raison du coronavirus. L’ajout des 18 mois en plus.

    En fait, j’ai eu des allocations d’insertion depuis octobre 2019 et si il n’y avait pas eu de pandémie mon chômage se terminait normalement en octobre 2022. Donc le crédit des 36 mois était fini. Car pas eu de travail ou autres changement de situation pour avoir une prolongation en tant normal.

    Maintenant sur base du faq corona de l’onem. (P95 à 97 précisément.).  Il fait mis que ceux qui ont des allocations d’insertion après la fin des études est bien : « il n’est pas tenu compte des périodes allant d’avril 2020 à septembre 2021 ». Que veut dire ceci exactement? C’est que quand on a calculer les 36 mois des allocations on pas tenu compte de ces 18 mois en fait. Et en fait le compteur si on peut dire a gelé durant ces mois-ci donc cela concerné tous les types de chômages, complet,dégressivité,allocations d’insertion….

    Mais est-ce que je suis concerné par cette période? Car avant avril 2020 j’ai eu des allocations, d’avril 2020 à septembre 2021 j’ai eu des allocations que normalement je devais avoir  même si y avait pas eu le covid car c’était dans mes 3 ans cette période, j’ai eu en septembre 2022 aussi.

    Mais les exemples dans le faq on dit qu’on ne considère pas cette période, mais 1 personne qui avait son allocation de fin de base le 14.5.2020 a été prolongé jusqu’au 14.11.2021. Et dans ce tableau là il y a des phases, 11,12 jusque 21 et forfait. Et ce tableau est fait jusqu’au 14.9.2021 + 18 mois= 14.3.2022. Ça se termine par cette dernière date. Mais 14.9.2021 c’est la date de fin de base de la personne de son allocation +18 mois en fait. C’est toujours la date de fin de base +18 mois.

    Ensuite toujours dans ce document de l’onem, il fait mis cette mesure n’est pas prolongée au -delà du 30.9.21. Donc disons que le chômage de la personne prenait fin en octobre ou novembre 2021 il n’aura pas droit au 18 mois en plus.

    C’est ça que je ne comprends pas car j’avais lu dans 1 article d’un syndicat que l’aide avait pris fin en septembre 2021 et qu’on avait plus fait de prolongation. Car ici dans le faq corona, on dit on ne tient pas compte de la période avril 2020 jusque septembre 2021 mais celui dont c’était fini en mai 2020 donc durant la période qui n’était pas pris en compte on a quand même ajouter + 18mois.

    Mais dans mon cas,mon chômage ne se terminait pas durant cette période précise ça finissait en octobre 2022. Et j’ai demander à mon syndicat on me dit que c’est prolongé à partir de ma première date de fin. Donc octobre 2022 (1ère date de fin normal du chômage+18 mois).

    Mais ni le syndicat ni l’onem m’a prévenu de ce changement, ni reçu de courrier de leur part. Ça se fait automatiquement qu’on me dit.  C’est sur ce site que j’ai était au courant des 18 mois en plus et que c’est ainsi que j’ai pu demander au syndicat.

    Mais comme le compteur a repris le calcul à partir d’octobre 2021,le gel a était retiré, ce serait pas plutôt octobre 2021+18 mois donc j’aurais fini par exemple mes allocations en mars 2023 donc j’aurais eu 6 mois en plus et non 18 mois.

    Pour récapituler:

    1) Le calcul se fait-il de la première date de fin du chômage? Ou bien comme le compteur a repris en octobre 2021. C’est octobre 2021 +18 mois? (Mais vu que en octobre 2021 ce n’est pas ma date de fin la j’étais censé avoir encore des allocs).

    2) Est-ce que l’aide des 18 mois à était retiré ou non? Cela continue-t-il?

    3) Les personnes dont son chômage à la base se terminait après septembre 2021,donc octobre 2021, novembre 2021, ou octobre 2022 ou 2023 etc… sont-ils concerné par la prolongation?

    4) Est-ce 1 erreur de leur part, jai eu contact avec 2 personnes, 2 personnes me disait 2 choses différentes. Une me disait je suis concerné et l’autre non?

    Dans l’attente de votre réponse,

    Cordialement

    Anonyme

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      14 octobre 2022

      Bonjour Anonyme,

      Oui, d’après les informations que tu nous donnes tu as droit à cette prolongation de 18 mois. Cela devrait être automatique, mais nous remarquons que ça ne l’est pas toujours. Nous te conseillons donc de prendre les devants et de demander la prolongation à ton syndicat, en mettant la FAQ corona de l’Onem en pièce jointe.

      N’hésite pas à revenir vers nous si tu as d’autres questions!

      Répondre
  19. Ely
    30 septembre 2022

    Bonjour,

    J’écris car je suis complètement perdue. J’ai eu 33 ans le 5 août et j’étais isolée avec deux enfants à charge. J’avais le chômage d’insertion depuis 2010.
    Le 1er septembre 2022 j’ai déménagé chez mes parents en attendant de trouver un nouveau logement près de chez eux (pour m’aider avec les enfants et mon futur projet entrepreneurial).

    J’ai fait la demande de transfert (de Bruxelles-ancien logement à Hainait-nouveau logement) à l’Onem. Aujourd’hui j’ai eu la surprise de l’Onem par courrier que je n’avais plus le droit au chômage!

    Je ne connaissais pas cette réglementation du 33ieme anniversaire et donc j’ai jamais été non plus avertie que ma période d’insertion prenait fin! Je me retrouve donc avec deux enfants à charge chez mes parents pensionnés sans aucun revenu.
    L’Onem ne devait il pas m’avertir de cette période de fin? Et si j’étais restée sur Bruxelles ils auraient continuer à me payer les allocations ou je me serais retrouvée sans revenu dans la rue? Est-ce normal?

    J’avais entamer toutes les démarches pour mes projets, pour m’installer en tant qu’indépendante. Je suis en pleine formation (en soirée) en e-commerce à l’ifapme et j’ai commencé mon business plan et mon étude du marché. Et cette nouvelle m’a complètement détruite… moi et mes projets. Je n’ai plus le droit au tremplin prévu pour les chômeurs ni autres aides accordées par l’Onem.
    Est-ce que je pourrais demander un prolongement pour non avertissement  préalable par exemple?
    Est-ce que j’aurais quand même droit aux aides prévues par l’Onem dans le cadre de projet indépendant?

    Aidez moi s’il vous plaît, je suis complètement perdue…

    En vous remerciant d’avance,

    Ely

     

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      7 octobre 2022

      Bonjour Ely,

      Si tu étais restée à Bruxelles, tes allocations d’insertion auraient pris fin aussi parce que la législation chômage est la même pour toute la Belgique. Le versement des allocations se termine à la fin du mois au cours duquel tu atteins 33 ans quand ta situation familiale est « isolé » ou « travailleur avec charge de famille ».

      Nous ne pensons pas qu’invoquer le fait que tu n’as pas reçu d’avertissement de l’Onem te permettra d’obtenir une prolongation. Tu peux cependant vérifier en contactant l’atelier des droits sociaux (permanence « emploi et sécurité sociale).

      Est-ce que tu avais obtenu une dispense pour suivre ta formation à l’IFAPME ? Si c’est le cas, il est prévu que le versement soit prolongé : « vous suivez une formation et vous êtes de ce fait dispensé de l’obligation de chercher du travail. Vous continuez à bénéficier d’allocations jusqu’à la fin de la dispense. »

      Concernant les aides possibles pour démarrer ton projet indépendant, tu peux contacter le service 1890.

      N’hésite pas à revenir vers nous si tu as d’autres questions !

      Répondre
  20. Jordan
    1 juin 2022

    Bonjour, mes allocations d insertion doivent normalement se terminer dans 2 mois mais j ai vu qu il y avait prolongation de 18 mois si on touchait deja ces allocations emtre avril 2020 et septembre 2021, est ce que cette prolongation se fait automatiquement ou il faut faire une demande ?

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      3 juin 2022

      Bonjour Jordan,

      Ce que tu dis est correct. En théorie, tu devrais avoir droit à la prolongation sans faire de démarche. Cependant, nous avons eu certains retours selon lesquels ce n’est pas toujours automatique. Pour éviter tout problème, nous te conseillons donc de faire la demande écrite à ton syndicat / à la CAPAC, en précisant que la règle est prévue au bas de la page 96 de la FAQ Corona de l’Onem.

      N’hésite pas à revenir vers nous si tu as d’autres questions !

      Répondre
  21. Jess
    24 mai 2022

    Bonjour, j’ai travaillé 6 semaines étant chômeurs et j ai bien déclaré sur ma carte de pointage c3A, après je ne savais pas que je devais demander un c4 à mon employeur, cela a été fait par après j ai donc fournis les documents à mon organisme de paiement fgtb qui à fait le nécessaire car j avais travaillé tout le mois de mars 2022 ! Donc pour pouvoir avoir droit aux allocations de chômage du mois d avril 2022 je devais donner mon c4 ce qui a été fait le 11 mai 2022, jusqu’à aujourd’hui (24 mai) je suis en attente j espère que tout ira bien maintenant j ai peur de ne pas pouvoir bénéficier des allocations de chômage pour le mois de mai et juin, ma question est donc combien de temps dois-je attendre pour avoir des nouvelles ! 2 ème j ai reçu une convocation de la part d actiris pour me rendre à un contrôle en tant que chercheur d emploie ma question est donc la suivante, pendant toute la durée de la pandémie (2 ans) je n est pas cherché activement du travail car cela était une période très difficile, donc je n est pas grand chose à prouvé à part pour mars, j ai aussi déjà 50 ans et vous savez bien que cela est plus difficile ! Donc serai-je sanctionné, perdre le peut d allocations que je reçois ? Merci à vous

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      2 juin 2022

      Bonjour Jess,

      Nous ne pouvons pas répondre à ta question par rapport aux temps d’attente d’une réponse de la part de ton syndicat ou par rapport aux indemnisations des mois de Mai et Juin. Si la régularisation de ton dossier prend trop de temps, en attendant de pouvoir toucher tes allocations de chômage, si tu rencontres des difficultés financières, tu peux t’adresser au CPAS de ta commune de résidence. Tu trouveras toutes les aides fournies par le CPAS ici.

      Nous ne pouvons malheureusement pas prévoir comment Actiris pourra réagir lors du contrôle de tes recherches actives d’emploi. En effet, les situations sont analysées au cas par cas. Si c’est la première fois que tu es convoqué dans le cadre d’un contrôle de tes recherches actives d’emploi et que la personne qui te contrôle n’accepte pas ce motif, tu ne seras pas sanctionné directement mais tu recevras un avertissement et tu seras convoqué à un second entretien au plus tôt dans 5 mois.
      Tu trouveras toutes les informations sur la procédure de contrôle des recherches actives d’emploi et la manière dont cette procédure se déroule ici.
      Tu y verras que ce n’est qu’en cas de deuxième évaluation négative qu’il y a un impact sur les allocations de chômage.

      N’hésite pas à revenir vers nous pour toute autre question 🙂

      Répondre
  22. Pierre
    4 mai 2022

    Bonjour, j ai normalememt droit aux allocations d insertion jusque fevrier 2023 mais j ai vu que suite a la periode de covid elles ont ete prolongees de 18 mois, est ce que cela me concerne aussi ou bien est ce juste poir les personnes dont le droit aux allocations prenaient fin avant octobre 2021 ?

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      5 mai 2022

      Bonjour Pierre,

      Voici ce que l’Onem indique dans sa FAQ Corona (p. 96):

      « En tant que jeune sortant des études, vous avez normalement droit à des allocations d’insertion pendant 36 mois. Dans certains cas, cette période peut être prolongée (par exemple en raison du suivi d’études ou d’une formation, en cas d’occupation, …).

      Pour déterminer cette période de 36 mois (éventuellement prolongée), il n’est pas tenu compte de la période allant d’avril 2020 à septembre 2021 inclus. »

      Ton droit aux allocations d’insertion ne sera prolongé de 18 mois que si tu bénéficiais déjà des allocations entre avril 2020 et septembre 2021. Sinon, la prolongation sera plus courte.

      N’hésite pas à revenir vers nous si tu as d’autres questions !

      Répondre
  23. Nay
    5 avril 2022

    Bonjour, ça fait 1an que je reçois des allocations d’insertion après avoir fait mon stage d’insertion chez Actiris et je vais avoir 25ans en 2022. Mais je pars 1an au Canada (peut être plus selon les opportunités mais 1an en tout cas). Ma question : est-il possible de faire une pause d’1an et reprendre à mon retour car il me restera 1an sur les 3ans auquels jai droit normalement ? Merci

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      6 avril 2022

      Bonjour Nay,

      Tout d’abord, sache que même lorsque tu bénéficies d’allocations de chômage sur base des études (allocations d’insertion), tu dois avoir ta résidence habituelle en Belgique et y résider de manière effective. L’ONEM ou le service régional de l’emploi (Actiris, Forem, VDAB ou ADG) peuvent vérifier à tout moment si tu résides effectivement en Belgique.

      Seulement dans certaines situations précises, il est toutefois permis de quitter la Belgique sans perdre ses allocations d’insertion. Pour ce faire, il faut introduire une demande spécifique auprès de l’ONEm (via un formulaire) et/ou encore introduire une demande de dispense auprès du service régional de l’emploi.

      Si aucune des situations décrites sur cette fiche correspond à ta situation, tu dois alors savoir que le début de l’épuisement de ton crédit de 36 mois dépend de ta situation sociale.

      Si tu es isolé, le début de l’épuisement de ton crédit débutera à tes 30 ans. Par contre si tu es cohabitant ordinaire, l’épuisement de ton crédit a débuté le 1er jour d’octroi de tes allocations; ici, je vais supposer que ce jour correspondait au 05/04/2021. De ce fait, ta période de 36 mois prendra fin le 05/04/2024. En sachant que tu as bénéficié des allocations entre avril 2021 et septembre 2021 (mesure COVID) donc ton crédit est prolongé de 6 mois; ta période prendrait donc fin en octobre 2024 !

      Donc si tu pars pendant 1 an au Canada, tu pourras bénéficier de tes allocations d’insertion à ton retour et épuiser le solde du crédit de 36 mois (avec sa prolongation de 6 mois) car à ton retour, en introduisant ta demande d’allocations, tu auras bien remplis le critère qui dit que tu as bénéficié des allocations d’insertion au cours des 3 ans qui précèdent ta demande d’allocations.

      En clair, il n’est pas possible de faire une « pause » dans le cadre de l’épuisement de ton crédit; la seule « pause » prévue est celle qui a été instaurée suite à la crise du coronavirus et qui couvre la période allant d’avril 2020 à septembre 2021 inclus.

      N’hésite pas à revenir vers nous si tu as d’autres questions !

       

      Répondre
  24. Sara
    10 février 2022

    Bonjour

    mes allocations d’insertion devait prendre fin en août 2020 , avec le Covid mes allocations ont été prolongées jusqu’en février 2022.donc voila ma qestion est est-ce que j’ai droit à qqchose en sachant que je n’aurais pas de revenu au mois de mars ( je suis cohabitante et j’ai 26 ans )

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      18 février 2022

      Bonjour Sara,

      Comme tu ne pourras plus prétendre aux allocations d’insertion, si tu rencontres des difficultés financières, tu pourrais, sous certaines conditions, bénéficier de l’aide du CPAS  de ta commune de résidence. Mais attention, en tant que cohabitante, les revenus de la personne (ou des personnes) avec qui tu vis devraient être pris en compte pour déterminer si tu peux prétendre à cette aide ou non.

      Pour d’autres questions, n’hésite pas à nous recontacter.

      Répondre
      1. Sara
        1 mars 2022

        Merci pour votre réponse

        Répondre
  25. Genette
    18 janvier 2022

    Bonjour,  touchant des allocations d’insertion, j’ai travaillé 3 semaines en intérim au mois d’octobre. Le dernier jour, j’étais malade et j’ai reçu aussi mon c4 de fin de contrat. N’ayant pas travaillé 1 mois, j’ai donc été indemnisé par la mutuelle pour ce jour-là et les 4 semaines qui ont suivi (,problèmes de dos). A la fin de mon certificat, je devais donc toucher de nouveau des allocations d’insertion. Ici, on m’a informé en janvier pour le paiement de la fin du mois de novembre que je devais fournir l’attestation du paiement des indemnités de la mutuelle et j’avais un jour pour le fournir autrement le syndicat m’informait du fait qu’il allait envoyer un dossier incomplet et que l’Onem pouvait ne plus m’indemniser. Il faut reconnaître que je n’avais envoyé ma carte de pointage que le 10 décembre pour le mois de novembre (oubli de ma part, la seule fois). Je reçois comme réponse que mon dossier est en cours de traitement et n’ai donc plus de revenus depuis le 19 novembre. Ce sont mes parents qui m’aident. La fgtb est injoignable sauf par formulaire de contact, je vais retourner faire la file très tôt demain matin pour essayer d’être reçu. Mais voici enfin ma question : où trouvez-vous les infos des démarches à  faire car je n’ai pas trouvé sur le net que je devais fournir l’attestation des paiements d’indemnités de la mutuelle à mon syndicat ? Tout ça est très stressant car on reçoit des infos générales comme votre dossier est en cours de traitement… merci pour votre réponse

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      25 janvier 2022

      Bonjour Genette,

      Ton témoignage est interpellant et démontre que les organismes de paiement ne fonctionnent pas toujours de manière optimale, surtout depuis le début de la crise sanitaire.
      Je ne pense pas que cette information se trouve écrite sur le site de l’ONEM. La feuille info T156 n’en parle en tout cas pas.
      Nous ne comprenons pas pourquoi tu perdrais tes droits en remettant ce document un peu plus tard.
      Si tu ne parviens pas à récupérer ton droit, nous pouvons en discuter par téléphone (02/514.41.11 et demande à être rappelé par François) ou tu peux aussi contacter ce service juridique.

      Bien à toi

      Répondre
  26. Nathaniel
    14 janvier 2022

    Bonjour je suis étudiant en dernière année 2021-2022 en comptabilité je vous explique ma situation j’ai étudié 2  ans comptabilité de gestion arrivé à ma dernière année il y a eu le CoViD et il fallait au moin une activité pour faire entrer de l’argent et rembourser les dettes de ma mère j’ai donc décidé de travailler 1 ans max pour trouver suffisamment d’argent pour fermer une partie des dettes. J’ai travaillé 1 an à la Prison de saint Gilles et j’ai arrêté le travail en octobre pour finir mes études je pensais m’en sortir avec les job étudiants mais c’est dur et avec les stages c’est pas possible. je voudrais savoir si L’onem peut fournir une aide le temps de finir mon TFE

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      17 janvier 2022
      Bonjour Nathaniel,
      Si tu as travaillé pendant un an, tu as bien ouvert un droit aux allocations de chômage (sur base du travail). Ceci-dit, le fait de remettre sa démission est considéré par l’ONEm comme un abandon d’emploi sans motif légitime (le fait de reprendre des études n’est malheureusement jamais considéré comme étant un motif légitime de remettre sa démission) et mène à une sanction.
      Pour que cette sanction s’enclenche, il est nécessaire de faire une demande d’allocations de chômage. Tu seras alors à priori convoqué par l’ONEm pour être entendu sur les raisons de ta démission.
      Une des conditions pour pouvoir bénéficier des allocations de chômage (ou d’insertion) est d’être disponible sur le marché de l’emploi, ce qui n’est pas le cas lorsque l’on suit des études de plein exercice en journée.
      Dès lors, si tu comptes reprendre des études tout en bénéficiant d’allocations de chômage (une fois que ta sanction aura pris fin), il est nécessaire de faire une demande de dispense auprès d’actiris (à Bruxelles) ou du FOREM (en Wallonie). Cette dispense doit être demandée préalablement au début de la reprise d’études. Note que les dispenses pour reprendre des études supérieures sont généralement accordées pour les études menant à des métiers en pénurie. Dès lors, si tu as déjà repris des études en septembre et sachant que le métier de comptable n’est pas repris dans la liste des métiers en pénurie, il semble malheureusement peu probable que cette dispense te soit accordée (cela vaut néanmoins le coup de contacter Actiris ou le FOREM afin de tenter le coup).
      Si tu n’as pas suffisamment de moyens de subsistance pour le moment, tu pourrais faire une demande d’aide auprès du CPAS de ta commune de résidence.
      J’espère avoir pu t’aider ! N’hésite pas s’il te faut d’autres infos !
       
      Répondre
      1. Nathaniel
        17 janvier 2022

        Je ne comprends pas leur système moi mon objectif n’était pas de faire une carrière dans la prison mais juste un emploie pour une période déterminée. Maintenant si ils ne veulent pas je me debrouillerai autrement, pour mes raisons j’ai eu beaucoup de problèmes à mon boulot et ce sont des choses qui sont confidentielles donc si j’en parle je risques d’avoir de gros problèmes ça serai divulguée le secret professionnel.

        Répondre
  27. AP
    9 janvier 2022

    Bonjour. Ma période de 36 mois d’allocation est censé se terminer le jour de mon anniversaire (le 23 mars 2022). Ai-je droit à une prolongation de 18 mois ou la mesure est-elle finie?

    Je me pose cette question car j’ai lu ces deux documents qui ont l’air contradictoire:

    https://www.droitsquotidiens.be/fr/actualites/coronavirus-fin-de-2-mesures-concernant-le-chomage

    page 95 : https://www.fgtb.be/les-mesures-corona-pour-les-chomeurs-complets-touchent-leur-fin

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      13 janvier 2022

      Bonjour AP,

       

      La mesure a effectivement pris fin le 1er octobre 2021, cela signifie qu’un jeune qui ouvre sont droit aux allocations d’insertion le 1er octobre 2021 (ou après) aura droit à 36 mois, sans prolongation due au corona. Dans ton cas, puisque tu percevais déjà les allocations d’insertion avant le 1er octobre 2021, tu devrais bien avoir droit à une prolongation de tes allocations d’insertion. Tu auras droit à une prolongation de 18 mois si tu touchais déjà les allocations avant le 1er avril 2020 (ce qui est bien ton cas étant donné que ta période de 36 mois se termine le 23 mars 2022), sinon, ta prolongation sera plus courte.

       

      Pour d’autres informations, n’hésite pas à nous recontacter !

      Répondre
  28. Ary
    6 janvier 2022

    Bonjour, si notre période de 36 mois d’allocation d’insertion se termine après le 30 septembre 2021, avons nous droit à la prolongation de 18 mois ou non ? Car si le site droitsquotidiens.be il est dit que Depuis le 1er octobre 2021, la période de 3 ans n’est plus prolongée. 

    Merci d’avance pour votre réponse

     

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      12 janvier 2022

      Bonjour Ary,

      La FAQ Corona de l’Onem (p. 95, bas de page) précise que « Pour déterminer cette période de 36 mois (éventuellement prolongée), il n’est pas tenu compte de la période allant d’avril 2020 à septembre 2021 inclus. ». Pour l’expliquer autrement, c’est comme si on avait mis le compteur sur pause entre avril 2020 et septembre 2021 pour calculer ces 36 mois d’allocations d’insertion. A partir du 1er octobre 2021, le compteur redémarre et recommence à décompter les mois.

      La mesure a pris fin le 1er octobre 2021, cela signifie qu’un jeune qui ouvre sont droit aux allocations d’insertion le 1er octobre 2021 (ou après) aura droit à 36 mois, sans prolongation due au corona.

      Dans ton cas, puisque tu percevais déjà les allocations d’insertion avant le 1er octobre 2021, tu devrais bien avoir droit à une prolongation de tes allocations d’insertion. Tu auras droit à une prolongation de 18 mois si tu touchais déjà les allocations avant le 1er avril 2020, sinon, ta prolongation sera plus courte.

      N’hésite pas à revenir vers nous si tu as d’autres questions !

      Répondre
  29. Laetitia
    16 décembre 2021

    Bonjour,

    J’arrive en fin de droit de chômage allocation d’insertion, au mois de février 2022 ( 33 ans)

    Est ce que  je vais être prolongé de 18 mois suite aux mesures du covid ? Et quelles sont les démarches à faire? Merci d’avance

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      16 décembre 2021

      Bonjour Laeticia,

      Il est possible de maintenir le droit aux allocations d’insertion au-delà des 33 ans si tu peux bénéficier de prolongation(s). Ce qui semble bien être ton cas !

      Ton droit s’arrêtait en principe en février 2022 mais, pour déterminer la période de 36 mois (éventuellement prolongée), il n’est pas tenu compte de la période allant d’avril 2020 à septembre 2021 inclus. Tu pourras donc encore prolonger ton droit du nombre de mois où tu as bénéficié des allocations d’insertion dans cet intervalle de 18 mois (avril 20 à sept 21). Si nous comprenons bien ta situation, cela devrais faire 18 mois. Cela permettrait donc de maintenir ton droit jusqu’en aout 2023. Nous te conseillons tout de même d’en discuter avec ton organisme de paiement.

      Pour plus d’informations, contacte-nous !

      Répondre
      1. Laetitia
        5 janvier 2022

        Bonjour, j’ai contacter mon syndicat par email en leur posant la question si j’allais bien être prolongé de 18 mois, ils m’ont répondu ceci : » Nous allons faire une demande pour la prolongation de vos allocations d’insertion auprès de l’Onem.
        En principe c’est le travail qui prolonge les allocations de travail, nous allons envoyer la demande et attendre un retour de l’Onem. »
        Pensez vous que c’est favorable car ils n’ avaient pas l’air au courant de cette mesure, je suis fort stressée par la situation. Un grand merci pour votre réponse.
         

        Répondre
        1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
          12 janvier 2022

          Bonjour Laetitia,

          Il est bien précisé, dans la FAQ Corona de l’Onem (p. 95, bas de page), que « Pour déterminer cette période de 36 mois (éventuellement prolongée), il n’est pas tenu compte de la période allant d’avril 2020 à septembre 2021 inclus. »

          Tu devrais donc bien avoir droit à une prolongation de tes allocations d’insertion.

          N’hésite pas à revenir vers nous si tu as d’autres questions !

          Répondre
  30. Mélissa
    21 octobre 2021

    Bonjour suite au nouvelle décision du gouvernement continu ton à pouvoir bénéficier de la prolongation Corona de 18 mois pour les chômeur en fin allocations d’insertion ???

    Merci😊

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      22 octobre 2021

      Bonjour Mélissa,

      Il n’y a pas de changement concernant la prolongation des allocations d’insertion. Il est toujours prévu que, pour déterminer la période de 36 mois (éventuellement prolongée) pendant laquelle une personne a droit aux allocations d’insertion, il ne soit pas tenu compte de la période allant d’avril 2020 à septembre 2021 inclus (18 mois). Tu peux retrouver cette info ici, au bas de la page 92.

      N’hésite pas à revenir vers nous si tu as d’autres questions !

      Répondre
  31. Kirikou
    17 octobre 2021

    Lorsque on suit une formation avec un métier en pénurie , la durée des 36 mois , est elle gelée ?

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      28 octobre 2021

      Bonjour Kirikou,

      Il nous semble que tu confonds les notions de « dégressivité des allocations de chômage » (allocations sur base du travail) et de « prolongation du crédit de 36 mois des allocations d’insertion » (allocations sur base des études).

      Contrairement aux allocations de chômage dont le montant est gelé pendant une période de formation pour un métier en pénurie, pour les allocations d’insertion, pour que le crédit des 36 mois soient gelé, il doit s’agir d’études de plein exercice. En effet, c’est la reprise d’études de plein exercice sans allocations qui prolonge le crédit de 36 mois de la durée des études. Par contre, s’il s’agit d’une formation professionnelle (métier en pénurie ou pas), il n’y a pas de prolongation possible. Tu trouveras plus d’informations sur la fiche ci-dessus.

      Pour d’autres questions, n’hésite pas nous recontacter.

      Répondre
  32. Anonyme
    14 octobre 2021

    Bonjour,

    Voilà ma question.

    Je vais bientôt débuter un contrat freelance (CDD) mais qui ne va finalement pas me rapporter énormément d’argents parce que je ne travaillerai pas tous les jours (180€/mois voir maximum 500€) impossible de vivre avec ça.

    Actuellement je perçois des allocations d’insertion. Pourrais-je continuer à percevoir ses allocations d’insertion en même temps que le contrat freelance?

    Freelance, est-ce considéré comme être indépendant ? J’ai évidemment essayée de me renseigner mais on dit tout et son contraire sur le sujet. Je ne comprend pas le système ni ce à quoi j’ai droit ou non.

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      4 novembre 2021
      Bonjour Anonyme,
      En principe, pour bénéficier d’allocations de chômage, il faut être privé de travail et de rémunération. Il est possible d’exercer une activité occasionnelle ou accessoire pendant une période de chômage indemnisé mais c’est très réglementée. Il faudrait d’abord déterminer  si tu as un statut de salarié ou d’indépendant, « un freelance » peut exercer comme indépendant ou salarié. Un salarié va être soumis a un lien de subordination avec son employeur (ce qui n’est pas le cas d’un indépendant). La différence n’est pas toujours simple à percevoir dans certains cas…
      Si tu as un contrat à durée déterminée, cela me semblerait a priori être un travail salarié, mais il faut le vérifier si tu n’en es pas sur.
      Si c’est un travail salarié ou indépendant qui est occasionnel, irrégulier (par exemple aussi, si tu es intérim) tu dois  noircir au préalable (avant de débuter l’activité) la case correspondante de ta carte de contrôle, même si l’activité est exercée un samedi, un dimanche ou un jour férié légal (et peu importe l’heure ou les heures de la journée où le travail s’effectue). Tu perds alors une allocation pour chaque jour d’activité (quelles que soient la durée de la prestation et le gain qu’elle a procuré). Attention, il n’y a pas de définition précise de l’activité occasionnelle (= un travail exercé occasionnellement) Si l’ONEM estime que ton activité n’est plus occasionnelle mais est »accessoire » tu pourrais perdre tes allocations. En cas de doute, demande à ton organisme de paiement ou à l’ONEM.
      Si il s’agit d‘une activité accessoire, tu dois demander l’autorisation de l’exercer. Tu ne serais a priori cependant pas dans les conditions.
      Si tu entames une activité indépendante  « accessoire », tu pourais peut être néanmoins demander à bénéficier de l’avantage tremplin indépendant, pour pouvoir pendant une durée de 12 mois  bénéficier à la fois des allocations et avoir une activité indépendante accessoire.


      Si c’est une activité salariée qui est régulière, que par exemple tu as un contrat et travail comme salarié pour travailler tous les weekend, tu seras alors peut être plutôt un travailleur à temps partiel et pourrais dans demander « un maintien de droits » et une allocation de garantie de revenu dans certaines conditions (c’est-à-dire un complément du chômage pour les travailleurs à temps partiel). Pour plus d’info sur ce sujet tu peux consulter la page suivante sous le titre « travailleur à temps partiel avec maintien de droit ».

       
      Comme tu vois, la législation est complexe et ton activité peut prendre beaucoup de formes différentes (travail salarié/indépendant, occasionnel/accessoire/ temps partiel…etc…). Tu trouveras pas mal d’info sur cette fiche de l’ONEM sur les activités qui peuvent être exercées ou non pendant le chômage.
      Tu peux t’adresser à service juridique spécialisé comme l’Atelier des droits sociaux pour en discuter avec eux. Ils pourront t’aider à déterminer si tu es indépendant ou salarié et te conseiller vis à vis du chômage. Tu peux aussi contacter ton organisme de paiement des allocations de chômage (qui a pour mission de t’informer) ou un bureau de chômage de l’ONEM pour  vérifier les formalités à accomplir (mieux vaut d’abord savoir quel est ton statut).
      Si tu te lances comme indépendant, il y a beaucoup de formalités à respecter. Tu peux aussi recevoir des informations auprès de 1819 (un service d’info spécialisé pour répondre aux questions des entrepreneurs/indépendants à Bruxelles).
      Cette brochure sur les différents statuts des travailleurs pourrait aussi t’intéresser.
      Tu peux également nous appeler chez Infor Jeunes Bruxelles , au 02 514 41 11 (tu peux demander Dayuma).
      Nous restons à ta disposition si tu as d’autres questions!
      Répondre
  33. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
    12 octobre 2021

    Bonjour Maria,

    Effectivement étant donné que tu as plus de 25 ans au moment de ton inscription comme demandeuse d’emploi à la suite de tes études, tu ne peux pas bénéficier d’allocations d’insertion. Pour ouvrir un droit aux allocations de chômage, je t’invite à consulter cet article. Il faut que tu puisses prouver un certain nombre de jours de travail au cours d’une période de référence .

    Enfin, si tu n’ouvres pas un droit aux allocations de chômage, et que tu es sans emploi tu peux faire une demande d’aide au CPAS.

    Pour d’autres informations, n’hésite pas à nous recontacter 😊 !

    Répondre
  34. Sandra
    26 août 2021

    Bonjour,

    J’avais des allocations d’insertion en temps qu’isolées en charge de famille depuis 2012. J’ai eu 30 ans en mai 2018. J’ai travaillé 6 mois en 2018 et 2019 en tant que salariée durant la période à crédit de 36 mois plus 3 mois de congé maternité. Puis, j’ai emménagé avec mon compagnon de février 2021 jusqu’en août 2021 et j’ai alors perdu mes allocations d’insertion. Nous nous séparons j’ai alors 33 ans et vais redevenir isolé à charge de famille. Vais-je pouvoir de nouveau bénéficier d’allocations oubien mes droits sont-t-ils perdus ? Les mois de cohabitation et de congé maternité non indemnisés sont-t-ils « perdus » ou la période à crédit continue-t-elle même après 33 ans ? Merci de votre aide

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      31 août 2021

      Bonjour Sandra,

      Il est possible de maintenir le droit aux allocations d’insertion au delà des 33 ans si tu peux bénéficier de prolongation(s). Ce qui semble bien être ton cas!
      Nous te conseillons donc d’introduire au plus vite une demande d’allocations d’insertion.

      Ton droit s’arrêtait en principe en avril ou en mai 2021 (en tant que cohabitante avec charge de famille). Mais tu peux, à partir de ce moment-là, bénéficier d’une prolongation de 6 mois pour le travail effectué en 2018-19. Cela nous mène donc à octobre ou novembre 2021.
      Par ailleurs, pour déterminer la période de 36 mois (éventuellement prolongée), il n’est pas tenu compte de la période allant d’avril 2020 à septembre 2021 inclus. Tu pourras donc encore prolongé ton droit du nombre de mois où tu as bénéficié des allocations d’insertion dans cet intervalle de 18 mois (avril 20 à sept 21). Si nous comprenons bien ta situation, cela fait 10 mois. Cela permettrait donc de maintenir ton droit jusqu’août ou septembre 2022.

      N’hésite pas à en discuter avec ton organisme de paiement.

      Bien à toi

      Répondre
  35. Béa
    22 août 2021

    Bonjour mes allocations insertion se termine normalement en juillet 2022 ai-je le droit a la prolongation de 18 mois?

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      25 août 2021

      Bonjour Béa,

      Si tu recevais des allocations d’insertion d’avril 2020 à septembre 2021, ton droit aux allocations d’insertion est bien prolongé de 18 mois.

      N’hésite pas à revenir vers nous si tu as d’autres questions !

      Répondre
  36. Hurti
    20 août 2021

    Bonjour,j ai 28 ans je suis isolé et j ai droit aux allocations d insertion depuis l age de 23 ans, j ai compris que je gardais ce droit jusqua 33 ans en tant qu isolé mais si je reviens chez mes parents pour une periode tres courte je perds totalement le droit aux allocations d insertion ou bien je pourrais les réavoir une fois revenu comme isolé ?

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      25 août 2021

      Bonjour Hurti,

      Si tu ne retournes chez tes parents que pour une période très courte, tu pourras en effet réouvrir ton droit aux allocations d’insertion lorsque tu redeviendras isolé. Pour cela, il faut qu’il s’écoule moins de 3 ans entre le dernier versement de tes allocations et ta nouvelle demande.

      N’hésite pas à revenir vers nous si tu as d’autres questions !

      Répondre
  37. Liv
    15 août 2021

    Bonjour,

    Je touche des allocations d’insertion pro depuis deux ans comme isolé. J’ai obtenu une dispense pour suivre des études en pénurie. Celles-ci se terminent en septembre 2021. Ma dispense prendra fin à ce moment là. Je travaille via la SMART mais pas suffisamment que pour me lancer en indépendant.

    Est-ce que j’aurai encore droit a des allocations d’insertion pro une fois ma dispense achevée ? Quelles seraient les conditions pour y avoir droit ou pour les conserver ? Combien de temps y aurais-je droit ?

    Merci d’avance pour votre aide,

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      18 août 2021

      Bonjour Liv,

      Cela dépend de ton âge. Tant que tu vis comme personne isolée, ton crédit de 36 mois pendant lesquels tu as droit aux allocations d’insertion ne débute qu’à tes 30 ans. En pratique, tu as donc droit aux allocations d’insertion jusqu’à tes 33 ans.

      En plus de cela, la période de crédit de 36 mois est allongée de 18 mois en raison du coronavirus. Cela signifie que, même si tu devais avoir 33 ans en septembre 2021, ton droit aux allocations ne prendra pas fin tout de suite.

      En revanche, si tu travailles via la Smart en plus de tes allocations de chômage, tu devrais te renseigner auprès de la Smart afin de voir si tu ne travailles pas « trop » vis-à-vis de l’Onem et s’il n’y a pas un risque qu’on mette fin à tes allocations d’insertion. Tu peux également poser la question à l’atelier des droits sociaux, qui a une permanence spécialisée dans les questions emploi / sécurité sociale (elle est cependant fermée jusqu’au 27 août.

      N’hésite pas à revenir vers nous si tu as d’autres questions !

      Répondre
  38. Genette
    8 août 2021

    Bonjour ,

    Les mesures pour les allocations d’insertion (cohabitant qui devient isolé donc prolongation du crédit jusque 33 ans) sont-elles valables en région liégeoise aussi ?

    Merci pour votre réponse

    Les

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      9 août 2021

      Bonjour Genette,

      Quelle que soit ta région d’habitation, les règles sur les allocations d’insertion sont mêmes pour tous. En passant du statut de cohabitant à isolé, ton crédit de 36 mois débutera à tes 30 ans.

      Pour d’autres questions, n’hésite pas à nous recontacter.

      Répondre
  39. Romain7
    4 août 2021

    J ai aussi une autre question, j ai vu que des dispenses etaient possibles pour une reprise d etudes concernant des metiers en penurie et que la dispense pouvait etre redonnee pour une deuxieme annee si on reussissait 30 credits mais qu en est il de la suite? Poir la 3 eme annee nous n avons plus rien ?

    Répondre
    1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
      6 août 2021

      Bonjour Romain7,

      En tant que chômeur indemnisé, si tu entreprends de reprendre les études, tu devras introduire une demande de dispense auprès de ton service régional de l’emploi. Les conditions à remplir vont dépendre du type d’études que tu veux faire. Et, ls cours devront se dérouler en semaine, pendant la journée.

      Il faut savoir que tant que la demande doit être renouvelée avant d’entamer chaque année académique. Malheureusement, nous ne pouvons prédire une décision du service des dispenses mais, le fait de valider l’année peut en principe être une garantie pour la reconduite de la dispense. Donc, ce n’est une question de nombre de 30 crédits  mais, de réussite de son année pour continuer à bénéficier de la dispense.  Tu trouveras plus d’informations à ce propos sur: http://bruxelles-j.be/droits-sociaux/tes-droits-au-chomage/peux-tu-obtenir-une-dispense-pour-te-former-pendant-ton-chomage/

      Pour d’autres questions, n’hésite pas à nous recontacter.

      Répondre
  40. Romain7
    4 août 2021

    Bonjour je beneficie des allocations d insertion en tant que cohabitant depuis 1 an, j aimerais savoir si je change de situation et que je deviens « isolé » est que je garde les allocations d insertion et si oui pendant combien de temps ?

    Répondre
    1. Romain7
      4 août 2021

      J ai lu que le lorsque on est isolé le credit de 36 mois commence a partir de l age de 30 ans du coup est que cela signifie que si je passe en isolé je n aurais plus droit aux allocations d insertion jusqu a mes 30 ans ou bien je comprends mal ?

      Répondre
      1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
        6 août 2021

        Bonjour Romain7,

        Dans ta situation, si tu pars habiter tout seul, tu seras considéré comme isolé. En tant qu’isolé, le crédit des 36 mois débutera à tes 30 ans. Cela signifie que tant que tu seras chômeur  indemnisé, tu continueras à toucher tes allocations jusqu’à tes 33 ans. Tes allocations ne seront donc pas interrompues jusqu’à tes 30 ans.

        Pour d’autres questions, n’hésite pas à nous recontacter.

        Répondre
        1. Romain7
          6 août 2021

          Et que se passe t il si admettons je trouve un emploi interim de 6 mois, lorsque le contrat se termine je suis sur de recuperer les allocations d insertion ou pas?

          Répondre
          1. Infor Jeunes Bruxelles (informateur certifié)
            9 août 2021

            Bonjour Romain7,

            En tant que chômeur indemnisé, si tu trouves un emploi, cela aura un impact sur le bénéfice de tes allocations. Si tu travailles et gagnes un salaire supérieur ou ou égal au montant que tu touches de l’Onem, tu perds ton chômage pour le mois concerné. Si ton salaire ne dépasse pas ton chômage, tu peux prétendre à un complément de chômage.

            Dans tous les cas, tu rouvriras le droit après la période d’occupation. Et, sache que si tu interromps ton chômage pendant plus de 28 jours consécutifs, tu devras te réinscrire comme demandeur d’emploi et introduire une nouvelle demande d’allocations de chômage.

            Pour d’autres questions, n’hésite pas à nous recontacter.